l'horloge de la gare de Chartres

l'horloge de la gare de Chartres

mercredi 22 octobre 2014

LVIR #2

C'est la veille de la parution de Ile ronde, mon huitième livre publié. Est-ce que ça me fait quelque chose ? Moins qu'avant, ai-je l'impression ce matin, surtout à ignorer encore dans quelles librairies il sera disponible : je ne peux me le représenter. Pour l'instant, il ne s'inscrit encore nulle part.
On l'a vu, cependant, sortir des cartons à la médiathèque de Bouaye, ainsi que le raconte Joachim Séné sur son site. J'en ai également apporté des exemplaires à Mathilde Roux ainsi qu'à Virginie Gautier qui va me succéder à Grand-Lieu, retrouvailles chaleureuses qui signaient comme le début de la vie du livre. 
Et puis, je l'envoie aujourd'hui, accompagné du précédent, à Brastilava, en espérant qu'il arrivera.


















Il part chez Maria, dont j'ai déjà parlé ici, ancienne bibliothécaire de Montreuil retournée vivre dans sa ville d'origine et avec laquelle j'ai gardé le contact. Ce lien, indépendant de tout (du milieu de l'édition, de la presse, des résidences, de je ne sais quoi encore), c'est lui, ce matin, qui concrétise, rend réel cette parution. C'est lui qui me restitue un peu de légèreté, me laisse imaginer quelque chose de la vie du livre.

Parce que sinon, c'est encore à Décor Daguerre que je pense, que j'ai décidé de renvoyer en lecture. Cette non-parution, c'est comme un trou, un manque. Par moments, ça ventouse, pompe toute énergie. Il faut sans cesse faire abstraction de ce qui ne se passe pas, n'arrive pas, ne s'incarne pas. Attraper tout le reste.
Comment faire pour ne pas s'user, continuer ?
Allez, à la poste.

Aucun commentaire: