Après la publication de mon dernier article, Un oloé en Espagne, voici ce qu'il est advenu :
En soutien, certains ont écrit des billets de blogs pour parler de leur oloé. Ce fut ainsi le cas de Gilda Fiermonte, Piero Cohen Hadria ou encore de Virginie Gautier. Virginie a inventé les îlots-oloés ; avec Piero, nous partageons depuis longtemps l'oloé-ligne 2 ; et c'est tout un parcours que Gilda retrace jusqu'à sa cuisine-oloé...
D'autres, comme Franck Queyraud, Christophe Grossi ou Thierry Beinstingel, ont recherché sur leurs sites les billets d'oloé et m'ont envoyé liens et/ou autorisation de m'en servir.
Ainsi, Franck parmi tous ses billets oloé en a élu deux : ce qui est important et un oloé strasbourgeois, avec un café Brant fermé mais, me dit-il, qui devrait rouvrir au printemps après mobilisation citoyenne.
Christophe, lui, avait fait une belle présentation du livre sur le blog de ePagine.
Et Thierry en avait également parlé sur Feuilles de route, militant pour le mot - texte qu'il m'a renvoyé par mail, ses billets n'ayant pas d'URL propre à partir desquels je pourrais ici faire un lien. En voici un extrait :
oloé met enfin un sens sur ce que sentaient confusément tous ceux attirés par la littérature, les lettres ou l'écrit. Comment faire ? Où aller ? Quel livre emmener ? Quel carnet ? Ordinateur ? Stylo ? Faut-il être toujours prêt ? Chercher partout l'instant propice ? Qui guetter ? Faut-il s'asseoir ? Rester debout ? Rester dehors ? S'enfermer ? Avoir une table bien à soi ? Un bureau ? Une maison ? Un chateau ? Est-ce que j'arriverai à écrire dans un café ? Que lire à l'hôtel ? Sur la plage ? Dans la rue ?
Les oloés ont aussi été déclinés, à la médiathèque André Malraux de Strasbourg, sous la forme d'un pecha kucha en novembre dernier lors de l'inauguration de l'@ppli. Ainsi, Pierre Ménard, Jean-Yves Fick, Cécile Portier, Jessica Maisonneuve et François Matton ont-ils écrit et illustré leurs lieux où lire où écrire (merci à Jean-Yves Fick de ce rappel, et de son message) : Jessica s'installe n'importe où et cela entraîne loin. Chez Jean-Yves Fick, nous voilà à la surface du monde, tandis que Pierre fait son trou et que François Matton trouve un refuge.
A l'école d'ingénieurs Telecom Paris Tech, Isabelle Delatouche, elle, avait utilisé des extraits de mon texte lors d'une installation littéraire et numérique, ce qu'elle m'a rappelé en me donnant ce lien vers le blog de l'Anthologue (merci Isabelle !)
Enfin, last but not least, comme on dit (mais alors, vraiment), Joachim Séné a ouvert un site qui géolocalise les oloé du monde entier : chacun peut lui soumettre un texte à lire et à lier. Depuis une semaine, sont ainsi apparus sur sa carte des oloés de Paris, Marseille, Madrid, Shanghaï, Ho Chi Minh ; de Biélorussie, de Roumanie... Et ça continue : à venir, ces jours-ci, un texte par jour ! Si l'Institut auquel le Bateau compte s'adresser fait la sourde oreille, au moins le site de Joachim aura-t-il vu le jour.
De mon côté, je me rappelle les textes que Maryse Hache a écrits à la parution : sa lecture du livre, jour après jour.
Je me souviens aussi du texte de Christine Jeanney et de son nouveau mot, ollo (il y eut d'autres belles présentations de mon livre à sa parution, qui sont en lien sur mon blog, dans la colonne de droite).
De plus, c'est un hasard mais il est important de le signaler : les éditions D-Fiction, qui ont publié mon texte, viennent tout juste de faire peau neuve. Mon texte lui-même, accessible ici, a changé de tête et je le découvre aujourd'hui, faisant partie d'une nouvelle collection, ArtPoText :
Continuons donc d'harponner les oloé du monde entier, me dis-je, et grand, grand merci à tous !
(les photos ci-dessus ont été prises à Bruxelles un jour de grand froid, à oloé extérieur tout à fait impossible)