l'horloge de la gare de Chartres

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samedi 24 septembre 2011

Crossroads/14










Hier soir, c'était donc lecture croisée avec Thierry Beinstingel à Montreuil autour de Franck. Ce matin, Piero Cohen Hadria y consacre un article (cliquez sur la photo ci-dessus pour y accéder) (puisqu'il retouche les images jusqu'à m'affubler d'une robe rose, je passe au noir et blanc, il n'y a pas de raison !).
Qu'est-ce qu'on retient d'une lecture en public, le lendemain, au-delà de ce qu'on a pensé, ressenti, sur le moment, durant les heures suivantes ? (elle s'est bien passée, la question n'est pas celle-là) Une nuit à réfléchir : ce seraient toujours les mêmes choses qui hantent ? 
quel besoin d'aller jouer sa peau à chaque fois ?
Je cherche chez les autres ce qu'ils disent de l'après, mais ça reste confus.
Souvenir d'une lecture la semaine précédente, Décor Lafayette devant les bibliothécaires de Montreuil, pour leur montrer un peu ce que je fabrique chez eux en dehors de : manger à la cantine, monter et descendre des marches, me connecter, rire, emprunter des livres. La peur de lire à nouveau un texte en cours (principe du 104 à l'époque de ma résidence) ; le fait que ça déstabilise moins, finalement, que le montage structuré d'hier soir.
le contenu n'est pas le même, dira-t-on
quand c'est très structuré on croit s'inquiéter moins ?
(ne pas voir là-dedans un jugement de valeur, quel qu'il soit)
Décor Lafayette très structuré aussi
(une illusion peut-être)
pas de réponse, en fait
Ce qui se croise en ce moment : Franck "à cause" de cette lecture d'hier et de l'édition prochaine de Douze façons de plus de parler de toi chez publie.net ; Décor Lafayette, chantier principal ; Tu n'es jamais seul/e dans la nuit, texte à paraître le mois prochain aux éditions Antidata ; Au 103 bis, parce qu'extraits à choisir pour d'ici là 8 : d'ici là, justement, parce qu'avec Joachim Séné nous présenterons la revue au salon du même nom le 15 octobre prochain ; la ville haute qui cahote ; les Oloé, parce qu'en écrire un de plus pour les vases communicants ; et Dita Kepler, qui porte actuellement une robe rouge.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

tu sais quoi ? on se dit : mais quel besoin ont-ils, ces auteurs,d e se mettre ainsi en danger (en scène, n'est-ce pas), leurs textes ne se suffisent-ils donc pas à eux-mêmes ? On se dit : quel courage quand même ces gens, là, deux jambes deux bras tête et corps là à lire sa propre prose (et en effet il y a quelque chose comme le métier qui vient); et on se dit ensuite : c'est sans doute la meilleure manière de faire avancer le bazar virtuel : se voir et s'entendre. Encore bravo.

Anne a dit…

Oui, vraiment, il y a quelque chose de cet ordre, d'accord avec tout (la scène, faire avancer les choses de cette façon)(enfin avancer, on ne sait pas, mais ça fait corps avec l'écriture).
Et merci...

Anne a dit…

deux bras deux jambes
suite ici, tu vois :

http://www.tierslivre.net/krnk/spip.php?article1219#forum9748

Anonyme a dit…

oui, je lis ce journal-là, mais et le spa tu arrêtes ? :°))

Anne a dit…

"journal de la thalasso", ça me paraîtrait bien, aussi ;-)