Tropismes lu par Nathalie Sarraute, qui en explique la genèse, Madeleine Renaud et Isabelle Huppert.
Trois notes de piano entre elles. Retrouver la voix douce de Madeleine Renaud entendue il y a peu dans la nuit, nouvelle de Maupassant qu'on aurait crue écrite pour elle (par elle). Se souvenir de Harold et Maud au Théâtre de la ville. Se souvenir de Nathalie Sarraute écoutée sur cassette, texte lu par l'auteur, chaque mot détaché, si bien lié au suivant, cassette désuète, retrouvée sans pouvoir rien en faire. Se souvenir d'Isabelle Huppert dans Les Cahiers du cinéma parlant de Nathalie Sarraute. Se rappeler aussi le petit cheveu sur la langue d'Isabelle Huppert, maîtrisé de plusieurs manières, donnant à la phrase son léger, continuel suspense. Revenir à la voix de Nathalie Sarraute, proche de la pierre, quand celle de Madeleine Renaud évoque le bois clair, celle d'Huppert le fer, le verre (mais pourquoi penser, inévitablement alors, aux toits du Grand Palais ?).
Violences. Rapports de force. Menaces, conversations, dissections, l'expression une femme d'intérieur entendue dans un salon de thé...
Trois notes de piano entre elles. Retrouver la voix douce de Madeleine Renaud entendue il y a peu dans la nuit, nouvelle de Maupassant qu'on aurait crue écrite pour elle (par elle). Se souvenir de Harold et Maud au Théâtre de la ville. Se souvenir de Nathalie Sarraute écoutée sur cassette, texte lu par l'auteur, chaque mot détaché, si bien lié au suivant, cassette désuète, retrouvée sans pouvoir rien en faire. Se souvenir d'Isabelle Huppert dans Les Cahiers du cinéma parlant de Nathalie Sarraute. Se rappeler aussi le petit cheveu sur la langue d'Isabelle Huppert, maîtrisé de plusieurs manières, donnant à la phrase son léger, continuel suspense. Revenir à la voix de Nathalie Sarraute, proche de la pierre, quand celle de Madeleine Renaud évoque le bois clair, celle d'Huppert le fer, le verre (mais pourquoi penser, inévitablement alors, aux toits du Grand Palais ?).
Violences. Rapports de force. Menaces, conversations, dissections, l'expression une femme d'intérieur entendue dans un salon de thé...
Lumière d'un pan de mur, venu de l'enfance on le suppose, qui dans la nouvelle vie ne sert plus.
5 commentaires:
De Nathalie Sarraute j'ai eu la chance de voir récemment au Petit Palais, dans le cadre des mercredi midi de la Maison des Écrivains, ses conversations avec Claude Regy. Bon sang quel bonheur.
Une sympathique coïncidence : j'ai commencé la lecture de "Enfance" de Sarraute, il y a quelques jours...
Ca me donne envie de voir, et de relire... Merci de vos commentaires.
je vais le mettre là, ça n'a pas d'importance encore que Sarraute ait quelque chose à voir avec l'oloé 5 : presque rien, pas grand chose, le style ? la manière ? la matière ? On ne sait pas bien, mais ce type de déplacement - inutile, tellement inutile, baigné dans l'illusion si féconde qui donne lieu et place à, au moins, cette écriture-là - et de retour sur soi, sur la fiction est parfaitement -parfaitement- illustré : en particulier, le banc, un peu aux formes qu'on s'imagine lui trouver, ou qu'on espère et qui s'impose comme ça. L'oloé 5 est bien, très bien même. Bravo Anne (pas dit assez je pense).
PCH & HC (par contumace)
Merci pour l'oloé 5, sur un fil ténu en effet (mais au coeur du truc, cependant, si tu vois ce que je veux dire...)
Bises
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