Depuis l'adolescence, Londres a pour sens caché : home, être chez soi à peine le pied posé, sentiment d'évidence fragile, renouvelé, malgré le côté trop propre de la ville, désormais, récurée post J.O (quelque chose de la miniature s'y inscrit).
Mais peu importe. Home ce que je montre ici et ce qui n'y est pas, que je garde caché au-delà des fenêtres.
Home, briques, acier et les verrières venues prolonger le parcours, offrir au fog rapidement dissipé leur ciel quadrillé - qu'il soit vrai ou faux, parfois, on ne sait plus.
Hommes, aussi, pour ma collection d'hommes à la fenêtre, entamée à Berlin, autre ville aimée.
Hommes qui, comme dans Décor Lafayette, sont parfois une femme (sa main à elle, tellement immobile que je l'ai crue en cire, malgré la fumée de la cigarette) (jamais nous ne vîmes autre chose : elle faisait spectacle).
Et tout ce que je garde, donc, pour ici ou ailleurs, ou pour une autre fois.
Cette idée, intéressante, des hommes à la fenêtre. Mais difficile à mettre en oeuvre. Il en faudrait beaucoup pour en faire un livre. J'aime moi aussi ces liaisons : une photo, un texte, une histoire imaginée. Celle de la main qui fume, par exemple...
RépondreSupprimerMerci Nicolas. Je ne sais ce que j'en ferai. Pour l'instant, je les photographie à toute vitesse, pour ne pas les perdre quand je les vois...
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement cette main à la cigarette. Elle a quelque chose de fascinant. Comme un instant d'un ballet.
RépondreSupprimerElle l'était, je peux te l'assurer. Suis restée en arrêt, assez longtemps...
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