l'horloge de la gare de Chartres

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mardi 18 mars 2014

Journal du Blanc #11

Une journée sans photo, pour une fois, à tenter d'écrire, de se remettre à écrire, à écouter une conférence, à prendre quelques notes, à colorier en écoutant, à se rendre le matin au supermarché sac au dos (souvenir de routard(e)(s) le long de la nationale dans le désert de la matinée), à voir le soleil décliner dans le jardin du palais et les nuages s'étendre, à sortir photographier la plante de devant, à croiser un chat et rentrer, brancher les écouteurs, mettre la musique à fond, changer de rythme après un paragraphe ou deux (la peur que ça s'écrive trop vite ? trop lentement ? autre chose dans ce besoin de pause ?), à réfléchir en arpentant la pièce, à se dire qu'il faudrait faire un tour, penser aux gens, à la vie qui (s'en) va, à l'une, surtout, dans ce (s'en) qui se pense, à sortir pour finir, à regarder un mur, le ciel, les toits de la ville, puis le palais de justice (changer d'angle)

une journée à passer d'un texte à l'autre (abandonner la rue pour la forêt, le lac), se dire qu'il faudrait écrire ces mails mais, à se laisser traverser par les futurs ateliers (l'art le voyage le regard et encore le corps et la ville), retrouver les légendes anciennes, se réjouir seule de nouvelles propositions, échanger, aller au café pour écrire ce Journal du Blanc
et regarder les gens (un peu)
et se dire j'ai peu écrit 
(en écrivant).

*

et donc, la collecte du jour : 
- le rectangle blanc du traitement de textes
- les carrés, rectangles des sets de tables
- le rose de la plante et le gris du ciel

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