l'horloge de la gare de Chartres

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mardi 26 janvier 2010

Ce matin

Ce matin tandis qu'il commençait à bruiner sur Paris, je suis allée une dernière fois à la Bellevilloise ranger le bureau, reprendre mes affaires.
Descendue à l'arrêt Pyrénées Ménilmontant









j'ai photographié ce qu'on voit, dans la rue, d'évidence, et que jusqu'ici j'avais évité.









Et aussi, ce que je n'avais pas assez regardé.












La rue Boyer était déserte. J'ai longé le café des sports, le restaurant qui a changé de propriétaire et de couleur durant ma résidence












et je suis entrée dans la Bellevilloise. En montant les marches pour me rendre au loft, je suis passée devant la première loge, celle qui aurait dû me servir de bureau et qui ne l'est pas devenue (une histoire de fissure). Surprise :












(vous voyez un bureau comme moi, non ?)
Dans le loft, les chaises du meeting du P.S, samedi, étaient toujours là, sages et seules : pliantes pour les spectateurs, arrondies pour les orateurs.









Je suis montée sur la mezzanine, ai déplacé un fauteuil qui bloquait l'entrée de "mon" bureau










(ce n'était déjà presque plus mon bureau)
et j'ai commencé à ranger. Il y avait peu à faire : détacher du mur les textes (Sarraute, Fellini, Perec...) lus lors de la visite guidée en octobre ; nettoyer la cafetière et la mettre dans un sac, etc.


















Bien entendu, j'ai pris une fois de plus une photo de la vue, et comme j'avais un nouvel appareil, muni d'un zoom plus puissant que le précédent, j'ai zoomé :












Photographié encore des livres donnés par Lya :









Et enfin, partout dans le décor, cette petite clé que j'allais rendre :








4 commentaires:

Anonyme a dit…

On dirait un passage éclair... Une photo de toi qui sourit tandis qu'un ténor (ou basse ou baryton) flou descend les marches de la mezzanine sur "pendant le week-end" je pense ce soir... Bon alors la prochaine résidence, les prochains ateliers, les prochains décors, espérons qu'ils seront plus prolifiques, voilà...
PCH

Anne a dit…

Oui, j'ai vu pour la photo souriante, merci (et très précieux, ton billet, franchement, je ne dis pas ça parce que tu cites la lecture !)
Sinon, je ne crois pas que ce soit en terme de prolixité que ça se joue (ai avancé sur Décor Lafayette, par exemple, et les ateliers d'écriture furent une très belle expérience) mais en terme d'absence de regard sur mon travail : tu as trouvé le mot juste dans ton billet.

Mathilde a dit…

me voilà bien désolée de lire ce billet et le récit de ta dernière visite à la Bellevilloise, moi qui venais prendre des nouvelles de cette fin de résidence dans nos murs et te signaler le dossier du point sur le 20ème qui parle de tes ateliers.

Anne a dit…

Bonjour Mathilde,

Ne sois pas désolée, ce billet n'était pas désespéré ! Quand on s'en va, qu'on reprend ses affaires, comme lorsqu'on déménage c'est forcément le vide autour que l'on a tendance à regarder. Ce qu'on laisse, ce qu'on n'aura pas eu le temps (ou l'idée) de faire, etc (et une certaine solitude, aussi, forcément). Merci d'être passée par ici, et j'espère que ça va...