l'horloge de la gare de Chartres

l'horloge de la gare de Chartres

samedi 30 août 2008

chiuso per ferie,

vietato fumare : j'ai encore ces mots sous les yeux et aussi les ruelles génoises, si étroites que les échafaudages les enserrent, leur font un plafond, couvercle de boite (ce qu'on ne voit pas sur ces images).













Dès le matin, des femmes assises sur des chaises d'école qui attendent le client au bout de la ruelle ; des rectangles de papier que la police municipale glisse dans les interstices des rideaux de fer, preuve qu'elle est passée, a bien surveillé les commerces ; des boutiques de vêtements à deux ou trois euros tenues par de jeunes asiatiques ; des boutiques de vêtements à des centaines d'euros, pli impeccable du manteau, bottes luisantes ; des marches de briques au centre de la rue pour y grimper à l'aise ; des trompe-l'oeil, surtout, des murs et des murs de trompe-l'oeil, faux balcons, sculptures plates, symboles de la radinerie génoise selon une amie italienne (qui la dit proverbiale).












Où l'on apprend que l'ancien palais Grimaldi était, plus anciennement encore, un bordel. Où l'on découvre le port de haut, loin du très moche "Bigo", bâtiment fait de mâts qui entrave la vue, défigure les collines, et même emprisonne les touristes (quelques uns sont restés coincés une heure dans la cabine censée les hisser au ciel il y a deux jours, lisait-t-on à la une. Pas étonnant que personne n'y monte). Où l'on déjeune pour rien au fond d'une boucherie. Où, comme à Marseille, le bus de ville vous emporte à la mer en vingt minutes à peine.

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