l'horloge de la gare de Chartres

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mardi 2 septembre 2008

J - 21 : 104 + maçonnerie =

Hier, suis passée aux Buveurs d'encre où l'on doit organiser quelque chose, mi-octobre, pour présenter la collection Solo et ledit livre à couverture brique (voir J -22). Brusquement, Yves, le libraire, disparaît derrière une porte et me lance, de loin : "Tiens, j'ai quelque chose qui devrait t'intéresser." (je n'avais encore rien dit). C'était Viande froide, livre sous-titré "Reportages", écrit par Olivia Rosenthal au 104 (voir J - 23) :

Je ne demande plus rien. J'écoute le bruit du chantier, un bruit de fond, assez soutenu mais continu auquel on croit s'habituer, qu'on croit oublier et auquel en fait on ne s'habitue pas. C'est du moins ce qu'on constate quand on quitte la place. On éprouve un soulagement qu'on n'arrive pas d'abord à analyser, on éprouve un relâchement, une détente, oui c'est ça, on se détend, on se laisse aller, plus personne sur le dos, plus d'obligation, plus d'ordres à recevoir ou à donner. L'absence de bruit provoque un apaisement considérable.

Viande froide, page 40.
Passé la soirée à le lire.

Et je m'aperçois que je lis en ce moment, précisément, ce que les libraires amis me prêtent ou m'échangent : Viande froide, donc, mais aussi La Route de Cormac McCarthy, troqué à Grégoire de la librairie Longtemps il y a des mois.

Par ailleurs, fenêtre, ici, d'Emmanuel Darley. Et j'en ai reçues d'autres, j'attends un peu pour les poster (n'hésitez pas, toujours : l'appel est permanent).

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