l'horloge de la gare de Chartres

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samedi 23 juillet 2011

Oloé ici et ailleurs















Depuis que mon livre est paru, outre les articles qui lui ont été consacrés (voir la rubrique "Liens vers mes textes"), il s'est passé quelque chose : le mot Oloé est parti en balade, d'abord chez Joachim Séné et Christine Jeanney, puis chez Maryse Hache, enfin, depuis peu, chez Martine Sonnet sous la forme d'un moulin - pas n'importe lequel. Ils se sont appropriés ce où lire où écrire qui m'a occupé, par intermittences, durant deux années.

Merci à eux et dans le désordre pour les parfums d'héliotrope, le bateau de croisière, le grand café expresso, le bar, les maisons d'hôtes, la gare d'Arras, la table de la cuisine... Je suis évidemment très touchée que ce petit mot soit repris, et vagabonde. Heureuse, surtout, de découvrir les lieux d'écriture de ceux que je lis.















Mon Oloé à moi est toujours situé à Montreuil. Comme la bibliothèque, en juillet et août, est fermée plusieurs jours par semaine au public, j'ai désormais, vrai luxe, un étage entier pour écrire. Installée aux rayons cinéma, musique, j'ai dans le dos Fellini et les cris des enfants par les fenêtres ouvertes. Parfois, les bibliothécaires viennent répéter des textes qu'ils iront lire, ici et là, ces prochains jours (hors les murs dit-on). Leurs phrases me parviennent par bribes. C'est d'une grande douceur.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

(en même temps, c'est à toi,mais je ne suis pas sûr de la majuscule pour oloé) (ce que j'en dis) cette bibliothèque, c'est un peu comma dans les rêves qu'on avait enfant (tu avais ces rêves, enfant?) de se retrouver enfermés aux galeries (à amiens, ça s'appelait "les nouvelles galeries" le grand magasin avec des escaliers roulants) et d'y rester toute la nuit essayer ce qu'on voulait, jouer à n'importe quoi, dormir dans un lit gigantesque...

Anne a dit…

Oui, c'est vrai, enlevons la majuscule !
Chouette rapprochement (Les Temps modernes aussi, hein ? ;-). C'est ça : je déambule dans les rayons, regarde partout ; voudrais qu'il y ait encore plus de livres, etc.

a dit…

Je plussoie dans votre sens. Enfant, j'adorais passer du temps dans cette bibliothèque, c'était un moment magique, dont les sensations sont encore bien présentes en moi. Je devrai y retourner, ça fait trop longtemps et pourtant je suis à côté.
Ne serait-ce que pour voir s'ils ont gardés leur confortable fauteuil jaune-orangé...mais j'en doute :)