l'horloge de la gare de Chartres

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vendredi 15 février 2013

Fenêtres de Roubaix

































































Je n'ai presque rien vu de Roubaix, si ce n'est le collège Anne Frank, tout neuf, en voiture le quartier autour, et déjà Lille d'où repartir en train (la place de la gare de Flandres, le matin, toujours un choc ; au retour Lille Europe, araignée noire aux quatre vents).
Pas vu grand chose mais reçu un très bel accueil (grand merci, en particulier, à Nadia Djerdem), et je me réjouis de revenir, en avril, mai prochains. Les élèves de troisième rencontrés hier auront lu Fenêtres, me feront alors, je l'espère, visiter la ville.














(je n'ai vu sur fond de neige que des briques rouges on ne peut plus variées, comme sont les pavés de Saint-Brieuc)

Au retour, à ce qui ce jour-là m'a fait plaisir et rire s'est ajoutée la lecture (une heure de TGV à peine) du Livre du bonheur de Nina Berberova, dont voici une fenêtre : 

(Vera, une petite fille, vient de faire la connaissance de Sam, enfant découvert inconscient dans un parc, auquel elle s'attache instantanément. Elle découvre qu'il s'agit de son voisin d'en face)

"La maison d'en face, pareille à un navire, a accosté au quai de Vera ; il semble que ce matin encore il y avait à sa place un terrain vague - elle a été bâtie en une heure, puis occupée par des gens, dont on a soudain appris tant de choses, et le garçon, venu d'un lointain inconnu, s'est révélé un simple voisin -, l'apprivoiser, le retenir, ce n'est pas possible. On va maintenant venir le chercher et l'emmener."

"(...) il ne restait de tout ce terrible et extraordinaire rapprochement qu'une seule chose : elle pouvait maintenant passer des heures à regarder une fenêtre de l'autre côté de cette large rue hivernale, qui elle aussi, depuis ce soir-là - tout comme cette ville, le monde -, était un peu devenue sa propriété."

2 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Tu aurais pu faire un saut à La Piscine (pas besoin de maillot de bain), l'aménagement comme musée vaut un plongeon.

Je vois qu'il reste de la neige mais les briques sont toujours là : c'est une autre architecture.

Anne a dit…

Justement, la piscine musée, les élèves m'en ont parlé et j'espère bien la voir avec eux la prochaine fois. Merci de ton passage, Dominique, et désolée du retard à répondre - la faute au spam...