Après avoir été annoncé à plusieurs reprises (au point qu'au début de Franck, sur la fameuse page "Du même auteur", il est indiqué, paru en 2010 !), mon prochain livre arrive : Des Oloé, espaces élastiques où lire où écrire sort en effet lundi 23 mai aux éditions D-Fiction.
Petit rappel des faits : il s'agit d'un livre numérique, disponible en version pdf et epub, avec photographies et liens, né au départ d'une proposition du site Mélico (Mémoire de la Librairie Contemporaine). En 2010, chaque mois, durant neuf mois, j'ai écrit un texte consacré à ces endroits "où lire où écrire" que sont les bibliothèques, centres d'animation, jardins, terrasses, trains, cafés... Les accompagnaient quelques lieux éphémères (installations, expositions) et d'autres, non destinés à ce type d'activité : rue, salle d'attente d'une antenne de la préfecture de police...
Hélène Clemente, de D-Fiction (mais pas seulement), a eu alors l'idée de les réunir pour en faire un livre, différent de ce que l'on peut trouver sur Mélico. Les neuf textes y sont, maquettés autrement. Ils sont précédés d'une introduction que j'ai lue lors du festival Hors Limites à Montreuil le 8 avril dernier, suivis d'oloé inédits (Béthune, Berlin, Montreuil, Jourdain pour aller vite). A mi-parcours, on retrouve un texte que j'avais écrit lors des vases communicants avec Piero Cohen Hadria, qui fut avec Hélène l'un de mes hôtes de Mélico (les choses sont bien faites, n'est-ce pas ?). Et c'est Juan Clemente, grand ordonnateur de la Ville haute (pas seulement), qui s'est occupé de la conception graphique. Evidemment, d'abord et avant tout, merci à eux.
Et sinon, à part ça, les Oloé, qu'est-ce que c'est ? Une sorte de journal de bord sur deux ans, de quête du lieu où écrire, d'arrêt sur images, une collection de photographies de chaises, traversés par les textes en cours (Franck, Dita Kepler...).
Un amour/désamour de la ville. Une tentative de réappropriation. Le désir de rester libre, surtout.
J-3 : je vais essayer de poster quelque chose ici chaque jour pendant une ou deux semaines pour accompagner cette parution.
A demain, donc, si je tiens mes promesses...
(ps : au fait, je ne mets pas de s à oloé au pluriel par pur snobisme ; on fait absolument comme on veut)
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