l'horloge de la gare de Chartres

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samedi 14 février 2009

choses à dire à propos du 104










Le 104 s'écrit CENTQUATRE ou centquatre.
Côté Riquet, le 104 est situé 5 rue Curial.
Le 104 est ouvert tous les jours mais venez un lundi matin : une gare pour vous seul.
Le 104 dispose de deux halles : une chauffée et vide ; une en plein vent où tout le monde se croise.
Le 104 dispose d'un jardin, de deux cours anglaises, d'écuries, d'un nombre incalculable de toilettes à portes roses (royaume du silence).
La photographie ci-dessus n'a pas été prise au 104.
Le 104 aime les néons blancs et les néons de couleur, qui s'appellent d'ailleurs des fluos.
Le 104 aime les escaliers de béton dans lesquels est écrit escalier (en un nombre de langues conséquent).
Le 104 aime le verre.
Dans les sous-sols du 104, des tuyaux de la vapeur une tension permanente.
A droite des écuries, une porte sans poignée.
Sur les côtés, des miroirs appelés sorcières.
Le 104 apprécie qu'on le transforme, qu'on le métamorphose, mais généralement il domine.
Personne au 104 ne connaît le 104 en entier.
Personne au 104 n'aime l'expression lieu de détente et de convivialité mais personne ne l'a renommé.
Le lieu de détente et de convivialité est très difficile à trouver.
On pourrait dormir au 104 même dans les placards vue la place.
Quelquefois au 104 on tombe sur un rideau de scène, noir, seul, qui ne cache ni ne montre rien.
Le 104 consomme énormément de clés, de badges. Personne ne semble avoir les mêmes.
Le 104 est froid et austère et c'est encore tout le contraire.
Le 104 vous prend de l'énergie.
Le 104 vous imprime sa marque.
Comme je l'ai déjà dit ici, on s'y attache violemment.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est vraiment un lieu bizarre et toute cette humanité qui y oeuvre comme s'il n'avait jamais été en ce lieu autre chose que de hautes préoccupations artistiques et contemporaines...
PdG (:°))

Anne a dit…

PdG après PdF ? Excellent !
lieu étrange, c'est certain, traversé de nombreux courants...

Anonyme a dit…

ta photo a ce don fantômatique que, sans doute, en se promenant comme tu le fais au sans 4, on ressent par la présence de ceux qui y transitèrent... J'adore ça.
PdJ (ah merde, c'est déjà pris, ça...!)