Une respiration. Autre chose que Paris pour la première fois depuis le début de l'été, cesser de subir l'entrave, le désir de voir large à nouveau, même à y regarder de très près.
Se sentir pauvre, se sentir malade ont pas mal en commun. C'est se détourner sciemment de ce qui, croit-on, ne nous appartient plus parce que à quoi bon - inutile de développer, c'est justement de cette lassitude dont il est question.
Pauvre, malade, des adjectifs qui sentent leur XIXe siècle, la honte, l'outrance, l'outrecuidance, la plainte, la geignardise, la maladresse, j'en passe. On s'en fout. Pas de fausse pudeur. L'amour des mots simples, plutôt.
D'autant que dans le chemin du houx, solitude, silence, une énergie tire par la manche, décline son identité, annonce qu'à Paris elle continuera de se montrer. D'accord, c'est noté. Et pour plus de sûreté c'est même inscrit ici, sur ce billet de blog.
Retour à Paris, après trois jours de houx, de roses.
A Paris, j'attends depuis un mois et demi une réponse pour un boulot qui devrait me sauver l'automne, matériellement parlant. J'attends, j'attends. Si jamais ça marche, je l'appellerai l'automne sentimental. Ne pas y penser. Ne pas se dire : ça va marcher / ça ne va pas marcher. Continuer d'écrire.
Dans la boîte aux lettres, ce qui était attendu là aussi, mais sans inquiétude, s'en vient : le contrat de Décor Daguerre.
Il arrive l'avant-dernier jour du mois d'août, signe bienveillant de rentrée. Et l'énergie du chemin circule, donne le ton : désormais, tous les vendredis minimum dit-elle, on la verra réapparaître. Elle passera d'un livre à l'autre, d'un fichier son à une photo couleur. Ce n'est presque rien, juste les 36 secondes de L'aiR Nu qui se remettent en route, deviennent hebdomadaires. Mais ce rythme léger, ce désir de lectures appellent.
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