dimanche 27 février 2011

où lire

Pourquoi derrière mes cent fenêtres personne ne lit-il jamais ? La question est posée dans Fenêtres Open space et les bibliothécaires de la médiathèque Robert Desnos, à Montreuil, ont repris la phrase, qu'il est difficile de ne pas remarquer lorsque l'on va emprunter ou rendre des livres.
Virginie Gautier, que j'avais rencontrée lors de l'inauguration de ma résidence et dont on peut découvrir le travail ici, et ici encore, l'a lue. Voici son élégante réponse : 
 
















vendredi 25 février 2011

Malakyoto















Fenêtres venues de Twitter, d'un bout du monde à l'autre, mieux que des cartes postales. Merci à vous deux.

mercredi 23 février 2011

Fenêtres open space à Sciences Po Paris


















Fenêtres Open space a donc fait l'objet d'un atelier d'écriture de Pierre Ménard à Sciences Po Paris le 14 février dernier. On peut lire les textes des étudiants, ainsi qu'une présentation de la séance, sur cette page de Liminaire. Quel drôle de trajet pour ce livre, tout de même, écrit dans un petit carnet en allant au travail, paru six ans plus tard alors que je n'y pensais plus.

(ne jamais désespérer je vous le dis)

Sur cette page en lien, une photographie. On y voit les étudiants  qui planchent. Au premier plan, un ordinateur ouvert sur un compte Twitter (je vous présente ma Timeline, heureusement illisible). A première vue, on pourrait croire que non, mais tout cela comporte une certaine logique, voyez ici...

Quant à ma propre photographie, ci-dessus : il s'agit d'une fenêtre de Sciences Po prise le 4 décembre dernier lors d'une dédicace de Franck.

(qui l'aurait dit, là, également ?)

Merci à Pierre de son invitation et aux étudiants de leur écoute : deux belles heures d'atelier dont je me souviendrai.

vendredi 18 février 2011

"Franck" lu à Bruxelles

Je signale le bel article sur mon livre du blog Textes et prétextes, notes et lectures d'une Bruxelloise, où il est également question de mon site. Merci à elle, à ceux de ses lecteurs qui ont laissé des commentaires et sont passés dans la ville haute : c'est en constatant une brusque montée des statistiques que j'ai découvert d'où venaient mes nouveaux visiteurs !
Dans l'article suivant, elle a mis un extrait de Franck, qu'elle a intitulé : T'écrire.

oloé idéal














y lire s'y endormir prendre la place du chat

dans la maison, tenter de résoudre certaines questions













il n'y a pas de connexion (en fait si disons non)
il faut simplement relire les oloé, de bout en bout, pour la dernière fois
se décider (ajouter le quatrième inédit ? oui)
se décider (on ne pourrait pas trouver mieux que ce mot-là ?)
se décider (je relis encore ou j'ai peur ?) (je relis encore à voix haute ?) (tout ?)
se décider (il faut envoyer, oublier, passer à autre chose)
se décider (ça je le supprime ? l'assume ?)
se décider (à la ligne quatre fois de suite, vraiment ?)
se décider (ce ne serait pas un peu grandiloquent, par hasard ?)
se décider (je laisse le pronom tel quel ?)
se décider (celui-là sonne bien mais c'est le contraire de ce que je veux dire)
se décider (allez ça suffit j'envoie merde)
se rendre compte (on dirait que ça forme un tout, pour finir)
se lever
le chat réinvestit les lieux

dimanche 13 février 2011

Crossroads /13

Que ça se croise, c'est le principe même de mes textes et il m'arrive parfois de ne plus savoir sous quel titre, sur quel support exact j'écris. D'où cette rubrique qui (me) permet de faire le point (enfin plus ou moins), de temps à autres, peut-être une fois par saison.
Ainsi, Fenêtres continue sa petite vie, ce qui m'étonne, me fait plaisir. Après la lecture avec Jean-Marc Montera, lors de la soirée d'inauguration de ma résidence, puis le cut-up d'une des bibliothécaires de Montreuil, le livre est présenté à des étudiants de Sciences Po demain midi, lors d'un atelier d'écriture auquel Pierre Ménard m'a conviée.
Et l'on m'envoie toujours des photos de fenêtres. Voici la dernière en date, prise au rez-de-chaussée rue de Fleurus (suivez mon regard) par quelqu'un qui signe ici "anonyme" dans les commentaires.

















Cowboy Junkies n'est pas totalement mort non plus, puisque mentionné dans une interview réalisée par Hubert Artus pour Rolling Stone, papier qui n'est jamais paru mais que j'ai mis en ligne, avec son autorisation, dans le journal de publication de la ville haute. On y retrouvera la semaine prochaine, sans doute, la "version longue", c'est-à-dire les réponses avant coupes (ne connaissant pas la taille de l'article, j'avais écrit quatre fois trop de signes) et des commentaires. Et puis quelques lecteurs de Franck l'ont découvert, m'ont envoyé des messages : s'ils passent par ici, qu'ils sachent que je les en remercie.

















(merci Alain)

Franck, donc, on y vient : le projet Dans la ville haute se poursuit, avec mise en ligne tous les samedis de la partie audio du livre et, deux à trois fois par semaine, du journal de publication, toujours relayé par le blog de la librairie Dialogues à Brest. Quelquefois je fatigue (ainsi, hier, samedi, pas de mise en ligne du premier chapitre sur Béthune, tenterai ça dans la semaine) mais c'est rare, généralement je m'y tiens. A ce propos, je devrais être invitée début mars dans une classe de français à Clichy-sous-Bois pour parler de mes sites, oui, vous avez bien lu, et franchement ça me réjouit.

Il y eut, évidemment, en janvier, le passage chez Alain Veinstein sur France Culture, dans l'émission Du Jour au lendemain que l'on peut réentendre ici. Le jour J, l'ai écoutée en compagnie de quelques amis de twitter, croisés régulièrement ou jamais vus "en vrai", nous commentions au fur et à mesure, j'en garde un souvenir très doux. Il paraît que le livre s'est retrouvé à nouveau sur quelque table de libraire parisien (cette fois c'est Gilda que je remercie), tant mieux.

Franck, en dehors du web, m'a fait également un peu voyager : passage par Brest, Le Mans et, tout récemment La Rochelle, où j'ai été reçue comme une princesse par Bernard Ruaud et Denis Montebello. La rencontre a porté précisément sur le livre : une heure à lire un extrait situé gare du Nord et à répondre à leurs questions, avant de parler avec les gens venus nous écouter, également attentifs et chaleureux. L'association qu'ils dirigent, Quai des lettres, édite une revue papier qui va par ailleurs accueillir le texte sur Rome et Fellini écrit pour les vases communicants, paru sur le site Urbain trop urbain. Que les choses continuent à vivre, c'est tout ce que je demande...

(ci-dessus : la tour de Nesles, vue de ma fenêtre, bien sûr)

Les vases co, parlons-en, tiens. Parlons-en même régulièrement : lors d'une table ronde sur l'écriture et le numérique, lors d'une émission de radio sur le numérique et l'écriture. J'aime beaucoup ce principe d'échanges de blogs auquel je participe depuis le début : on écrit chez l'autre ce qu'on n'irait pas mettre chez soi, c'est vraiment productif, loin du gadget. Nous sommes passés en quelques mois de quatre participants à une quarantaine, en particulier grâce à Brigitte Célerier qui se charge depuis le début de récolter les informations (chaque mois, qui échange avec qui, tout ça). Et si Roma, Rome poursuit sa route vers la Rochelle, si Dita Kepler a changé de strate et s'est déboîtée, il en va de même pour le texte accueilli par Pierre Cohen-Hadria sur le site Pendant le week-end, d'Irlande : il mute. Je l'ai en effet inséré dans les Oloé, texte sur lequel je travaille actuellement et dont je vais dire un mot maintenant, tiens.

Des Oloé, espaces élastiques où lire où écrire : tel est donc le titre de mon prochain livre à paraître aux éditions D-Fiction, à qui j'envoie la version définitive du texte aujourd'hui même et dont la nouvelle plateforme sera lancée le 20 février prochain. Il reprend les textes parus chez Mélico, auxquels s'ajoutent une introduction et trois inédits, le tout présenté de façon totalement différente. C'est le chantier principal, en ce moment, travail en compagnie de Hélène et Juan Clemente dont je reparlerai ici bientôt.














Et Montreuil, alors ? (j'entends ça d'ici)

Montreuil, ça va bien, merci. Outre les autres projets d'écriture qui m'occupent (Décor Lafayette, Dita Kepler et Au 103 bis, pour ne pas les nommer) (et pour ne pas nommer les projets secrets), je participe à des rencontres avec des élèves du lycée Jean Jaurès, prépare le Printemps des poètes (19 mars) et le festival Hors Limites (2 et 8 avril), pense aux gens que je vais inviter bientôt en carte blanche... Du mal à tout faire ? Oui, on s'en doute. Mais l'équipe de la bibliothèque est on ne peut plus stimulante, drôle, cultivée. Ca aide...

mardi 8 février 2011

Fenêtres/Open space, regard de Maria Lumbroso

1. Association de mots et de sons
... la violence de la ville
... et l'accélération de la circulation
... sa traîne de reine [du crack]
... la promesse d'une impasse pavée à Jaurès
... tout se décompose ou se superpose
... un troupeau a soufflé sa haine et craché son haleine
... coqs, poules, vaches que l'on cache
... en face des façades
... passe quelquefois
gavroche -

2. Des expressions poético-énigmatiques
... automne des chats
... la ville postillonne ... ville lisse
... ne pas tomber dru dans le journal intime
... les open spaces ont un sapin, ils passeront donc l'hiver
et
On est au chaud dans le livre, personne ne parle. 
Ecrire porte chance, il faut croire.

Cut-up, recomposition de mon texte par Maria Lumbroso, qui travaille à la bibliothèque Robert Desnos de Montreuil et qui, sachant que j'allais venir en résidence, a lu Fenêtres /Open space en notant, pour elle, les extraits repris ci-dessus. Maria a dit ensuite, à voix haute, ce texte nouveau à la fin de la première de mes trois rencontres avec la seconde 13 du lycée Jean Jaurès (ceci dans le cadre d'un programme appelé "écritures contemporaines").

On se doute que je la remercie...

lundi 7 février 2011

Fenêtres (de Dita) à Bordeaux


















Tout en demeurant à Montreuil (voir ci-dessus), Dita Kepler est capable de se rendre simultanément à Bordeaux, où on lui offre tuiles roses et fenêtre bleue. Comment un tel miracle est-il possible ? Ne m'étant jamais rendue dans cette ville, ce n'est pas de mon fait, on peut me croire. En réalité, c'est Thierry Beinstingel qui est à l'origine de toute cette histoire...

vendredi 4 février 2011

Tout autour




























































au coeur du monde y être et ne pas y être
se sentir en voyage alors que sur place
en fiction alors qu'en réel
s'absenter pour mieux se diviser (l'espérer)
prendre la cantine pour un aéroport
le bâtiment de la mairie
(qui s'appelle Opale)
pour