l'horloge de la gare de Chartres

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jeudi 9 avril 2009

Villa Arpel : à 19h, on inaugure...

Sans blague, panne de batterie, pas de photo : vous ne verrez pas ici, pas ce soir en tout cas, la fontaine-poisson, les dalles du jardin, la cuisine de madame Arpel, les hublots qui s'allument, le livre du neveu, le fauteuil jaune, le sofa vert, l'escalier qui ne mène à rien.

Pas de chance, hein ?

Sauf si vous passez au 104 bien sûr.

A 19 heures, en tout cas, croyez-moi sur parole, tout était prêt : jardin, villa, portail, garage, meubles et accessoires. Comme on ne peut pas entrer dans la maison (frustration générale) lorsqu'on est petit on saute, on se hisse pour apercevoir des fenêtres le bureau du neveu, son manuel de sciences naturelles... Et l'on s'aperçoit que les hublots, illuminés à intervalles réguliers, ne sont au fond que deux néons. C'est l'arnaque, dit le petit. Eh oui, c'est ça : les décors, c'est l'arnaque !

Villa Arpel, montage, J4, 11 heures du matin

Comme prévu, le jardin a bien avancé, et quelques graviers colorés, égarés, donnent des envies de collection : on glane.



























Derrière, devant, sur les côtés : escalier à peindre ; plantes à faire grimper ; portail qui se monte...



























Puis : arrivée de la voiture. Le dos tourné cinq minutes de trop : elle a dû passer par Aubervilliers, on n'a rien vu venir.





















Autour, tout le monde y va de son pronostic : seront prêts ? Ne seront pas prêts ? A l'intérieur de la maison, des bâches, un escabeau. Rien de plus, on dirait...





















Et moi, pour me justifier d'inspecter les travaux en cours : Oui, j'écris un livre sur les décors, alors, forcément, vous comprenez... ben voyons !

mercredi 8 avril 2009

104, Mon oncle : deux minutes de villa Arpel

Un bon mal de dos m'ayant éloignée du 104 aujourd'hui, impossible de dire en images la suite du montage de la villa Arpel - je sais juste que le jardin est terminé, et j'espère bien photographier la fin des travaux demain. La villa doit être totalement prête pour 19 heures.

En attendant, voici la scène que je racontais hier à qui voulait l'entendre :

mardi 7 avril 2009

Villa Arpel, montage, J2










Deuxième jour du montage de la maison moderne de Mon oncle. Ce qu'on remarque tout de suite ce sont les rouleaux de pelouse déroulés (hier, ils s'entassaient sous les cartons).

























Le gravier, bientôt, fera sensation. Ce qu'on a du mal à repérer, petite troupe derrière les grilles, c'est l'avancée des travaux : quand certains éléments du décor, qui nous semblent basiques, sont encore à terre, un commence à étaler de petits cailloux roses dans de fausses allées.
















































Le 103 bis s'invite dans l'histoire, tandis que je raconte des extraits de Mon oncle à deux agents du 104 (d'autant moins de mérite que j'ai revu le début hier - il faudrait une projection dans la halle Curial, bien sûr) : une dame qui vit à Botzaris nous avise, se plaint du trajet compliqué pour venir ici qui l'oblige à prendre la voiture. Je lui sors la carte 7bis/7 (traduisez : Botzaris-Louis Blanc par la ligne 7 bis, puis Louis Blanc-Riquet par la 7). Elle en est fort contente. Impression d'avoir fait mon boulot, c'est drôle...



lundi 6 avril 2009

Villa Arpel, montage, J1

Ils ont commencé vers 9 heures, paraît-il. Vers 2, voici ce que ça donnait nef Curial :









Sur le côté à droite, fausses haies, gravier rose :












et surtout, stars de la villa, bientôt stars de ce blog, les hublots !









A peine le temps de suivre un stage de l'Ircam et deux heures plus tard :












Sur le côté de droite, toujours, deux fenêtres ; de face maintenant 2+ 2 hublots alignés.





















Enfin vers 19h, quand le chantier vide laissait le loisir d'y aller voir de plus près


















villa en bonne voie, portail à terre












faux escalier en haut duquel personne ne montera.












Et les hublots, bien sûr, vus de derrière.

dimanche 5 avril 2009

104 : disparition du banc




































Un matin nef Curial on arrive et le banc à lumières, tentacules, échappées vertes de Sébastien Wierinck a disparu. Assises multiples, rondins sous les fesses dont la rigidité n'invitait pas à y rester des heures mais permettait d'oser s'y allonger, observer la verrière (le ciel), se cacher dans un creux... plus rien. Le banc reviendra-t-il ? A-t-il migré définitivement ? A force on ne sait plus : de l'extérieur certains accusent le 104 de vide mais il s'en passe tant que pour tenir le compte...









Curial déserté attend Mon oncle et sa villa Arpel.
Banc est
fictif.

samedi 4 avril 2009

Tu lis quoi ?






































Lus ou relus ces derniers temps, et le plaisir de juxtaposer, ici, les titres et les couvertures (cliquez dessus).

Par ailleurs, me dis qu'il faudrait vraiment se remettre à l'anglais : même pas au courant qu'un roman postume de Janet Frame, Towards another summer, écrit en 1963, était paru en 2007 en Nouvelle-Zélande.