l'horloge de la gare de Chartres

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mardi 26 novembre 2013

Dita est deux (ou trois) (ou davantage)















Je crois que j'ai commencé à penser à Dita Kepler en 2006, en même temps que les deux autres décors (Lafayette, Daguerre). C'est en tout cas ce que dit un petit journal de travail que j'ai retrouvé - moi, j'aurais parié sur 2009, époque où je me trouvais en résidence au CentQuatre, ce qui prouve bien la constance, l'inconstance de la chose...
(les trois imaginés au même instant, ça oui, par contre, c'est certain)














Dita Kepler n'est pas, au départ, destiné à être publié (sauf ici). Plutôt à être lu en public, hop, one shot, des passages différents à chaque fois et on oublie jusqu'à la prochaine (quatre ans d'écart entre chaque lecture, à ce jour, je ne pense pas abuser !).
Sauf que : je n'ai pas vraiment décidé d'opérer de cette façon dès le début, ce sont plutôt les circonstances qui m'y ont poussées - le texte, que j'écris en fonction des lieux où je me trouve en résidence, demeurait fragmentaire, éclaté, et je n'avais pas très envie de regrouper les éléments de façon artificielle... Surtout, je voulais conserver un espace de liberté, hors publication.










Et puis, je l'ai déjà dit ici : lors des dix ans de remue.net, avec Thierry Beinstingel (ci-dessus), nous avons lu un texte croisé dans lequel je parlais de DK, indiquant que l'on pouvait s'en emparer, ce que fit Pierre Ménard (ci-dessus) sur Twitter. Quand je m'en suis aperçue il m'a donné les clés du compte. J'ai écrit par séries de trois ou quatre tweets durant un an et demi, dans une assez grande confidentialité : le texte était accessible, cette fois, non dépendant de ma voix.
Et puis, Joachim Séné (ci-dessus) a codé, transformé le texte de Twitter pour remue. La boucle était bouclée ? Non. Comme dirait un/e autre Dita Kepler (il se reconnaîtra) : on continue...













Tout le monde peut venir (et donc bienvenue, la prochaine fois, à François Bon s'il veut :)

*

Photos, par ordre d'apparition : 

- prise par Arnaud de la Cotte à Rezé, avec Joachim Séné (mais nous sommes en train de lire un croisement C'était / Fenêtres)
- prises par Pierre Cohen Hadria à Montreuil, avec Pierre Ménard puis Thierry Beinstingel (mais nous lisons respectivement des extraits des Lignes de désir et de Autour de Franck)
- avatar de Dita Kepler sur Twitter dessiné par une des filles de Pierre Ménard

Ainsi Dita Kepler est loin d'être toujours moi, comme on le voit. 
D'ailleurs en ce moment, nous sommes plutôt comme ça : 





















(avatars facebook et twitter : merci à Jessica Maisonneuve pour le portrait rouge au pochoir trouvé sur un mur)

3 commentaires:

André a dit…


Tout le monde peut venir, donc, c'est bien ce qui est dit, j'ai bien compris? (et pas seulement François Bon, alors...franc, généreux et chaleureux sourire)

Anne a dit…

en effet
(il faut juste avoir du bruit dans la tête et être mue par un désir sans nom :)

Anonyme a dit…

mue, mue, tu en as de bonnes, toi... (genre) (ahahah)