l'horloge de la gare de Chartres

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jeudi 18 août 2011

Eux vingt















Il en manque au moins un mais je suis partie, ne sais ce que le #jeunefacteur dépose dans ma boite aux lettres ces jours-ci. En attendant, pourquoi ne pas parler des vingt qui m'ont expédié quarante-neuf cartes postales en quinze jours ?

Il  a d'abord, celle qui m'a envoyé quinze cartes, dûment numérotées : marais salants, grande forge, Alhambra, viaduc, tableaux de Bosch et Braque, cheval chinois de Lascaux, Jugement dernier, Côte d'Azur, Berlin, chaussures, bols impériaux, mine de plomb et huile sur toile, clématite rose enfin. Autant de territoires qu'elles m'offre en partage. Les lire, les relire va sans dire.

Il y a celle qui se plaint de la laideur des cartes de sa ville et m'envoie un bel oloé.
Celle qui reste à Paris, me poste sa bib de jour, de nuit, des fenêtres et, sur la dernière, inscrit un twit avec un lien.
Il y a celui avec lequel je n'échange qu'en 140 caractères, qui m'écrit une carte à l'envers.
Celui qui me parle écriture et nage.
Celle qui m'envoie le Sapeur Camember.
Celle par laquelle la Part-Dieu devient montagne.
Celui qui me raconte une histoire en plusieurs cartes, mais il en manque encore, le puzzle n'est pas complet.
Celle qui m'envoie un marque-page, ne signe pas, mais je reconnais l'écriture en comparant avec la carte qui l'accompagne.
Celle qui me donne une carte-poème, un opéra et le Monoprix.
Celui qui signe de ses initiales.
Celui qui garde son pseudo Twitter et m'envoie le Col des Annes.
Celui qui m'adresse trois cartes de Basquiat, texte magnifique, et timbres aussi. 
Celles qui m'auraient de toute façon envoyé une carte de Sicile.
Celui qui fictionne (oui non peut-être) la Picardie.
Celle qui me vante le Cotentin.
Celle avec laquelle j'échange des souhaits, par carte, par twit.
Celle qui m'envoie, entre autres, le soldat inconnu, sa femme, ses cinq enfants.
Celui qui, indirectement, m'a inspiré cette #lubie, fabrique la carte qu'il m'adresse, invente un personnage, joint sa photo, m'incite à écrire la suite de l'histoire (ou veut que je l'incite à l'écrire ?) et me demande une réponse par mail.

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