"De la place du Combat partent la rue Velpeau, l'avenue Mathurin-Moreau, la rue de Meaux, la rue Louis-Blanc et la rue de la Grange-aux-Belles ; c'est une étoile de rue coléreuses, malgré l'oasis proche des Buttes-Chaumont et la descente pacifique entre des chantiers de camionneurs et de murs d'hôpital vers les plans d'eau du canal Saint-Martin. Comme il y a presque toujours des réunions syndicales avenue Mathurin-Moreau en haut des escaliers du n°8 et au fond de l'impasse du 33 de la rue de la Grange-aux-Belles et qu'on est aux confins des quartiers les plus ardents de Paris depuis les coups de fusil et les cris de la Commune, on y trouve des paquets bleus d'agents à la sortie du métro Combat, devant les grilles de la Bellevilloise et à la petite porte de Saint-Louis, où ils ont l'air de guetter la sortie clandestine des morts : c'est un territoire triste mais exaltant pour tout homme qui peut entrer librement dans l'impasse de la Grange-aux-Belles et monter les marches de ciment de l'avenue Mathurin-Moreau".
Paul Nizan, La Conspiration, XXI, 1938, Folio, p.253, trouvé dans La Bellevilloise (1877-1939), Une page de l'histoire de la coopération et du mouvement ouvrier français, sous la direction de Jean-Jacques Meusy, Creaphis, Paris, 2001.
(la place du Combat est aujourd'hui la place du Colonel Fabien ; quant à la rue Velpeau, elle se trouve dans le VIIe, du côté du Bon marché, étrange...)
Paul Nizan, La Conspiration, XXI, 1938, Folio, p.253, trouvé dans La Bellevilloise (1877-1939), Une page de l'histoire de la coopération et du mouvement ouvrier français, sous la direction de Jean-Jacques Meusy, Creaphis, Paris, 2001.
(la place du Combat est aujourd'hui la place du Colonel Fabien ; quant à la rue Velpeau, elle se trouve dans le VIIe, du côté du Bon marché, étrange...)
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