lundi 29 mars 2010
écouter lire
mardi 23 mars 2010
Franck : lecture des premières pages
Le lien est également présent, en permanence, dans ma rubrique sons et vidéos (sous les archives : déroulez l'ascenseur de droite).
dimanche 21 mars 2010
samedi 20 mars 2010
En public
On devrait trouver dès aujourd'hui l'enregistrement de la lecture sur Liminaire, et même de la vidéo (je noterai les liens). En attendant, cette photo de Pierre Ménard, prise du fond de la salle...
jeudi 18 mars 2010
C'est demain
Espace Château Landon
31 rue de Château Landon 75010 Paris
Métro Louis Blanc ou Stalingrad
Autobus 26
avec Esther Salmona, Mathieu Brosseau, Arnaud Maïsetti, Joachim Séné et Pierre Ménard, bien sûr.
C'est demain et c'est gratuit.
(à demain ?)
lundi 15 mars 2010
Place de la République, par Mateo Arquitectura
Du bruit, des bagnoles, des bagnoles, du bruit : la place de la République, à Paris, a peut-être un autre destin. C'est en tout cas ce que l'on peut imaginer en découvrant le projet de l'architecte espagnol Josep Lluis Mateo.
dimanche 14 mars 2010
807, saison 2
Pour ceux qui l'ignoreraient, les 807 (dont la première saison se trouve ici) s'inspirent au départ d'un aphorisme d'Eric Chevillard, paru sur son site L'Autofictif : « J’ai compté 807 brins d’herbe, puis je me suis arrêté. La pelouse était vaste encore. »
Franck Garot propose cette fois à ceux le souhaitent de décliner le tryptique d'Eric Chevillard : trois phrases ou paragraphes, solidaires ou non, à lire chaque jour de l'année.
samedi 13 mars 2010
Où lire où écrire - à Château Landon
Le 20 mars prochain, cela fera six mois que Mélico accueille, une fois par mois, mes oloé, textes avec photos qui présentent un certain nombre de lieux "où lire où écrire". Le sixième oloé devait être le dernier mais cette résidence numérique, pour ma plus grande joie, est reconduite jusqu'à fin juin. Il y en aura donc trois de plus...
En attendant, le 19 (la veille, donc), je lirai sans doute l'oloé 6 à l'espace Château Landon lors de la soirée consacrée à la revue d'Ici là, organisée par Pierre Ménard. J'y lirai également le début de Franck, que le premier numéro de la revue avait publié. Hasard, coïncidence ? Ce texte est situé à Château Landon, justement...
2. Château Landon, septembre 2009, pont de la rue La Fayette
Et tant que nous y sommes : écrire à Château Landon, c'est également ici et maintenant.
jeudi 11 mars 2010
Liste de choses à faire
lundi 8 mars 2010
Alina, Micheline, 1965, 1967
Le rapport avec ce blog ? Aucun, sans doute.
jeudi 4 mars 2010
Promenade géolocalisée, par Pierre Ménard
Promenade géolocalisée
Demain, jour des vases communicants
mardi 2 mars 2010
L'atelier de Pierre Ménard
103
Je pars du 103, près du CentQuatre et c’est pourquoi le nomme le trajet du 103 au CentQuatre le 103 bis. Écrire à propos du 103 bis ? Un désir, demeuré projet.
En face
La boulangerie, tenue par une dame Suédoise à cheveux courts dont on dit qu’elle a "le sens des affaires" (les croissants sont chers), promène son chien en laisse et dont je boycotte l’adresse chaque fois que le camion de farine lié à la Boulange (c’est son nom) par un long tuyau gris, fait vibrer le quartier à cinq heures du matin (c’était hier).
Tout près
La blanchisserie, mystérieusement fermée hors période de vacances.
Au-delà
Le carrefour dangereux, axe Bolivar/Mathurin Moreau, qui permet à gauche de se rendre à Colonel Fabien ; tout droit, de se diriger vers Jaurès ; à droite de grimper vers les Buttes Chaumont. Il y a quatre ou cinq ans, avoir été renversée là par une camionnette, avoir dû son salut à une geste du bras repousser la tôle, le capot, la portière, n’être pas passée sous les roues grâce à ça. Souvenir du téléphone portable tombé, projeté par terre, intact.
Tout droit
Le Franprix, centre des croisements (au 105). où les enfants, après l’école, poursuivent leur conversation devant le container de verre. À cet endroit, l’avenue se met à descendre, pente douce vers les écoles, l’église demeurée vide. Partout, le long de l’avenue, les sirènes, les scooters, les camions, les voitures vitres ouvertes même l’hiver pour manquer le territoire, dire quels rythmes, quelles pulsations, quelles infra-basses traversent, accompagnent la nuit, la journée.
Couleurs/Cités
Passer devant la cité blanche, nommée ainsi par tous, plus chic que la cité rouge, HLM, qui fait l’angle. Pour entrer dans la cité blanche : un code, deux codes, un interphone. Le rêve du petit, un appart à la cité blanche.
Couleurs/Portes
Les écoles et leurs portes bleues. 130 d’âge, des cours trop petites, et le bus de l’avenue ne les épargne pas. Mais on y fait la fête, cultive un jardin suspendu qui donne sur la cité blanche.
Rideau
Le rideau de fer de la chocolaterie, face aux écoles, a été graphé. Thématique de la récolte, de l’île enchanteresse, larges feuilles, graines de cacao. En hiver, la boutique propose du chocolat chaud : on entre, tourne un robinet, remplit son verre. La devanture rythme les saisons et la patronne fait tout elle-même : fausses balles de tennis en chocolat blanc (à l'époque de Roland-Garros), ardoises et craie pour la rentrée, etc.
Rappel : en début d’année, à la rentrée de septembre justement, un matin avoir aperçu deux voitures de police et un ruban de plastique qui cernait le trottoir : la banque d’à côté venait d’être braquée. Le butin ? Dérisoire.
Banc
Ce fut longtemps celui d’un homme barbu, obèse, auquel le quartier apportait à manger. Ce fut ensuite, fleurs, mots, bougies, celui de son passage ici.
Carrefour
Au carrefour de la rue de Meaux, un café judicieusement nommé Le Carrefour. Ambivalence des sentiments pour ce lieu, je l’aime, je le hais, selon la musique, la radio qu’il diffuse. À quand le silence ?
Soldes
Puis c’est, jusqu’à Jaurès, le royaume du commerce : la meilleure boucherie de Paris, la meilleure fromagerie de Paris, boutiques de vêtements pour enfants, parfums, mandarines, poulet rôti, téléphones portables, asperges, brosses à dents, brosses à cheveux, journaux, chaussures chics, robes chères, robes moches, poissons, crevettes, glaces en été, patates sautées, rubans de la Saint-Valentin. Royaume du Monoprix et du Mac Do, chacun son trottoir, chacun son public. Tout au bout, Jaurès, la ligne aérienne. Ligne 2, Nation-Dauphine, colonnes, armatures, escaliers. Et le canal Saint-Martin. Dans l’entre-deux en août 1999, avoir sur la place assisté à l’éclipse, tous en lunettes, tous arrêtés.
Texte écrit lors de l'atelier de Pierre Ménard, que l'on peut découvrir ici et là.