Sur la plaquette de la manifestation, sur la gazette du 19e, et encore ici ou là, c'est écrit : dans le cadre de Mon expo en vitrine, le 10 novembre prochain à 19 heures je ferai une lecture-projection de photographies à la librairie Texture, laquelle possède un site on ne peut plus minimaliste que voici.
(si j'ai trouvé un projecteur à temps, bien sûr)
Ce ne sera pas la première fois : j'ai déjà proposé une lecture-projection au 104 (avec extraits de Fenêtres) et à la Bellevilloise (avec montage de textes écrits pour l'occasion). Mais là j'avoue que tout est encore flou, que le temps qui me sépare de cette soirée me paraît à la fois long et court, que... bref.
Mon idée de départ, lorsque j'ai accepté de participer, fut de prendre pour point d'appui le thème de l'exposition, tout simplement : La photo joue autour du bassin de la Villette. Le canal de l'Ourcq, près duquel j'habite, m'intéresse en effet depuis longtemps. Lorsque j'étais en résidence au 104, l'an dernier, j'ai eu l'idée d'écrire un texte consacré au trajet qui mène de chez moi au 104 : Au 103 bis (ou Le 103 bis). De l'un à l'autre, le canal, lieu de passage ou d'évitement... Un texte lié à terme à Fenêtres - je l'espère, du moins.
Cependant, le 103 bis est encore balbutiant. Et possède pour l'instant un ton vaguement comique qui me déroute un peu, il faut avouer... Sera-t-il prêt le 10 ? Mystère.
Depuis, j'ai découvert que la plaquette, la gazette, les sites avaient annoncé, de toute façon, que la rencontre porterait sur Franck. D'accord, très bien, évidemment : tout ce qui peut aider à défendre ce livre si important pour moi, je l'accepte. Rien n'empêche de lire des extraits du livre et de projeter des photographies de la ville haute, d'y ajouter des images qu'on ne trouvera pas sur le site, d'autres qui n'apparaîtront que plus tard, etc. Bien sûr. Exit le canal, alors, et tant pis.
Mais j'aimerais bien faire un doublé 103 bis/ Franck, quand même... (enfin peut-être) (disons que ce soir j'en suis là)
Dans ce cas, les textes seront-ils compatibles ? Et si je m'aperçois que non, aurais-je envie d'abandonner le 103 bis ? (non) (d'autant que la librairie Texture est située au centre du trajet : ce serait dommage de ne pas en profiter).
Bref : le sujet de ce billet, ce sont des questions qui ne concernent personne, que je ne pose à personne, remettant sans cesse les réponses au lendemain...
(à moins que la solution ne se trouve là, dans ce mouvement vers le lendemain ?)
Entre temps, pour que ce soit plus drôle, Dita Kepler s'est invitée dans le débat. Mon 103 bis, plus simple qu'elle en apparence, n'a pas l'air de lui plaire. D'ailleurs elle bloque le processus, m'empêche de l'écrire. Mais qu'elle le sache : moi aussi, en ce moment, je la considère avec soupçon. Je ne sais pas ce qu'elle trafique, quelle direction elle prend, mais je ne suis pas sûre que ce soit joli-joli...
(et dans tout ça je ne parle pas des oloé)
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