l'horloge de la gare de Chartres

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jeudi 5 février 2009

crossroads/6

Mais où est donc passée l'écriture depuis le dernier épisode "crossroads", pourrait-on se demander en consultant ce blog envahi d'images ? En résumé, disons : côté fenêtres, davantage dans le XIXe arrondissement qu'ailleurs, depuis le début 2009.

Sur un pan de mur du 5.5 (mon bureau jusqu'à la fin mars) j'ai scotché la liste de tout ce à quoi il faut penser livre par livre, texte par texte (publié ou non, terminé ou non). De temps en temps j'ouvre la porte, coche, repars. Plus les projets avancent et plus ils s'entremêlent, plus il y a de démarches à faire, de gens à contacter, d'idées à développer. Impression d'utiliser une énergie énorme pour peu de résultat, la plupart du temps... Sensation d'intense inertie en face (je ne parle pas du 104) : heureusement, pas toujours. Et donc, si l'on se glisse dans ce "pas toujours"...

D'abord, Fenêtres : je présenterai au 104, le 21 février prochain à 15 heures (c'est un samedi) le livre et le blog. Je pense montrer les vidéos, faire une lecture, qu'on discute. Ca devrait durer une heure environ et se situer dans l'atelier 20, côté Curial. Bienvenue à tous et n'hésitez pas à me le dire si vous pensez passer : pour que l'accès à l'atelier soit plus facile, surtout en cas de retard, je peux communiquer la veille au 104 une liste d'invités.
Par ailleurs, une amie bilingue m'a proposé de traduire le texte en italien (Finestre : pas mal, non ?). C'est un projet à long terme, sans doute, mais je suis évidemment très touchée et curieuse de découvrir le résultat.

Ensuite, le livre sur les Cowboy Junkies. Avant l'invitation à Deauville en avril, il y aura d'abord une présentation au 104 le 8 mars (un dimanche) ; et sans doute (du moins c'est dans l'air) une ou deux lectures à Paris, dont une en compagnie de Marie-Céline Siffert dont je vous invite à découvrir le très beau Monsieur en extase sur la couverture, paru il y a peu chez Jacques Brémond (prix Ilarie Voronca 2007). J'avais rencontré Marie-Céline à une lecture de Sonia Chiambretto à la folie Inventaire/Invention de La Villette ; depuis nos chemins se croisent à nouveau quelquefois.
Fenêtres ou cowboys, possible aussi que j'aille faire un des ces quatre une lecture à Francfort, figurez-vous...

Qui dit ce livre-là dit l'autre, Franck, dont pour l'instant les débuts se révèlent assez difficiles (sauf chez d'Ici là qui, au passage, fera paraître son prochain numéro en mars - j'y serai, avec un texte très court, merci à nouveau à Pierre Ménard). Sur mon manuscrit, j'ai reçu pour l'instant deux avis qui me laissent perplexe : d'un éditeur à l'autre les arguments sont carrément contradictoires. Au moins ça offre une certaine marge... dans laquelle retrouver qui aime ce texte (car il y en a). Pour l'instant le manuscrit reste manuscrit, cependant, suite au prochain épisode.

Et le 104, alors ? Et les décors ? Pour plus d'infos sur le projet, on peut cliquer ici. Depuis un mois que j'y suis, commencé à écrire deux trucs différents : le volume III de Décors, Dita Kepler et une sorte d'extension de Fenêtres, appelé pour l'instant le 103 bis, qui évoque le trajet de chez moi au 104. Dita Kepler avance un poil plus vite pour l'instant, mais la rédaction est lente de toute façon : il s'agit surtout de collecter du matériau pour chacun des deux projets.

A ce niveau-là, la résidence est un vrai bonheur : se retrouver dans un lieu immense, parfois totalement vide, parfois bondé, encore en travaux, labyrinthique au possible (ce matin, visité les sous-sols : c'est Brazil), faire des rencontres, rester seul si on préfère, pouvoir naviguer en tous sens, ouvrir des portes, trouver du bruit, du silence, découvrir le travail des autres, revenir à la ville au besoin... Un luxe. Bien sûr, on peut aussi considérer le 104 comme un lieu austère, où il semble ne rien se passer. C'est un endroit à conquérir et je me demande à quoi il va ressembler quand la librairie, le café, le restaurant seront ouverts (au printemps). Quelque chose me manquera, sans doute.

Avant de finir, apparition d'une nouvelle direction au carrefour : trois poèmes pour la route, justement, que l'on retrouvera je ne sais quand dans une anthologie de poésie à destination des enfants concoctée par les éditions Le Mot et le reste, Sac à dos. Ils sont tirés d'un recueil inédit que j'ai écrit il y a deux ou trois ans (je ne sais plus).

(quant aux photos elle viennent de Life, of course !)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est bizarre, les robots, avant c'était "nuit sexy" avec des trucs plus ou moins -plutôt moins , mais j'ai pas eu la curiosité- maintenant c'est les 3 suisses qui arrivent : incroyable... enfin bon, tout ça pour dire que tu as plus de pains que de planches, il me semble, c'est de la boulimie mais en même temps, c'est bien, j'attends des nouvelles de DK en écoutant un vieux Tombstone Blues... à bientôt
PdFB

Anne a dit…

"plus de pain que de planche" c'est parfait je prends !