Tout le bruit qui, grâce à la neige, n'y est miraculeusement plus, sur l'avenue, chaussées et trottoirs évanouis, langueur, prudence des piétons, est allé s'engouffrer à l'intérieur du corps, fait corps, et bien centré encore : dans l'estomac, pleine cible. Nager ce sera donc cette fois dénouer les nerfs et les phrases, en allant vite et sans tenir longtemps. Dehors, à la piscine, derrière la baie vitrée, le paysage a perdu de son influence. Dedans, les moi, les toi de Nathalie Sarraute s'agglutinent et s'affrontent. Fermer les écoutilles, pour l'instant, il n'y a que cela à faire.
dimanche 20 janvier 2013
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2 commentaires:
oui, peut-être ou alors les ouvrir et regarder ressentir écrire et noter ce qui, le plus quotidiennement, fait sens, trace ou mémoire... la nage, comme l'écume et le sillage (on te suit)
ça reviendra sans doute
mais pas là
merci de ton soutien
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