Pourquoi ce titre ? Est-ce qu'il s'agit à nouveau d'un journal saisonnier ? Est-ce une référence à la vie matérielle, aux branches, à L'aiR Nu ? Ou simplement, parce que c'est difficile à dire, à répéter mais que ça résiste, ne veut pas se faire oublier ?
La rentrée démarre plus doucement que prévu. Quelque chose va se produire, c'est certain, mais quoi, et quand ? En attendant il faut continuer à écrire, à monter des projets. A automne nu avenir flottant. Où donc en chercher des signes ? Essayons les photos du jour.
L'échelle dans la cour, les plantes en pot appellent la silhouette mince et vive de la gardienne que tout le monde aimait, partie vivre au sud dans une grande maison au début de l'été. On attend sa carte postale.
Autre maison : celle, stylisée, d'un personnage de Fenêtres open space, ce grand-père imaginaire buvant du chocolat en face du métro aérien que Christine Tchépiega a presque réduit à son bol. Travail de céramique en cours qui, lorsqu'il sera achevé, permettra de découvrir neuf extraits de mes livres intégrés à neuf constructions, neuf pièces que l'automne, l'hiver, vont révéler.
J'ai hâte !
(je pensais écrire un article bluesy, une exclamation apparaît. Je la laisse bien sûr, même à regretter d'écrire je. Tout est bon à prendre, n'est-ce pas ? )
Suivent trois polaroïds pris par Jean-Marc Montera pendant le concert What's up ? donné au centre Georges Pompidou, appareil-photo posé directement sur les cordes de sa guitare. Ce qui nous sauve ? L'art des autres, toujours, aucun doute.
Suivent trois polaroïds pris par Jean-Marc Montera pendant le concert What's up ? donné au centre Georges Pompidou, appareil-photo posé directement sur les cordes de sa guitare. Ce qui nous sauve ? L'art des autres, toujours, aucun doute.
Ce matin, le collage géant de la rue Edouard Pailleron, apparu hier face au lycée Bergson, à Paris, a disparu. Depuis le mur est nu. Le restera-t-il ?
What's up ? Quoi de neuf ? Simplement, ce qui en suspens ne s'est pas annoncé. N'a pas encore donné son nom.