l'horloge de la gare de Chartres

l'horloge de la gare de Chartres

mercredi 6 juillet 2011

En ligne, hors ligne, etc.















(celui-ci est un faux oloé)



















(celui-là aussi)

Ecrire à Montreuil, écrire à Paris, et ailleurs peut-être ces prochaines semaines c'est travailler en ligne, hors ligne, en alternance, le hors ligne s'inscrivant dans ce Décor Lafayette qui avance, dans un texte sur la nuit pour lequel j'ai dormi ici, tandis qu'en ligne apparaissent ou se cachent d'autres choses, Chambre close des vases co, Juste avant d'ici là, journal de publication de Franck qui survient de temps à autres, version audio du même qui se poursuit quand je peux, dont la prochaine mise à jour aura lieu vendredi matin.

J'aime que certaines choses soient lisibles tout de suite (il y a un trop tard, sinon) et que d'autres attendent (le début des Oloé a été écrit il y a plus de deux ans, et c'est aussi le cas de Décor Lafayette). 
J'aime mener plusieurs projets de front ET me concentrer sur un seul.
J'aime qu'un avatar travaille à ma place et que ce que je fabrique prenne plusieurs formes. 
J'aime lire à voix haute, chanter, chuchoter, ne rien dire
et écouter les autres, et les lire silencieusement.
J'aime et n'aime pas qu'on me raconte des histoires.
J'aime ne pas comprendre (pas toujours).















(celui-là n'est toujours pas un oloé, aurait peut-être pu)
(mais je ne sais plus du tout où il se trouve)

mercredi 29 juin 2011

A quoi ressemble d'ici là ?

d'ici là 7, sur iPad, ressemble à ceci :



une vidéo de Pierre Ménard, que l'on peut retrouver sur son site, Liminaire, sur la page dédiée à ce dernier numéro en date de la revue.

vendredi 24 juin 2011

d'ici là 7

















d'ici là (sans majuscules) est un si beau titre de revue que le prononcer avec son numéro (n'importe lequel) est beau également


d'ici là 7 est sorti !

et l'on y trouve des textes, images et sons de 

Michel Brosseau, Daniel Cabanis, Cali Rezo, Nicolas Carras, Anne Collongues, David Christoffel, Charles Dionne, Samuel Dixneuf, Michèle Dujardin, Claude Favre, Jean-Yves Fick, Stéphane Gantelet, Christophe Grossi, Maryse Hache, Déborah Heissler, Sabine Huynh, Louise Imagine, Christine Jeanney, Stéphane Korvin, Sergey Larenkov, Christian May, Pierre Ménard, Juliette Mézenc, Gréogory Noirot, Isabelle Pariente-Butterlin, Julien Pauthe, Charles Pennequin, Cécile Portier, Daniel Pozner, Mathieu Rivat, Éric Rondepierre, Christophe Sanchez, Joachim Séné, Jean-Pierre Suaudeau, Jérémy Taleyson, Florence Trocmé, Guillaume Vissac, Voxfazer.

(petit rappel : sur ce que j'y ai fait voir ici)

Bravo à Pierre Ménard, une fois de plus...

mercredi 22 juin 2011

annuaire des labyrinthes

"Vous passiez un temps fou à ces entrechats, Treize et toi, et Fichaoui, et Judith, et tous ceux qui s'occupaient à la Cause des coups tordus, zigzaguant à travers Paris comme des passereaux affolés, tenant à jour votre annuaire des immeubles à double issue, entrant par une porte sortant par l'autre, sautant des métros au moment où les portes se refermaient, traversant coudes au corps les grands magasins ou les gares aux heures de pointe, pour aller d'un point à un autre la ligne droite était interdite, le labyrinthe était votre spécialité, vous déplacer était une activité qui requérait pas mal de patience et d'imagination."

Olivier Rolin, Tigre en papier, page 179

mardi 21 juin 2011

Juste avant d'ici là



















En attendant la parution du septième numéro de la revue d'ici là (qui ne saurait tarder et dont on peut déjà trouver ici la bande-son), quelques indications concernant le texte que j'ai proposé à Pierre Ménard, intitulé Juste avant
Il s'inspire d'un film de Marion Vernoux, Rien à faire, sorti en 1999 et dont voici la bande-annonce.

Le thème du septième numéro se fonde sur une citation de Vladimir Nabokov : « Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe pas » | Vladimir Nabokov, Partis pris. 

Bien sûr, le film, dont les protagonistes sont au chômage, parle du temps passé à attendre un emploi qui ne vient pas, ou difficilement, à remplir les temps morts tandis que les autres travaillent. Mais pas seulement.  
C'est aussi ce temps qui s'étire, se rétracte, l'affolement dans l'accélération lorsqu'on se retrouve face à un autre dont on ne supposait rien, n'espérait rien et qui vous devient sans prévenir indispensable. Présence, absence tout aussi problématiques dans des vies par ailleurs construites. Est-il possible de maîtriser ce temps, soudain neuf et saturé de signes ? Non, semble-t-il  : il n'y a "rien à faire" pour avoir encore l'illusion de conduire le jeu...

lundi 20 juin 2011

Fenêtres de rue Lafayette


























































































et derrière chacune d'elles un homme à (d)écrire

mercredi 15 juin 2011

Belleville, Tigre en papier

"Maintenant tu descends la rue de Belleville, comme entraîné par la pente ZHEN FA TRAITEUR ASIATIQUE BOUCHERIE DES BUTTES TRIPERIE CINQ A SEC BIJOUTERIE PLAQUE OR ET ARGENT MASSIF FROMAGER FRUITIER le ciel est entre jaune et rose on dirait une tranche de foie gras, perles de pluie sur le pare-brise des voitures, BISTROT BAR A VIN BUFFET FROID LA CAGNOTTE AUX JARDINS DE FRANCE LE DRAGON GOURMAND TRAITEUR ASIATIQUE CARLA CHAUSSURES BOUCHERIE HALLAL un torse d'homme en plâtre avec un slip rayé noir et blanc dans la vitrine d'une pharmacie t'évoque, mais alors très confusément, un passage très tordu d'un roman de Nabokov, est-ce que ce n'est pas Le Don ? de toute façon tu ne te souviens plus et d'ailleurs tu n'avais pas compris grand chose, de ça tu te souviens, CONSOMMEZ DE LA TRIPERIE FAITES DES ECONOMIES."

Olivier Rolin, Tigre en papier, Le Seuil, 2002