Etre Solange, Delphine,
parce que le monde s'accorde à ce qui les guide, malgré tout. Etre
mauve, blanche, rose, être le liseré de la robe qui indique
l'humeur et comment progresse l'intrigue (on tournoie, ça change,
disions-nous). Puis, lorsque le rouge paraît (de superbes robes
de reines achetées on ne sait
où, échappées de leur boite) l'une demande à peine, à
l'autre, en chantant :
Tu n'as pas peur qu'on fasse un peu putes ?
Tiens c'est
drôle, je n'avais pas pensé à ça.
La peur n'y est jamais.
2 commentaires:
Ça alors, je n'avais pas prêté attention aux couleurs des liserés, qu'elles changeaient.
En revanche oui, la peur absente (tout le contraire du film de Pascal Ferran dans laquelle les personnages par elle sont paralysés dans des vies qu'ils n'ont pas souhaitées : ils ont si peur que pire).
c'est ce qui signe vraiment une époque, il me semble...
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