l'horloge de la gare de Chartres

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jeudi 6 décembre 2012

vent et pluie










































































































on pourrait ainsi dire

sommeil sous la contrainte le taire et s'extirper descendre l'avenue monter dans le métro trop tôt pour bien le lire froid et chaleur alternent au changement d'avant 2011 2 et 9 éveil et souvenir en station vont de pair les couloirs sont des quais sur le quai de Nation demeure l'ancien espoir que quelque chose advienne même si a tourné court enfin qui peut le dire

vente de fruits et de chants

demeurent les stations Paris et sa frontière savoir le 127 départ Croix de Chavaux air vif à la sortie nuit qui peine à me fuir et les pistes possibles cette rue ou telle autre trajet sous la contrainte droit devant par Fontenay leur tourner donc le dos et grimper dans le bus

plus de calculs
les minutes à revers

au carrefour Parapluies bien nommé voir venir cet ancien restaurant celui d'après concerts dans une vie d'avant micro paroles rythmes en rêver à nouveau

terminus La Paix un homme à la fenêtre au-dessus du tabac et deux heures plus tard il en est là toujours détailler bras croisés la passante du matin et dans le 127 elle ne sait plus choisir entre Paris Montreuil où s'arrêter enfin

Pluie et vent d'Abbas Kiarostami est l'un de mes livres favoris

mardi 21 avril 2009

Apparition du Merle

De merle, il n'y en avait qu'un jusqu'ici au 104 : noir et lustré comme il se doit (encore que), perché sur le toit côté 5, à tonitruer seul contre la rue - là j'invente, il entre dans le livre.

Depuis hier matin, apparition du Merle Moqueur côté Curial, librairie déjà connue des parisiens, ayant désormais une annexe dans le XIXe. De début janvier à ce jour, je ne sais combien de fois je suis passée devant les vitrines pour suivre la progression des travaux. D'abord à l'oreille, boutique cachée par de grands panneaux - essayer, du jardin, de deviner ce qu'ils faisaient, où ils en étaient. Puis un jour aperçu des lieux, de loin, de derrière la vitre, sol chocolat vite couvert de feutre pour ne pas l'abimer, premières étagères de bois clair.

Revoilà enfin ce sol somptueux qui donne le vertige, reflète le plafond dans une impression d'à l'envers, de creux, d'avancée vers les profondeurs - liée, tout aussi étrangement, à celle du flottement, de la marche au-dessus.


Librairie lumineuse, dont les grandes baies donnent sur une cour anglaise et laissent voir enfin quelques façades de la ville. Librairie pointue ET pour tous avec large place pour s'assoir, poésie et BD, théâtre, musique, essais and so, Albane Gellé mise en avant, Pluie et vent de Kiarostami, ou encore fort probablement (même si je n'ai pas vérifié), pour les 8-12 ans disons, mademoiselle Nini Patalo.












Le 104, quel que soit l'adjectif qu'on lui accole, n'a encore rien d'immédiat, tout le monde ici en convient. Le Merle Moqueur, lui, est évident tout de suite, comme s'il avait déjà une histoire (dans les lieux s'entend).

Pour ceux qui voudraient davantage de détails, voyez ici. Et comme le sol chocolat n'a rien donné côté image, il faut donc venir vérifier...

vendredi 19 décembre 2008

Pluie et vent













Pluie et vent, d'Abbas Kiarostami, préface de Christian Boltanski, Gallimard : J'ai trouvé votre cadeau de Noël avais-je commencé par claironner ce matin dans le titre de ce billet. Photographies prises de la vitre de la voiture dans laquelle Kiarostami monte lorsqu'il veut échapper à (s)on impuissance à affronter les difficultés de la vie réelle et décide de rouler sans savoir où il va ni où il dormira le soir. Pluie et vent qui métamorphosent le paysage, plongent dans un Sisley blanc ou un Turner gris (et tant d'autres, et tant d'autres choses) celui qui regarde et ne bouge plus.

sans parler de ces rouges :