En mai dernier, François Bon avait proposé aux participants de son petit journal de donner la liste des dix ou quinze livres qui les avaient marqués durant l'enfance et l'adolescence. J'avais répondu à l'appel en présentant sur ce blog un livre par jour. Parmi les titres choisis, il y avait Le Père Goriot, lu et honni à quatorze ans, comme on peut s'en rendre compte ici.
Ce qui est drôle, si j'en crois les statistiques données par Google, c'est que les gens qui viennent sur mon site sans lien, en tapant une requête dans le moteur, cherchent à une majorité écrasante des informations sur Le Père Goriot. J'imagine que l'oeuvre est toujours au programme et que ce sont des lycéens, surtout, qui passent sur ces pages. Alors comme ça, on a le droit de détester Balzac à quatorze ans ? Oui oui oui ! Et des années plus tard on passe l'été plongé dans Illusions perdues, vous verrez...
Et puis, Le Père Goriot, dont je possède toujours la version abrégée de l'époque sur une étagère, n'a pas dit son dernier mot. Depuis ce billet écrit en mai dernier je me dis que je devrais le relire, en entier cette fois. Or, au moment d'aller à la poste envoyer le kilo, 375 grammes qui m'occupe depuis trois ans, je tombe sur Le Monde, son Père Goriot gratuit. C'est un signe, forcément... d'autant que la préface est signée d'un de mes anciens professeurs de fac, Michel Lichtlé, à qui je dois pas mal de choses sans qu'il s'en doute : la découverte de Nadja et surtout une sensibilité à la peinture qui avant ses cours sur les Salons de Diderot me faisait complètement défaut. Mais on bifurque, là...
Et au fait, la deuxième requête tapée, selon Google, c'est quoi ?
Plâtre, bien sûr ! Tout cela est parfaitement cohérent, une fois de plus.
Ce qui est drôle, si j'en crois les statistiques données par Google, c'est que les gens qui viennent sur mon site sans lien, en tapant une requête dans le moteur, cherchent à une majorité écrasante des informations sur Le Père Goriot. J'imagine que l'oeuvre est toujours au programme et que ce sont des lycéens, surtout, qui passent sur ces pages. Alors comme ça, on a le droit de détester Balzac à quatorze ans ? Oui oui oui ! Et des années plus tard on passe l'été plongé dans Illusions perdues, vous verrez...
Et puis, Le Père Goriot, dont je possède toujours la version abrégée de l'époque sur une étagère, n'a pas dit son dernier mot. Depuis ce billet écrit en mai dernier je me dis que je devrais le relire, en entier cette fois. Or, au moment d'aller à la poste envoyer le kilo, 375 grammes qui m'occupe depuis trois ans, je tombe sur Le Monde, son Père Goriot gratuit. C'est un signe, forcément... d'autant que la préface est signée d'un de mes anciens professeurs de fac, Michel Lichtlé, à qui je dois pas mal de choses sans qu'il s'en doute : la découverte de Nadja et surtout une sensibilité à la peinture qui avant ses cours sur les Salons de Diderot me faisait complètement défaut. Mais on bifurque, là...
Et au fait, la deuxième requête tapée, selon Google, c'est quoi ?
Plâtre, bien sûr ! Tout cela est parfaitement cohérent, une fois de plus.
2 commentaires:
voici la fenêtre que je vous souhaitais vous envoyer, et puis, au moment de vous la faire parvenir, découvrir qu'il ne s'agit pas en fait d'une fenêtre
je mets en ligne chez moi, mais en renvoyant chez vous :
http://www.chambre315.fr/spip.php?article50
quant à Goriot en édition résumée, cela fait froid dans le dos - on vous souhaite du bonheur (il y a de belles fenpetres dans Honorine)
Bonjour,
Pour vous rassurer, la version du Père Goriot n'était pas réécrite (c'était bien du Balzac), mais quelques passages avaient été coupés et résumés (par les petits classiques Larousse, ou quelque chose comme ça)
Merci de votre message. Votre texte "ce n'est pas ma maison" correspond exactement à ce que j'ai pu souvent ressentir, et là c'est moi qui pourrais avoir froid dans le dos : c'est comme si vous aviez lu le début du livre que je suis en train d'envoyer par la poste.
Quant à la photo, si vous voulez, envoyez-la moi : ici les photos de fenêtres sont à comprendre dans leur acception la plus large, et quelquefois on n'y trouve pas de fenêtre, donc..
A bientôt peut-être,
Anne
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