l'horloge de la gare de Chartres

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dimanche 2 juillet 2017

Décors dehors



Tandis qu'Agnès Varda et JR présentent leur Visages villages un peu partout (ci-dessus une image de la scène que je garderai le plus sûrement en mémoire, où la dernière habitante d'un coron est saisie par le portrait hommage qui est fait d'elle), mon Décor Daguerre progresse, certes à une autre vitesse, mais tout de même un peu. On le retrouve chez Diacritik, où Christine Marcandier, qui m'avait longuement interrogée pour le précédent, Décor Lafayette, y voit cette question posée : Qui suis-je ? "dans tous les sens du verbe".
Ce qui m'a fait le plus plaisir, je crois, c'est que pour elle, la réponse à mon interrogation initiale (Ce récit va-t-il pouvoir se dérouler de façon linéaire ? Non, il n'y aura pas moyen) est légitime, et même souhaitable. Avant de trouver mon éditeur, j'ai eu du mal à faire comprendre mes choix, ai parfois reçu des réponses tellement... disons, énigmatiques, que je suis d'autant plus contente d'être  comprise aujourd'hui. 
Ce n'est pas que ces arguments m'aient fait douter en termes d'écriture : je sais exactement ce que je veux faire et pourquoi je le fais (pardon pour le côté un peu "asséné" de cette phrase, au passage, mais enfin c'est ça !). Christine Marcandier parle, à propos de DD, non pas de roman, mais d'installation, et même de désinstallation. Installation - désinstallation - réinstallation autrement : il y a vraiment de ça en effet, et j'y pensais en écrivant. Merci à elle d'aller voir, chaque fois, au-delà de la surface, de saisir ce que la forme met vraiment en jeu...












Un autre article est paru également sur le blog de Daniel Lebordais, qui avait déjà défendu Franck et Décor Lafayette. Il y parle à la fin de résistance poétique et, forcément, j'y trouve mon compte aussi. Grand merci à eux, donc. Même si, comme je le disais, je ne compte pas m'arrêter en chemin, ces regards m'aident à tenir, m'allègent, accompagnent l'élan.

Quant à mon Décor, il va voyager un peu ces prochains mois : de l'automne au printemps, je vais être invitée à en parler à Bordeaux, à Paris, à Nanterre, à Clermont-Ferrand et sans doute, je l'espère, en Seine-Saint-Denis où il se passe en partie.
En attendant, je tenterai de vous donner des nouvelles de la Côte d'Azur en août, où je vais, eh oui, mener à nouveau des balades littéraires pour le compte de la CCAS. Une tournée de huit jours à Six-Fours, Le Brusc, Bormes-les-Mimosas et la presqu'île de Giens. J'espère rapporter sons, textes et images, sur le modèle de la page de Mandelieu. Voici le programme :


















Ce que je propose est un peu particulier, différent de ce que font les autres auteurs invités, et je me demande bien comment ça va se passer ! 
Suite au prochain épisode, toujours... A bientôt.