Semaine où je n'écrirai ici sans doute pas beaucoup, car il y a à faire.
Dimanche Me rends chez Christie's pour la première fois pour admirer les tableaux de la collection Rockefeller bientôt en vente. Un Gauguin magnifique représentant une vague géante, des baigneurs minuscules qui s'enfuient, mais trop de monde devant : je ne collecte que cette petite pomme de Picasso.
Lundi, mardi La relecture de Volte-face galope, j'en suis à la moitié. Très étonnée du peu de corrections pour le moment. Ca ne saurait durer, si ?
Et Bruits ? Pour avancer un peu, je monte et poste cette minute sexy (!) et douce à la médiathèque de Chartres :
Mais déjà, mardi soir, publie.net fête ses dix ans, et nous intervenons avec Virginie Gautier et Joachim Séné pour une lecture à trois voix, balade dans les textes récents ou plus anciens de la maison. Lucien Suel, Maryse Hache, Juliette Mezenc, Pierre Ménard, Cécile Portier, Mathilde Roux, Martine Sonnet, Sébastien Ménard... (j'en oublie). Joachim propose, pour L'aiR Nu, un mur mouvant d'extraits de textes que vous retrouverez bientôt en ligne.
On y entend
(Julien Boutonnier)
(Fred Griot)
Nadine Agostini au début, François Bon à la fin et entre eux deux d'impressionnantes lectures de Julien Boutonnier et de Fred Griot avec ses musiciens, le tout présenté, courtes citations de Christine Jeanney à l'appui, par Guillaume Vissac, après rappel de ce qu'est aujourd'hui la maison par Philippe Aigrain, le président de publie.net.
(ici, Guillaume Vissac)
Les photos ci-dessus, sauf celle de Julien Boutonnier prise par Pierre Ménard, sont de Philippe Aigrain. A ce propos, Pierre Ménard a capturé quelques fenêtres sur mon Ipad : bravo pour le coup d'oeil !
Nous sommes tous, dans l'ensemble, assez bariolés, à naviguer dans le catalogue...
(Roxane Lecomte, à qui on doit les très belles couvertures des livres, avec Philippe Aigrain)
Bien contente également d'y avoir vu François Bon, qui lisait du Berit Ellingsen. Le dimanche suivant, il met en ligne une vidéo de la soirée sur sa chaîne Youtube, qui en annonce d'autres : à suivre, donc, la semaine prochaine.
Que vive publie.net et son équipe, et qu'ils prospèrent : ce qu'on m'aura dit plusieurs fois, après les lectures, c'est à quel point nous semblons nous entendre. Oui, c'est vrai. Pas de concurrence mais une écoute réelle, du soutien mutuel. Utopique ? La question ne se pose pas : c'est du présent pur, qu'on savoure après avoir fait au mieux pour que les choses fonctionnent.
Ensuite, elles se mettent à circuler : ainsi, à la Vallée aux Loups j'irai interroger Joachim en avril sur son travail, retrouverai Virginie à Chartres ce même mois, puis à Montpellier fin mai en compagnie de Juliette Mezenc et de Guénaël Boutouillet... Parmi les gens avec lesquels je monte des projets ou travaille, tous ne se connaissent pas. Quand ils se rencontrent, j'ai souvent dans l'idée qu'ils vont s'entendre et, en effet, ça marche. Etonnant, non ?
(Cowboy Junkies, photo de Christophe Basterra)
Mercredi jeudi vendredi Départ pour Clermont-Ferrand mercredi et son festival Littérature au Centre, au sein duquel je vais parfaitement me sentir, à la fois un peu seule et entourée, trouvant le temps de voir un ami, poursuivre la relecture de VF, parler de Bruits et donc y penser, croiser la manif du jeudi, rencontrer des lycéens, écouter la passionnante conférence d'Olivier Mongin sur les villes et les flux, assister à une représentation de danse liée au thème, si porteur, des émotions refoulées...
Pas le temps pour les 36 secondes, par contre, qui attendront la semaine prochaine.
(valise de VRP à plusieurs éditeurs)
(salle vide du lycée où j'interviens le jeudi, juste avant l'arrivée des élèves. J'y lis des extraits de Fenêtres et de A même la peau, effectuant, en tout cas pour moi, une sorte de boucle métropolitaine, montre le teaser de Diptyque, celui de Laisse venir et je ne sais plus trop quoi encore... L'heure file à toute vitesse, pas le temps de beaucoup d'échanges mais une belle écoute)
(se balader dans son pâté de maisons et hop, voilà ce qu'on trouve)
Le jeudi, c'est donc intervention au lycée, le vendredi, au sein du festival. Je présente une partie de ce que je fais en compagnie de Bernard Lescure, professeur de lettres que je remercie de sa générosité, de son attention à ce que j'écris, s'il passe sur ce blog. J'ai l'occasion de montrer un peu du Dita Kepler codée par Joachim Séné et le teaser de Diptyque, si beau...
A la sortie, une spectatrice me dit qu'elle me trouve déroutante, mais qu'elle a envie d'aller y voir de plus près. Déroutante ? Je me trouvais très cohérente, moi, pourtant, avec mes décors personnages, mes personnages décors, ma narration arborescente ! Mais voilà qui me plaît, et je prends, bien sûr.
Je découvre par ailleurs que tous les Décor Daguerre présentés devant la salle ont été vendus : c'est la première fois que j'entends cette phrase, "on a tout vendu" ! (on ne m'en voudra pas : je me fais le plaisir de la noter ici, pour les jours de déprime, s'il y en a)
A l'aller, j'avais profité de ma place de première en Intercité au maximum (pas de bruit, soleil illuminant le paysage mais pas sur le visage...) pour relire VF avec attention. Au retour, toujours en première, je me retrouve avec une place imaginaire, une mystérieuse place 34 qui n'est pas indiquée. Place imaginaire en première, en première vraiment mais dans l'imaginaire, place qui invite à en prendre une autre, wagon qui contient cette place... Voilà qui est parfait.
Samedi : à la cinémathèque, Peaux de vaches de Patricia Mazuy, avec Jean-François Stévenin et Sandrine Bonnaire, film qui décape. La réalisatrice, qui intervient à la fin de la projection, a un franc-parler qui me réjouit. Au festival de Clermont, à un moment je me suis sentie basculer quand un historien qui intervenait sur les bas-fonds, son sujet de prédilection, nous a englobés dans un tout, celui des gens qui n'en font pas partie mais qu'ils fascinent. Prenant sa suite, j'ai indiqué que non, je ne pouvais faire partie de ce tout, ai expliqué pourquoi. Que d'une certaine façon, je me sentais du côté des bas fonds - merci alors à Bernard Lescure, qui a lu Franck, de son appui.
Le lendemain, même si je n'en sais rien, il m'a semblé que Patricia Mazuy aurait pu dire la même chose.
Dimanche : continuer la relecture de VF, puis se rendre au festival Sidération du CNES. J'ai candidaté par mail pour enfiler une combinaison spatiale, mais pas de nouvelles, à mon avis ça ne marchera pas... Tout comme les vidéos de François, à suivre la semaine prochaine.
On y entend
(Julien Boutonnier)
(Fred Griot)
Nadine Agostini au début, François Bon à la fin et entre eux deux d'impressionnantes lectures de Julien Boutonnier et de Fred Griot avec ses musiciens, le tout présenté, courtes citations de Christine Jeanney à l'appui, par Guillaume Vissac, après rappel de ce qu'est aujourd'hui la maison par Philippe Aigrain, le président de publie.net.
(ici, Guillaume Vissac)
Les photos ci-dessus, sauf celle de Julien Boutonnier prise par Pierre Ménard, sont de Philippe Aigrain. A ce propos, Pierre Ménard a capturé quelques fenêtres sur mon Ipad : bravo pour le coup d'oeil !
Nous sommes tous, dans l'ensemble, assez bariolés, à naviguer dans le catalogue...
Bien contente également d'y avoir vu François Bon, qui lisait du Berit Ellingsen. Le dimanche suivant, il met en ligne une vidéo de la soirée sur sa chaîne Youtube, qui en annonce d'autres : à suivre, donc, la semaine prochaine.
Que vive publie.net et son équipe, et qu'ils prospèrent : ce qu'on m'aura dit plusieurs fois, après les lectures, c'est à quel point nous semblons nous entendre. Oui, c'est vrai. Pas de concurrence mais une écoute réelle, du soutien mutuel. Utopique ? La question ne se pose pas : c'est du présent pur, qu'on savoure après avoir fait au mieux pour que les choses fonctionnent.
Ensuite, elles se mettent à circuler : ainsi, à la Vallée aux Loups j'irai interroger Joachim en avril sur son travail, retrouverai Virginie à Chartres ce même mois, puis à Montpellier fin mai en compagnie de Juliette Mezenc et de Guénaël Boutouillet... Parmi les gens avec lesquels je monte des projets ou travaille, tous ne se connaissent pas. Quand ils se rencontrent, j'ai souvent dans l'idée qu'ils vont s'entendre et, en effet, ça marche. Etonnant, non ?
(Cowboy Junkies, photo de Christophe Basterra)
Mercredi jeudi vendredi Départ pour Clermont-Ferrand mercredi et son festival Littérature au Centre, au sein duquel je vais parfaitement me sentir, à la fois un peu seule et entourée, trouvant le temps de voir un ami, poursuivre la relecture de VF, parler de Bruits et donc y penser, croiser la manif du jeudi, rencontrer des lycéens, écouter la passionnante conférence d'Olivier Mongin sur les villes et les flux, assister à une représentation de danse liée au thème, si porteur, des émotions refoulées...
Pas le temps pour les 36 secondes, par contre, qui attendront la semaine prochaine.
(valise de VRP à plusieurs éditeurs)
(salle vide du lycée où j'interviens le jeudi, juste avant l'arrivée des élèves. J'y lis des extraits de Fenêtres et de A même la peau, effectuant, en tout cas pour moi, une sorte de boucle métropolitaine, montre le teaser de Diptyque, celui de Laisse venir et je ne sais plus trop quoi encore... L'heure file à toute vitesse, pas le temps de beaucoup d'échanges mais une belle écoute)
(se balader dans son pâté de maisons et hop, voilà ce qu'on trouve)
Le jeudi, c'est donc intervention au lycée, le vendredi, au sein du festival. Je présente une partie de ce que je fais en compagnie de Bernard Lescure, professeur de lettres que je remercie de sa générosité, de son attention à ce que j'écris, s'il passe sur ce blog. J'ai l'occasion de montrer un peu du Dita Kepler codée par Joachim Séné et le teaser de Diptyque, si beau...
A la sortie, une spectatrice me dit qu'elle me trouve déroutante, mais qu'elle a envie d'aller y voir de plus près. Déroutante ? Je me trouvais très cohérente, moi, pourtant, avec mes décors personnages, mes personnages décors, ma narration arborescente ! Mais voilà qui me plaît, et je prends, bien sûr.
Je découvre par ailleurs que tous les Décor Daguerre présentés devant la salle ont été vendus : c'est la première fois que j'entends cette phrase, "on a tout vendu" ! (on ne m'en voudra pas : je me fais le plaisir de la noter ici, pour les jours de déprime, s'il y en a)
A l'aller, j'avais profité de ma place de première en Intercité au maximum (pas de bruit, soleil illuminant le paysage mais pas sur le visage...) pour relire VF avec attention. Au retour, toujours en première, je me retrouve avec une place imaginaire, une mystérieuse place 34 qui n'est pas indiquée. Place imaginaire en première, en première vraiment mais dans l'imaginaire, place qui invite à en prendre une autre, wagon qui contient cette place... Voilà qui est parfait.
Samedi : à la cinémathèque, Peaux de vaches de Patricia Mazuy, avec Jean-François Stévenin et Sandrine Bonnaire, film qui décape. La réalisatrice, qui intervient à la fin de la projection, a un franc-parler qui me réjouit. Au festival de Clermont, à un moment je me suis sentie basculer quand un historien qui intervenait sur les bas-fonds, son sujet de prédilection, nous a englobés dans un tout, celui des gens qui n'en font pas partie mais qu'ils fascinent. Prenant sa suite, j'ai indiqué que non, je ne pouvais faire partie de ce tout, ai expliqué pourquoi. Que d'une certaine façon, je me sentais du côté des bas fonds - merci alors à Bernard Lescure, qui a lu Franck, de son appui.
Le lendemain, même si je n'en sais rien, il m'a semblé que Patricia Mazuy aurait pu dire la même chose.
Dimanche : continuer la relecture de VF, puis se rendre au festival Sidération du CNES. J'ai candidaté par mail pour enfiler une combinaison spatiale, mais pas de nouvelles, à mon avis ça ne marchera pas... Tout comme les vidéos de François, à suivre la semaine prochaine.