l'horloge de la gare de Chartres

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dimanche 22 mars 2009

Fenêtres de Clichy-sous-Bois

Premier festival littéraire de Clichy-sous-Bois hier, réunissant pour une signature Michèle Gazier, Mercedes Deambrosis, Hugo Boris, Joseph Vebret, Maryse Rivière, Celia Levi, Antoine Laurain, Claire Fercak (alors, Claire, où étais-tu ?) et moi.

Nos couvertures de livres en si grand dans l'espace culturel, c'est la première chose, avec les tables en demi-cercle des auteurs, leurs nappes de couleur, les bouteilles d'eau posées, que j'ai vue.

A droite au-dessus de ma tête toujours cette affiche, ma cassette scannée des Cowboy si haut et en orange - ça reste un peu bizarre (même si : bien).

Puis, comme il n'y avait personne et que dès qu'il s'agit d'attendre je ne tiens pas en place, suis allée à l'étage prendre quelques photos.
























Soleil radieux et devant nous les caisses. Dans le haut-parleur, en continu, Radio Nova. A un moment, reconnu Melody Nelson dès les premières mesures malgré le brouhaha : apaisait tout.

Derrière ma table des cartes postales, une collection de Martine, trois Titeuf géants. Je prenais des notes, moi au zoo et les passants passant, repassant sans rien dire. Une fois, une femme a lu la quatrième de couverture de Fenêtres, en entier je pense, a reposé le livre sans me regarder, est partie.

J'ai commencé à fabriquer de petits panneaux pour expliquer mes livres.









Puis j'ai compté les gens, ceux qui semblaient les lire. Trois colonnes : femmes, hommes, ados et enfants. Davantage de femmes et d'enfants. Mais tout de même, entre eux et nous une frontière infranchissable, ce que je comprends : moi aussi je me sens mal à l'aise devant un auteur et sa pile de livres, lorsqu'il attend.

Suis allée au Leclerc m'acheter à goûter.

Me suis promenée dans l'espace culturel. Un vendeur présentait Boule de suif, ses différentes éditions, à un garçon et ses parents (?). Au rayon littérature, plein de choses. Acheté J'attends Mehdi de Magali Brénon que j'avais déjà lu et Is this love de Béatrice Rilos dont j'ai entamé la lecture une fois retournée à ma table. La caissière a dû user de stratagèmes très compliqués pour entrer les codes des livres, je ne sais pas pourquoi.

Trop de bruit, difficile de lire.

Mais voilà qu'on discute avec Frédéric Jaquet, de l'espace culturel, et Jean-Philippe le libraire. Et voilà que je découvre deux grands fans de The Trinity Session, l'album des Cowboy Junkies. Le libraire est un dingue de musique et Frédéric me parle de Fenêtres comme ceux qui l'aiment. Tous deux me conseillent des livres, je prends des notes. Je parle de J'attends Mehdi. A la fin de l'après-midi, Frédéric sort SA cassette des CJ, qu'il a apportée, que je photographie.

Finalement j'étais là parfaitement à ma place.


Au retour, RER E avec Michèle Gazier et Mercedes Deambrosis. Elles aussi ont eu l'impression d'avoir été lues, invitées pour les bonnes raisons.

Même si (message personnel pour Viravong, s'il passe ici), nous sommes d'accord que BD ou livre, signer près des caisses, pas simple...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello!!! Est-ce que ce type de rencontre t'informe sur tes lecteurs lectrices (si je mets "lectrices" en premier ça donne un autre sens, si je ne mettais que "lectrices" ça voudrait dire autre chose : bon, les publics hein...) dans quelle mesure, pour quoi en faire et encore d'autres questions de ce genre, ce serait bien qu'on les enregistre et qu'on en dise quelque chose sur fenêtres peut-être (c'est que le rapport entre le lieu où tu t'achètes à goûter et celui où tu achètes des livres difficilement référencés, c'est juste ce qu'on interroge chez les libraires de la banlieue, tu vois ? tout comme celui où tu es invitée à rencontrer tes lectrices-teurs potentiel(le)s ou pas)
Bon sinon, il faisait beau et j'ai mangé du poisson, j'ai visité des bureaux, centraux, mais pas open space du tout, mais je n'ai pas pris de photos d'eux, mais d'autres fenêtres oui, que je t'envoie dès que je peux...
PdT (pomme de terre, pierre de taille et autres...)

Anne a dit…

PdB est de retour... (pomme de terre est magnifique !)
Pour te répondre, je voyais dans la file de la caisse qui n'était pas, qui ne deviendrait pas mon lecteur, ma lectrice - et c'était logique, il aurait fallu organiser une rencontre, faire des lectures ou autres, pas simplement une signature.
Si tu veux on en reparlera...