Delphine quitte
l’appartement, a rendez-vous avec Guillaume (je n’y serai
jamais). Elle croise Etienne et Bill, passe devant le café de sa
mère où la rêve Maxence, dont elle rêve aussi : sur si peu
de distance quatre histoires d’amour sont possibles, alors, aucune
si c’est vraiment d’amour qu'il s'agit. Cependant du soleil, des
rues en fête, jolies jambes de la fille qui danse pour aller quitter
son amant : nous n’en demanderons pas davantage. Les bornes
d’incendie sont orange, les passants suivent le rythme, nous
soulèvent, nous encouragent, nous offrent l’avenir au tournant de
la rue.
Delphine quitte
l’appartement : que fait Solange ? Elle va chercher le
petit frère à l’école. Ou du papier à partitions. Ou passe au
café voir sa mère. Chaque fois : un homme, une vie qui s'amorce.
L’avenir au tournant, on l’a dit. Il suffit d’opter pour une
activité, l'existence en est bouleversée – ou pas encore. On ne
peut pas le savoir à l’avance alors dansons, tous passants, tous
voisins dans l’abandon. L’ennemi ce serait le regret. Il est
omniprésent, bien sûr.
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