Sur
la banquette, devant les étagères de bottes, de sabots, de
ballerines, devant les femmes qui ôtent, essayent, regardent,
généralement une jambe en l'air, à celle qui s'assoit on ne
demande rien. Elle
peut faire autre chose, ouvrir un carnet, noter ce qu'elle voit sans
se cacher : c'est aussi légitime que de quadriller le sous-sol,
essayer ces chaussures que personne n'achète. Liberté de la foule,
de l'invisibilité ? Non : liberté du luxe. Ne jamais froisser la
cliente.
samedi 2 juin 2012
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