Après l'avenue de Flandre, prendre la rue Riquet et, au niveau de la poste, bifurquer vers cette tour appelée paraît-il Prélude, le plus haut immeuble d'habitation de Paris (38 étages).
samedi 31 janvier 2009
vendredi 30 janvier 2009
103 bis : autre possibilité
commencer fluide
prendre la passerelle
longer la rue des hôtels
bientôt l'avenue de Flandre : suite au prochain épisode...
mercredi 28 janvier 2009
sur le trajet
Au début on fait attention, prend des notes. Bientôt, puisque ce trajet, le 103 bis, se fait à pied, on pense à autre chose.
Mais c'est ce qu'il faut, sans doute.
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mardi 27 janvier 2009
Camerawar.tv
Qu’est-ce que le cinéma à l’ère de la mondialisation ? Comment peut-il rendre compte de la réalité aujourd’hui ? Quel support en permettra la diffusion la plus importante ? Pourquoi certains films, projetés dans le cadre de festivals "intimistes", ne sont-ils pas accessibles à un plus large public ? Où et comment regarderons-nous les films demain ? L’Internet sera-t-il le support privilégié d’un nouveau type de cinéma ?
Ce qu'il y a de précieux, évidemment, avec le 104, ce sont les univers qu'on découvre. Ainsi l'expérience Camerawar du réalisateur Lech Kowalski : s'appuyant sur un blog, il met en ligne tous les lundis un nouveau film court ("film-chapitre"), d'une durée variable, qui semble indépendant des autres mais est donné comme leur étant lié. On peut regarder les films dans l'ordre que l'on veut, réagir sur le blog, proposer, même, son propre film. Lech Kowalski répond aux questions, les intègre à son travail. Naîtra ensuite un long-métrage à voir en salles.
Au hasard ou presque, une scupture emballée dans une rue sans que personne ne s'en rende compte, deux gitans chez McDo, des réactions après l'élection d'Obama... et la vidéo camerawar ci-dessous :
Ce qu'il y a de précieux, évidemment, avec le 104, ce sont les univers qu'on découvre. Ainsi l'expérience Camerawar du réalisateur Lech Kowalski : s'appuyant sur un blog, il met en ligne tous les lundis un nouveau film court ("film-chapitre"), d'une durée variable, qui semble indépendant des autres mais est donné comme leur étant lié. On peut regarder les films dans l'ordre que l'on veut, réagir sur le blog, proposer, même, son propre film. Lech Kowalski répond aux questions, les intègre à son travail. Naîtra ensuite un long-métrage à voir en salles.
Au hasard ou presque, une scupture emballée dans une rue sans que personne ne s'en rende compte, deux gitans chez McDo, des réactions après l'élection d'Obama... et la vidéo camerawar ci-dessous :
lundi 26 janvier 2009
Caviardons les pages 48
ne serait-ce que pour le luxe de dire "je caviarde" !
A découvrir sur L'écrit / L'écran, ateliers de création. Les vidéos avec intervention mashup ne sont pas mal non plus : Fenêtres sur cour sous-titré Lolita fait même froid dans le dos.
A découvrir sur L'écrit / L'écran, ateliers de création. Les vidéos avec intervention mashup ne sont pas mal non plus : Fenêtres sur cour sous-titré Lolita fait même froid dans le dos.
dimanche 25 janvier 2009
rue Daguerre
Loin d'être la seule à m'intéresser à la rue Daguerre d'Agnès Varda en ce moment, la preuve :
(cliquez sur la photo de Dominique Hasselmann pour visiter un peu...).
samedi 24 janvier 2009
104, trois semaines
jeudi 22 janvier 2009
Comment fonctionne ce blog : récapitulons...
Il se trouve qu'aujourd'hui, à 16h50, deux radios de Suisse Romande vont évoquer durant quelques minutes Fenêtres open space, également cité sur Un blog un jour il y a une semaine. A ceux qui découvrent ce blog de l'une ou l'autre façon, bienvenue, donc ! Et quelques mots d'explication au passage, pour mieux comprendre ce que je fabrique ici depuis un an et demi...
Fenêtres / Open space est d'abord un livre, écrit en 2000-2001 sur l'une des lignes aériennes du métro parisien (la 2, Nation-dauphine), entre les stations Colonel Fabien et Barbès-Rochechouart. Il a été publié en 2007 aux éditions Le Mot et le reste, lesquelles sont marseillaises (d'où une légère tendance à voir revenir Marseille dans les notes du blog de temps à autres !). Au départ, j'ai ouvert ce blog pour accompagner la sortie du livre, y proposer des à-côté : notes de carnets, photographies, textes proches, citations d'auteurs, liens...
Puis un second livre est paru, toujours chez le même éditeur, en septembre dernier. Il s'agit de Cowboy Junkies / The trinity session, que j'appelle souvent ici par son sous-titre, 'til I'm dead, parce que je considère que c'est le vrai titre (le texte appartenant à une collection liée à la musique, l'éditeur m'a demandé de citer le groupe et l'album dont je parle dans le titre comme l'ont fait les autres auteurs, ce que je comprends du reste). Il s'est évidemment mis à prendre un peu de place : par la musique, par les lieux évoqués, une ou deux lectures à voix haute, les noms des chansons...
'til I'm dead est par ailleurs en lien avec un autre texte, beaucoup plus long, Franck, à ce jour inédit (un extrait est cependant paru dans la revue d'Ici là), dont il m'arrive de parler ici aussi.
Dire encore qu'en ce moment j'entame une série de trois textes sur les décors dont voici une présentation ici. Cet "ici" est également le lieu où je me rends chaque jour, ou presque, ce qui devrait conduire à un livre supplémentaire... mais ça, on verra plus tard...
Et puis il y a les photos. Je ne sais pas "faire de la photo", ce qui ne m'empêche pas d'en faire, par pur plaisir, intérêt du cadrage surtout. J'en place beaucoup ici, davantage que de textes souvent, ce qui a sans doute fait croire à Un blog un jour que Fenêtres était un livre de photos (alors que non). Bien sûr, je m'intéresse surtout aux fenêtres, aux façades et, de façon plus générale, au quartier évoqué dans mon premier livre. Sauf en voyage, évidemment...
Justement, au fil des mois, des lecteurs du blog se sont mis à m'envoyer des photos de fenêtres d'un peu partout (on trouve une rubrique à ce sujet sur la droite). Il faut bien dire que j'adore ça, cette extension d'un quartier du XIXe arrondissement de Paris au monde entier : si vous voulez m'en envoyer, n'hésitez pas ! Mon e-mail est sur la droite, lui aussi.
Ce qui fonctionne pour l'image fonctionne d'ailleurs également pour le texte : mes fenêtres de Manhattan sont une citation de Molina, par exemple.
Les billets du blog sont aussi l'occasion de renvoyer vers le travail d'autres auteurs, d'autres blogueurs dont j'aime le travail. Parmi eux : le Tiers livre, L'Employée aux écritures, L'autofictif, Liminaire, le blog de KMS, remue.net, Désordre, les Remarques de Chloé Delaume...
On trouve également à droite deux listes de liens, ce que je lis en ce moment, un diaporama des 500 premières photos placées sur le blog.
Et quelquefois, un feuilleton apparaît : compte à rebours d'un livre jusqu'à sa date de parution, (septembre 2008) évocation quotidienne, durant quinze jours, des livres qui ont compté depuis l'enfance...
Avant de finir, dire encore qu'il m'arrive souvent de renommer certaines choses : ainsi, ici, la maçonnerie concerne l'écriture ; les immeubles A et B représentent deux façades miroitantes qui se reflètent l'une dans l'autre à Colonel Fabien ; le 103 bis est le trajet qui me conduit au 104. ; le 5.5 le nom de mon bureau. Etc.
Bonne visite.
(dernière minute : l'interview est passée, on peut la réécouter sur le blog de la radio. Attention, ça ne dure pas longtemps !)
Fenêtres / Open space est d'abord un livre, écrit en 2000-2001 sur l'une des lignes aériennes du métro parisien (la 2, Nation-dauphine), entre les stations Colonel Fabien et Barbès-Rochechouart. Il a été publié en 2007 aux éditions Le Mot et le reste, lesquelles sont marseillaises (d'où une légère tendance à voir revenir Marseille dans les notes du blog de temps à autres !). Au départ, j'ai ouvert ce blog pour accompagner la sortie du livre, y proposer des à-côté : notes de carnets, photographies, textes proches, citations d'auteurs, liens...
Puis un second livre est paru, toujours chez le même éditeur, en septembre dernier. Il s'agit de Cowboy Junkies / The trinity session, que j'appelle souvent ici par son sous-titre, 'til I'm dead, parce que je considère que c'est le vrai titre (le texte appartenant à une collection liée à la musique, l'éditeur m'a demandé de citer le groupe et l'album dont je parle dans le titre comme l'ont fait les autres auteurs, ce que je comprends du reste). Il s'est évidemment mis à prendre un peu de place : par la musique, par les lieux évoqués, une ou deux lectures à voix haute, les noms des chansons...
'til I'm dead est par ailleurs en lien avec un autre texte, beaucoup plus long, Franck, à ce jour inédit (un extrait est cependant paru dans la revue d'Ici là), dont il m'arrive de parler ici aussi.
Dire encore qu'en ce moment j'entame une série de trois textes sur les décors dont voici une présentation ici. Cet "ici" est également le lieu où je me rends chaque jour, ou presque, ce qui devrait conduire à un livre supplémentaire... mais ça, on verra plus tard...
Et puis il y a les photos. Je ne sais pas "faire de la photo", ce qui ne m'empêche pas d'en faire, par pur plaisir, intérêt du cadrage surtout. J'en place beaucoup ici, davantage que de textes souvent, ce qui a sans doute fait croire à Un blog un jour que Fenêtres était un livre de photos (alors que non). Bien sûr, je m'intéresse surtout aux fenêtres, aux façades et, de façon plus générale, au quartier évoqué dans mon premier livre. Sauf en voyage, évidemment...
Justement, au fil des mois, des lecteurs du blog se sont mis à m'envoyer des photos de fenêtres d'un peu partout (on trouve une rubrique à ce sujet sur la droite). Il faut bien dire que j'adore ça, cette extension d'un quartier du XIXe arrondissement de Paris au monde entier : si vous voulez m'en envoyer, n'hésitez pas ! Mon e-mail est sur la droite, lui aussi.
Ce qui fonctionne pour l'image fonctionne d'ailleurs également pour le texte : mes fenêtres de Manhattan sont une citation de Molina, par exemple.
Les billets du blog sont aussi l'occasion de renvoyer vers le travail d'autres auteurs, d'autres blogueurs dont j'aime le travail. Parmi eux : le Tiers livre, L'Employée aux écritures, L'autofictif, Liminaire, le blog de KMS, remue.net, Désordre, les Remarques de Chloé Delaume...
De temps en temps, il m'arrive de raconter où j'en suis dans ces histoires de livres qui s'écrivent, se publient et surtout se croisent : ce sont les crossroads. On y trouve annoncé ce qui se prépare (s'il y a une lecture en librairie prévue, par exemple). Mais pour que ce soit plus clair, j'ai ajouté une nouvelle rubrique sur la droite : "en ce moment / à venir".
On trouve également à droite deux listes de liens, ce que je lis en ce moment, un diaporama des 500 premières photos placées sur le blog.
Et quelquefois, un feuilleton apparaît : compte à rebours d'un livre jusqu'à sa date de parution, (septembre 2008) évocation quotidienne, durant quinze jours, des livres qui ont compté depuis l'enfance...
Avant de finir, dire encore qu'il m'arrive souvent de renommer certaines choses : ainsi, ici, la maçonnerie concerne l'écriture ; les immeubles A et B représentent deux façades miroitantes qui se reflètent l'une dans l'autre à Colonel Fabien ; le 103 bis est le trajet qui me conduit au 104. ; le 5.5 le nom de mon bureau. Etc.
Bonne visite.
(dernière minute : l'interview est passée, on peut la réécouter sur le blog de la radio. Attention, ça ne dure pas longtemps !)
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Cowboy Junkies,
fenêtre,
Fenêtres open space,
Le Mot et le reste,
lecture,
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mercredi 21 janvier 2009
Devant le marché Secrétan
Entre l'avenue Simon Bolivar et l'avenue Secrétan, à Paris, dans le XIXe arrondissement, se trouve une petite place devant un marché de style Baltard, rénovée il y a quelques années. Sur la place, un banc, devant, un arrêt de bus.
Depuis plusieurs mois, le banc avait pris la forme d'une tente, deux versants de couvertures, duvets, tissus divers. Dessous, quelqu'un qu'on ne voyait jamais. Etre passé devant le banc encore l'autre soir et s'être dit, c'est tout, il ne faut pas que je passe en parlant, il dort.
Ce matin, des fleurs sur le banc découvert, un panneau sur lequel est écrit : monsieur Jacques est mort, il avait 78 ans, s'étonnait souvent de ce que lui donnaient les gens du quartier. Puis une belle phrase, phrase forte, sur le panneau, pour dire que c'est cette mort qui dérange.
Depuis plusieurs mois, le banc avait pris la forme d'une tente, deux versants de couvertures, duvets, tissus divers. Dessous, quelqu'un qu'on ne voyait jamais. Etre passé devant le banc encore l'autre soir et s'être dit, c'est tout, il ne faut pas que je passe en parlant, il dort.
Ce matin, des fleurs sur le banc découvert, un panneau sur lequel est écrit : monsieur Jacques est mort, il avait 78 ans, s'étonnait souvent de ce que lui donnaient les gens du quartier. Puis une belle phrase, phrase forte, sur le panneau, pour dire que c'est cette mort qui dérange.
mardi 20 janvier 2009
104, deux semaines
Personne, puis la foule, puis personne, puis la foule à nouveau, passée par le couloir de gauche, surgie d'un néon rose, qui commente ou dessine, regarde en l'air (on lève beaucoup la tête au 104).
Des casques, des clous, bruits de planches tombées au sol, puis balais, des essais, son, musique. Brusquement dressé un podium, des vases, des bouquets de fleurs, tout embaume.
Plus de fleurs, de podium, poussière sous la nef personne sur la passerelle, gel sans sel devant le château d'eau.
Puis cent personnes au moins, vont et viennent, discutent, consultent des écrans. Les écrans disparaissent. Les personnes disparaissent. Vous voilà seul dans un autre couloir. Si ça vous dit, dansez, prenez-vous pour Bruce Lee : qui vous verra ?
lundi 19 janvier 2009
Stalingrad à l'envers
dimanche 18 janvier 2009
Goutte d'Or, fenêtres murées
Depuis quelques jours, l'immeuble aux fenêtres murées réapparaît. C'est celui qui ouvre et ferme le livre : au commencement la fenêtre est déjà murée, le balcon laisse voir des jouets d'enfants. A la fin le passager du métro brise le mur.
Entre les deux, le texte plus ancien (Fenêtres est constitué de deux textes, l'un écrit en 2001, l'autre en 1998, qui se croisent en sens inverse) revient sur ce que l'on croit voir du balcon. Des jouets entassés ? Les premiers temps peut-être. Mais en regardant mal, en se fiant seulement à ce que la mémoire enregistre sans porter assez d'attention, un matin on rate la métamorphose : en place des tricycles, des sacs de ciment.
Entre les deux, le texte plus ancien (Fenêtres est constitué de deux textes, l'un écrit en 2001, l'autre en 1998, qui se croisent en sens inverse) revient sur ce que l'on croit voir du balcon. Des jouets entassés ? Les premiers temps peut-être. Mais en regardant mal, en se fiant seulement à ce que la mémoire enregistre sans porter assez d'attention, un matin on rate la métamorphose : en place des tricycles, des sacs de ciment.
Si l'immeuble réapparaît, ce n'est pas "en vrai", bien sûr : il est tombé l'année dernière et en phase de reconstruction. Mais un professeur d'arts plastiques, menant un travail sur les fenêtres murées, m'a envoyé il y a peu un message (ici sa page Myspace, là le collectif dans lequel elle est engagée). Et, je ne sais pas pourquoi (enfin si), je me suis mise à parler à nouveau de cet immeuble lors d'une séance de lecture de scénario dans l'atelier 17 de Fleur Albert et Laurent Roth. Tous deux écrivent un film qui se passe dans le quartier, de Stalingrad à la Goutte d'Or. Epoque du crack si visible : 2000-2001.
Fenêtres murées vies cachées aux regards et circulations parallèles.
Fenêtres murées vies cachées aux regards et circulations parallèles.
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vendredi 16 janvier 2009
Canal pris par la glace, suite
de jour
de nuit
Les sapins, les mouettes et les pigeons sont de Pierre Ménard.
Le canal de nuit est de PdB.
Pour le canal Saint-Martin, voir ici.
de nuit
Les sapins, les mouettes et les pigeons sont de Pierre Ménard.
Le canal de nuit est de PdB.
Pour le canal Saint-Martin, voir ici.
jeudi 15 janvier 2009
Fenêtre du bureau
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