Que ça se croise, c'est le principe même de mes textes et il m'arrive parfois de ne plus savoir sous quel titre, sur quel support exact j'écris. D'où cette rubrique qui (me) permet de faire le point (enfin plus ou moins), de temps à autres, peut-être une fois par saison.
Cowboy Junkies n'est pas totalement mort non plus, puisque mentionné dans une interview réalisée par Hubert Artus pour Rolling Stone, papier qui n'est jamais paru mais que j'ai mis
en ligne, avec son autorisation, dans le journal de publication de la ville haute. On y retrouvera la semaine prochaine, sans doute, la "version longue", c'est-à-dire les réponses avant coupes (ne connaissant pas la taille de l'article, j'avais écrit quatre fois trop de signes) et des commentaires. Et puis quelques lecteurs de
Franck l'ont découvert, m'ont envoyé des messages : s'ils passent par ici, qu'ils sachent que je les en remercie.
(merci Alain)
Franck, donc, on y vient : le projet
Dans la ville haute se poursuit, avec mise en ligne tous les samedis de la
partie audio du livre et, deux à trois fois par semaine, du
journal de publication, toujours relayé par le
blog de la librairie Dialogues à Brest. Quelquefois je fatigue (ainsi, hier, samedi, pas de mise en ligne du premier chapitre sur Béthune, tenterai ça dans la semaine) mais c'est rare, généralement je m'y tiens. A ce propos, je devrais être invitée début mars dans une classe de français à Clichy-sous-Bois pour parler de mes sites, oui, vous avez bien lu, et franchement ça me réjouit.
Il y eut, évidemment, en janvier, le passage chez Alain Veinstein sur France Culture, dans l'émission Du Jour au lendemain
que l'on peut réentendre ici. Le jour J, l'ai écoutée en compagnie de quelques amis de twitter, croisés régulièrement ou jamais vus "en vrai", nous commentions au fur et à mesure, j'en garde un souvenir très doux. Il paraît que le livre s'est retrouvé à nouveau sur quelque table de libraire parisien (cette fois c'est
Gilda que je remercie), tant mieux.
Franck, en dehors du web, m'a fait également un peu voyager : passage par
Brest,
Le Mans et, tout récemment
La Rochelle, où j'ai été reçue comme une princesse par Bernard Ruaud et Denis Montebello. La rencontre a porté précisément sur le livre : une heure à lire un extrait situé gare du Nord et à répondre à leurs questions, avant de parler avec les gens venus nous écouter, également attentifs et chaleureux. L'association qu'ils dirigent,
Quai des lettres, édite une revue papier qui va par ailleurs accueillir le texte sur
Rome et Fellini écrit pour les vases communicants, paru sur le site
Urbain trop urbain. Que les choses continuent à vivre, c'est tout ce que je demande...
(ci-dessus : la tour de Nesles, vue de ma fenêtre, bien sûr)
Les
vases co, parlons-en, tiens. Parlons-en même régulièrement :
lors d'une table ronde sur l'écriture et le numérique, lors d'une
émission de radio sur le numérique et l'écriture. J'aime beaucoup ce principe d'échanges de blogs auquel je participe depuis le début : on écrit chez l'autre ce qu'on n'irait pas mettre chez soi, c'est vraiment productif, loin du gadget. Nous sommes passés en quelques mois de quatre participants à une quarantaine, en particulier grâce à
Brigitte Célerier qui se charge depuis le début de récolter les informations (chaque mois, qui échange avec qui, tout ça). Et si
Roma, Rome poursuit sa route vers la Rochelle, si Dita Kepler a changé de strate et s'est
déboîtée, il en va de même pour le texte accueilli par Pierre Cohen-Hadria sur le site Pendant le week-end,
d'Irlande : il mute. Je l'ai en effet inséré dans les Oloé, texte sur lequel je travaille actuellement et dont je vais dire un mot maintenant, tiens.
Des Oloé, espaces élastiques où lire où écrire : tel est donc le titre de mon prochain livre à paraître aux éditions D-Fiction, à qui j'envoie la version définitive du texte aujourd'hui même et dont la nouvelle plateforme sera lancée le 20 février prochain. Il reprend les textes parus chez
Mélico, auxquels s'ajoutent une introduction et trois inédits, le tout présenté de façon totalement différente. C'est le chantier principal, en ce moment, travail en compagnie de Hélène et Juan Clemente dont je reparlerai ici bientôt.
Et Montreuil, alors ? (j'entends ça d'ici)
Montreuil, ça va bien, merci. Outre les autres projets d'écriture qui m'occupent (
Décor Lafayette,
Dita Kepler et
Au 103 bis, pour ne pas les nommer) (et pour ne pas nommer les projets secrets), je participe à des
rencontres avec des élèves du lycée Jean Jaurès, prépare le Printemps des poètes (19 mars) et le festival Hors Limites (2 et 8 avril), pense aux gens que je vais inviter bientôt en carte blanche... Du mal à tout faire ? Oui, on s'en doute. Mais l'équipe de la bibliothèque est on ne peut plus stimulante, drôle, cultivée. Ca aide...