l'horloge de la gare de Chartres

l'horloge de la gare de Chartres

dimanche 11 mars 2018

Semaine #10 avant, arrière, accueil et hasards



















Lundi, mardi Ce manuscrit terminé, c'est si fort, comment redémarrer ensuite ? Il y a Bruits qui titille, ce qui est parfait. Mais encore ? Il y a les mails, les messages en retard, l'organisation qui doit reprendre. A ce propos, justement, comment mettre en place la relecture de VF, qui va être longue ? Se décider pour une heure par jour, ou plutôt deux demi-journées par semaine, ce qui aurait l'avantage de ne pas obnubiler constamment ? Je ne sais pas encore. En attendant, répondre aux mails, donc, et préparer le prochain atelier à la Vallée aux Loups, la lecture pour les dix ans de publie.net, le festival de Clermont-Ferrand qui se profile, la journée du vendredi à Chartres... 
Sauf que. Virus. Au lit, au ralenti. 

A noter : Magali Albespy parle de la pratique de danse et d'improvisation qu'elle a mise en place à partir d'un texte de John Cage et à laquelle je participe parfois sur cette page. Elle fait aussi un peu de place sur son site à Volte-face (dont c'est la toute première trace écrite en dehors de ce blog, même si le texte vient d'ici !).

En ce début de semaine, même si je ne suis en rien efficace, je prête attention à ce qui se présente : cette vidéo des bruits et sons chez Varda apparue brusquement en ligne, ou encore le bruit, la musique de mes 18-20 ans présents dans la Fabrique de l'Histoire, sur France Culture (tout ce que je n'ai pas nommé dans Cowboy Junkies ni Franck et pourtant s'y trouve secrètement).



Mercredi Impression que ça patine, même si je prépare les 36 secondes, liées à la lecture que nous ferons, avec Virginie Gautier et Joachim Séné, pour les dix ans de publie.net, et envoie quelques mails. Pour Clermont, je veux voir si la vidéo de Fenêtres, âgée de 7 ans, pourrait être projetée pendant que je lis le texte. Mouais. Pas sûre que ce soit l'idée du siècle d'associer les deux.
C'est un peu la journée des retours en arrière, de toute façon, en ce qui me concerne : relecture de livres, mise à jour de ma fiche pour la MEL (qui date, vraiment !), retrouvailles avec cette vidéo de la ligne 2 (tant de changements depuis).
Voilà, en attendant : la rubrique 36 secondes sous influence de la soirée publie, est prête, hop, c'est déjà ça.

Jeudi Préparations diverses, suite. Samedi, un hasard : l'atelier que je mènerai à la Vallée aux Loups samedi sera consacré aux bruits, aux sons, à l'écoute du monde et il aura lieu en même temps que l'atelier sonore mené par Joachim Séné à la bibliothèque François Villon, à Paris. Contrairement à Dita Kepler, je n'ai pas le don d'ubiquité, ne pourrais y être, me concentre donc sur ce que je dois faire, mais tout cela est porteur, au moment d'entamer Bruits...
Au début de la séance, je ferai travailler les participants à partir d'une courte pièce de théâtre, Le Bruiteur, de Christine Montalbetti, parue récemment. Et ensuite ? J'ai une idée mais voilà que je tombe sur cet appel



qui, par ricochet, m'invite à écouter



reportage sonore où l'anarmorphose est convoquée... bref.
Avec Virginie Gautier, nous travaillons sur les textes choisis pour les dix ans de publie. Le soir, je vais l'écouter lire des extraits de Marcher dans Londres en suivant le plan du Caire, y retrouve des amis. Soirée douce...













Vendredi Journée à Chartres, à découvrir la médiathèque, qui me plaît tout de suite (j'en reparlerai, je pense) ; à suivre le spécialiste de la ville Michel Brice dans le quartier de la cathédrale, à imaginer avec lui les bruits du Moyen Age ; à rencontrer Nicole et Lucien Giraudo, qui s'occupent des expositions de la galerie de l'Esperluète et du festival Jazz de mars, lequel débute le lendemain. Ils sont en train d'accrocher des photos de musiciens issues de la collection de Francis Paudras dans l'espace où se tenait plus tôt l'exposition Bernard Plossu et où Magali a dansé.














Avec Olivier L'Hostis, nous visitons ensuite le chantier de la gare, en pleine rénovation depuis un moment, allons admirer en particulier la constellation des voyageurs, vitrail que l'artiste Jean-Paul Albinet réalise autour de l'horloge du bâtiment, de laquelle partent ou convergent des motifs ronds d'une couleur particulière, le jaune d'argent. Jean-Paul Albinet nous explique qu'il l'a choisi parce qu'il est présent dans les vitraux du Moyen Age, dont ceux de la cathédrale, si je me souviens bien. Nous sommes invités à regarder le vitrail du couloir qu'emprunteront les voyageurs pour passer sous les voies, terminé par un escalier qui donne dans le hall : nous imaginons comment, un jour de soleil, l'horloge, les motifs du vitrail leur apparaîtront, illumineront cette entrée (Bruno Loire nous précise que cela devrait permettre une lumière diffuse, non un ensemble de ronds projetés comme on pourrait le croire). Nous prenons des photos, mais nous engageons à ne pas les diffuser (le chantier est pour l'instant interdit au public, il faut attendre l'inauguration). Ce qu'il me semble, à moi, c'est que grâce au vitrail, à sa couleur, à son rayonnement, l'horloge donnera aux voyageurs la sensation de les accueillir. Simple impression dans le gris de ce jour, mais forte.













 (voici, tout de même, l'horloge du côté de la façade extérieure, que tout le monde voit)

Bruits est un projet minuté et, pour cette raison, toute horloge m'intéresse. Je prends en photo celles que je croise depuis le début de l'année - on en voit déjà quelques exemples  au fil de ce semainier. Disons que celle de la gare, dont j'ai pu découvrir les coulisses par hasard, tiendra peut-être une place particulière.

Le soir, c'est le début du Printemps des poètes à la librairie, où est invité Denis Ferdinande, rencontre organisée par Christophe Esnault qui lit également, ou plutôt fait lire au public, des textes parus à L'Atelier de l'agneau.  Il nous présente pour finir la chaîne Youtube qu'il anime, Le manque. On y voit des "haïklips" et des clips un peu plus longs dont Mourir à Chartres, autre façon de voir la ville - c'est vrai qu'une soirée, ici, commence à 18h et finit à 19h30, il faut le savoir !















Samedi Retour à la Vallée aux Loups pour le septième atelier, et début de printemps dans le parc. Je commence à réaliser que c'est bientôt la fin, qu'il ne reste plus que trois sessions. Cela aura été une belle expérience, heureuse, riche d'échanges. J'imagine déjà le souvenir qu'elle deviendra, ce qui n'a rien d'une anticipation nostalgique.
Patraque quand même depuis lundi, est-ce que c'est lié à l'énergie dépensée pour terminer VF la semaine dernière ? Mystère. En tout cas, pas envie que ça dure...

Dimanche Soleil. Bien envie de découvrir ce Lafayette Anticipations dont j'entends parler depuis longtemps - forcément, puisque le décor Lafayette est ma propriété !
Auparavant, je regarde à nouveau le diaporama "Trois classes trois villes" que j'avais réalisé pour accompagner l'écriture de Décor Daguerre en 2013 : s'y appuyer pour ma présentation à Clermont, oui, peut-être.

Sans cesse, des allers-retours, qui n'en sont jamais tout à fait.

*

La semaine prochaine, on devrait aller faire un tour du côté de Marne-la-Vallée, passer à nouveau une journée à Chartres, cogiter Marilyn (deux demi-journées par semaine, c'est décidé, après consultation de mes camarades Claire Lecoeur et Delphine Bretesché dans le métro post-lecture de vendredi !), prendre ou honorer des rendez-vous et enfin aller au Salon du livre (car il s'est engagé à #payersonauteur, n'est-ce pas ?).

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