lundi 30 mai 2011
Oloé, J+7, au marché de la poésie
impatiente de voir d'ici là 7 je ne pense pas aux oloé
ne lis pas n'écris pas
achète deux livres
griffonne
parle écoute
observe des dizaines de dos
des chemises à carreaux des chapeaux des barbes
les shorts des touristes égarés sur la place
(venus chercher le Da Vinci code ?)
toutes les couvertures se ressemblent
tant de douleurs
(ne pas vendre ne pas être lu ne pas être reçu dans les émissions de télé)
ça fuse de part en part
mais là c'est aussi
sur la place Saint-Sulpice
Perec on s'en doute
et Brigitte Giraud qui me parle de Franck
oloé mélangé, donc, une fois de plus
puis
prendre le métro
un ticket plié dans la poche
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3 commentaires:
ça a quelque chose d'un peu hors du temps, ces tentes et cette église, là, le café de la mairie etc. et lorsqu'on parle un peu avec les exposants, il y a certes cette déception et cette douleur parfois, mais aussi cette façon de venir à Paris, de loin, un peu désorientés, sérieux mais déjantés parfois, un peu, non ? (et aussi, parfois, cette prétention si désobligeante qui étale sa richesse...)
je ne sais pas, c'est surtout un débat qui m'a donné cette impression...
j'y suis allé hier soir, la nuit, un restaurant ouvert, tables et nappes oranges et blanches, candélabres, enfin tout le kit... la nuit, Saint Sulpice un peu trop énorme probablement, le petit hôtel récamier (chambre 255 euros), tout était fermé sinon... et des gens qui se pressaient à la boîte aux lettres du centre des impôts...
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