l'horloge de la gare de Chartres

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dimanche 17 juin 2018

Semaine #24 faire (du neuf)













Début de semaine Ne rien faire m'épuise. Ne pas nager, attendre des nouvelles qui ne viennent pas, ne plus se déplacer en dehors de Paris (et encore), peu lire et pas du tout écrire m'épuisent. Ne pas nager me rend dingue. Ne pas lutter est énigmatique. Ne faire qu'une seule chose à la fois est difficile et exotique. 
Je joue (trop) (après, j'en rêve). J'écoute les nocturnes de Chopin sur Youtube et de la musique brésilienne.  
Blow up le mardi soir. 
Une chambre à soi de Virginia Woolf (redécouverte). 
Je ne peux pas reprendre le train, pas encore.
Je prends un peu le métro, après j'arrête.
J'ai pris des notes pour Bruits pendant une heure.
(c'était juste noter le bruit)
Je recommence à me parler à voix haute le matin (bon signe, mais fatigant).
J'essaye de ne pas me sentir coupable.
Dans la rue, je regarde comment les gens sont habillés sans aucun jugement : c'est mon petit spectacle.
Je pense à Saint-Germain en Laye, à Volte-face, à Bruits.
Je pense aussi à tout ce que j'ai fait depuis vingt ans pour la bonne raison que quand je ne joue pas, je construis mon site. Si vous cliquez, pour l'instant vous ne verrez pas grand chose, mais en secret je ne cesse d'en ajouter. Il y aura du son, enfin !
Je suis en train de tout regrouper, de lier les choses entre elles. Il n'y a, pour l'instant, que cela qui fasse sens.
Je fais ce que la plupart des auteurs que je connais ont entrepris il y a des années : passer du blog au site. Je le fais maintenant, et ce sera prêt en septembre j'espère.













Fin de semaine Réussi à écrire, et plusieurs heures encore, pour l'atelier d'été de François Bon. C'est Saint-Germain en Laye qui est venu et, très bizarrement, sous forme de conte.
Intellectuellement, ça commence à s'arranger, donc (en tout cas, quand on ne me demande rien). Physiquement, on n'y est pas encore : réussi à assurer le dernier atelier de la Vallée aux Loups, hier, mais avec l'impression de m'enfoncer dans le sol dès que j'étais debout. La marche, l'atelier, l'écoute d'une lecture Goethe Chateaubriand, le pot d'au revoir, tout était nourrissant mais avec la peur de tomber, quand même.
Réussir à reprendre le train, à retourner à Chartres, je commence à en avoir envie, cependant.

Quelques notes encore : 
Dans l'atelier de François il y a place pour les oloés des participants.
Son atelier, c'est le soulagement de qui regarde les étés vides (de mon côté).
Dire encore qu'il y aura peut-être des nouvelles de Volte-face la semaine prochaine (passe en "comité de lecture" mais je n'y crois pas trop, ce sera surtout impulsion pour tenter ailleurs, me dis-je)
(élan qui n'y est plus pour le moment)
Et puis, la rentrée se dessine fortement. Ne pas trop y penser. Rester calme, avec la perspective d'écrire (écrire une ville, une ville entière, en écrire deux, mais y penser très, très doucement). Et continuer le site.

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