C'est la dernière fois que j'écris le semainier ici, l'avant-dernière, sans doute, que je poste quelque chose dans cette interface : j'ajouterai en fin de semaine un article qui dirigera vers le nouveau site avant de laisser ce blog devenir archives, tandis que le journal d'écriture de l'année 2018 se retrouvera là-bas.
Nous sommes vendredi. La semaine d'après tournée a été difficile, pas de nouvelles du Marilyn, l'épuisement est revenu, parfois paralysant. La fatigue fatigue parce qu'elle exaspère. Faut-il résister, laisser faire ? Je crois qu'il s'agit d'une question d'élan sans rapport avec la volonté, ni même le désir, et que c'est sans doute le plus agaçant.
Commencé à écrire, tout de même, un chapitre de livre sur le numérique qui m'a été demandé et dont je reparlerai (la photo de Roald Dahl dans son oloé, ci-dessus, n'est pas anodine, pas plus que celle de la fille dénouant les câbles IBM). Fini la lecture d'un essai sur la pauvreté pour mon Saint-Germain-en-Laye. Réfléchi à la suite de L'aiR Nu, à Bruits : pas tout à fait rien, donc. Mais tout prend un temps fascinant. Ou plutôt non : la vitesse est normale, mais il faut s'arrêter sans cesse.
Heureusement, la semaine prochaine, ce sera donc le lancement du site, lesté d'une centaine de billets nouveaux. Je n'y reprendrai pas ce que j'ai écrit ici depuis des années. S'il faut faire quelque chose de ce blog, au-delà de le laisser en ligne, j'y réfléchirai peut-être plus tard. Pour l'instant, ce qui compte, c'est de nourrir le désir de rentrée, la mienne et celle de L'aiR Nu.
(chambre dans une buse de béton trouvée je ne sais plus où)
Aussi, dans les commentaires de cet article, si vous avez envie de me dire ce qui vous a donné de l'énergie cet été (lectures, écritures, voyages, films, découvertes...), pourrait m'en offrir en retour pour l'automne, vraiment, je suis preneuse.