Oui, oui, encore en train de parler du Petit journal, plus du tout de la ligne 2, mais ça n'a aucune importance : le principe des Fenêtres, c'était d'écrire quand le métro était aérien et d'ouvrir un livre dès qu'il entamait sa descente à Barbès. Donc, quand François Bon propose que nous indiquions tous quels sont les dix ou douze livres qui ont compté, j'y vois un prolongement évident.
C'est d'ailleurs un exercice que j'avais déjà fait, la première fois pour la sentimenthèque de remue.net et, quelques années plus tard de façon bien plus précise, pour moi, en utilisant la méthode suivante : sur une feuille de papier, on note sans réfléchir les livres qui nous ont vraiment marqué durant l'enfance sans exercer de censure (il ne s'agit pas de donner une bonne image de soi, évidemment, mais d'aller voir comment on est passé de l'un à l'autre, ce qui a conduit à lire tel ou tel). Puis on relie par des traits les différents titres selon des thématiques qui se découvrent petit à petit. Ce fut une expérience fascinante, même si je n'ai pas conservé le tableau que ça avait fini par produire et que je ne me souviens plus de toutes les conclusions auxquelles j'étais arrivée. Tout commençait à partir de deux "veines", Rimbaud et Verlaine. Ensuite, via les albums pour enfants, les recueils de poèmes, etc., ça se ramifiait de plus en plus jusqu'à l'âge adulte selon une logique interne insoupçonnable au départ, qui finissait par sauter aux yeux.
Cette fois, je vais faire plus simple : envoyer chaque jour, si je peux, un article sur l'un des dix ou douze titres choisis, avec la couverture si je la trouve. Le blog chassant au fur et à mesure les messages les plus anciens, à la fin, on se retrouvera avec les ouvrages les plus récents, ceux que j'ai découvert avant 25 ans. En route (avec Rimbaud et Verlaine, donc).
C'est d'ailleurs un exercice que j'avais déjà fait, la première fois pour la sentimenthèque de remue.net et, quelques années plus tard de façon bien plus précise, pour moi, en utilisant la méthode suivante : sur une feuille de papier, on note sans réfléchir les livres qui nous ont vraiment marqué durant l'enfance sans exercer de censure (il ne s'agit pas de donner une bonne image de soi, évidemment, mais d'aller voir comment on est passé de l'un à l'autre, ce qui a conduit à lire tel ou tel). Puis on relie par des traits les différents titres selon des thématiques qui se découvrent petit à petit. Ce fut une expérience fascinante, même si je n'ai pas conservé le tableau que ça avait fini par produire et que je ne me souviens plus de toutes les conclusions auxquelles j'étais arrivée. Tout commençait à partir de deux "veines", Rimbaud et Verlaine. Ensuite, via les albums pour enfants, les recueils de poèmes, etc., ça se ramifiait de plus en plus jusqu'à l'âge adulte selon une logique interne insoupçonnable au départ, qui finissait par sauter aux yeux.
Cette fois, je vais faire plus simple : envoyer chaque jour, si je peux, un article sur l'un des dix ou douze titres choisis, avec la couverture si je la trouve. Le blog chassant au fur et à mesure les messages les plus anciens, à la fin, on se retrouvera avec les ouvrages les plus récents, ceux que j'ai découvert avant 25 ans. En route (avec Rimbaud et Verlaine, donc).
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