mardi 31 mai 2011

Oloé, J+8, à la bibliothèque















Ce soir, grande fête des ados à la bibliothèque Robert Desnos, préparée depuis des semaines.















9h30 ça s'active, scène déjà montée, sono à installer, caméras...




























Moi je me sens inutile, aussi je prends des photos, annonce qu'on peut me réquisitionner, m'apprête, une fois ce J+8 posté, à entrer dans le magafiction pour écrire sur la nuit, si possible.





En attendant, dire le travail sur le trajet réalisé par la soixantaine d'élèves de seconde que j'ai rencontrés cet hiver, lisible en partie ici, sur le blog dédié.














Visible là, aussi, dans le supplément du journal municipal. 














Ils parleront ce soir de ces ateliers. On entendra des extraits de leurs textes, ainsi que des petits bouts d'oloé 12, dans le mix de Black Sifichi au début (nous avions enregistré dans le magafiction), ainsi que dans l'émission de télé qu'ils animeront en direct (vous saurez tout).

En attendant, la nuit, donc.
Et un post à rallonge au fil des heures, peut-être...

... 17h, voilà la suite













14h30, les sacs de pain avant sandwicherie active me font penser à des moines planqués sous leurs capuches

















Il y en a qui jonglent.
On s'y met tous.
Le temps file.
Ca va commencer.

20h








































(la télé / Black Sifichi / celui qui reste assis quand tout le monde se lève en attendant l'heure du concert)

lundi 30 mai 2011

Oloé, J+7, au marché de la poésie















impatiente de voir d'ici là 7 je ne pense pas aux oloé
ne lis pas n'écris pas
achète deux livres 
griffonne
parle écoute
observe des dizaines de dos
des chemises à carreaux des chapeaux des barbes
les shorts des touristes égarés sur la place
(venus chercher le Da Vinci code ?)
toutes les couvertures se ressemblent
tant de douleurs
(ne pas vendre ne pas être lu ne pas être reçu dans les émissions de télé)
ça fuse de part en part
mais là c'est aussi
sur la place Saint-Sulpice
Perec on s'en doute
et Brigitte Giraud qui me parle de Franck


oloé mélangé, donc, une fois de plus

puis
prendre le métro
un ticket plié dans la poche

dimanche 29 mai 2011

Oloé, J+6, rue de la Mare



















Alors que j'avais encore les ascenseurs en tête (voir vendredi prochain pour les vases co sur le Tiers livre de François Bon), je suis tombée sur une série d'échelles.































C'était il y a une heure dans la rue de la Mare, à Paris. Cette rue n'est pas un oloé, mais se trouve dans Franck. Elle est citée incidemment. En réalité elle comptait : l'un des points centraux de Jourdain.
Le 46 était accessible, ai-je cru, ouverture des ateliers de Belleville oblige (seule manière ou presque de défier les digicodes). Mais non. Me suis heurtée à une grille, n'ai pas pu avancer dans la cour comme je l'aurais voulu.
Auparavant, fait un tour au petit salon du livre politique. J'y ai découvert un livre des éditions Zone qui m'aurait sans doute été utile lorsque j'écrivais le mien - et qui est paru à cette époque-là, du reste, ce que j'ignorais. Etrange d'y retrouver les flyers qu'on fourrait dans nos poches, les dessins de Tapage, les noms de groupes (tous vus en concert ou presque) et les pochettes de disques. Bien tentée de l'acheter mais non, voilà, c'est passé, bye. Et même, quand j'écrivais, je n'ai presque rien gardé de tout ce que j'ai lu, réécouté, visionné de l'époque, punk français and co.


















Je me suis remise à marcher, je savais que je n'avais plus beaucoup de temps. L'oloé d'aujourd'hui c'est ce blog et je ne peux faire long. Aussi : photos.














à ça.
Rue de la Mare, question aujourd'hui effacée, cachée, nettoyée, perdue.

samedi 28 mai 2011

Oloé, J+5, un peu partout















la tête dans les vases co, la nuit, la danse, la nage, au café, et ailleurs, ailleurs, ailleurs

vendredi 27 mai 2011

Oloé, J+4, sur la ligne 9















Ce matin, un animal sur les voies bloque le métro à la station Croix de Chavaux.
Je lis Les Mains gamines d'Emmanuelle Pagano : 

"Souvent je prends le prétexte d'une promenade dans les vignes pour marcher aussi longtemps que le fil noué de ma pensée en a besoin. Marcher longtemps permet aux pensées de ne plus s'enrouler sur elles-mêmes, de se fixer, par je ne sais quel mystère d'écriture sans encre. Comme si marcher c'était écrire. Comme si mes pas imprimaient les mots quelque part, mais où, je ne sais pas, pas dans la terre des vignes, mais dans une matière invisible autour de moi, étrangement solidaire de ma mémoire. Un dedans qui se met dehors. Je marche, le vent d'automne remue les rosiers au bout des rangées, je pose mes pensées, elles ne se rembobinent plus, elles sont écrites, inscrites, je me souviens d'elles. Aller et venir dans ces rangées de ceps, changer de lignes et de couleurs, d'un côté vers l'ouest, et retour à l'est, soleil en face,soleil derrière, et je me retourne, comme les nageurs font leurs longueurs, après avoir fait le tour des rosiers tiédis par le vent."

Puis je pense aux ollo de Christine Jeanney, apparus hier soir sur Tentatives (ollo : où lire les oloé), très beau texte qui me touche, évidemment, et que je vous invite à lire ici. Elle a également posté un extrait des oloé.
Et si d'autres en écrivaient, des ollo ? J'y pense, elle y pense aussi. Nous aimerions tant... N'hésitez pas, si le coeur vous en dit.

A J+4, je découvre aussi, grâce à la page de D-Fiction qui recense tous les liens au fur et à mesure, qu'après celui de ePagine, c'est le blog de Dialogues qui présente mon livre. Merci à eux, qui mettent en ligne le journal de publication de Franck depuis des mois. 

(je suis en retard, oui, je sais)

Le métro repart. Jamais je n'aurais dit autant merci que cette semaine !
Me reviens alors un passage du livre d'Albane Gellé, Bougé(e), lu sur la plage, face à la mer.

jeudi 26 mai 2011

Oloé, J+3, dans l'atelier, dans le magasin à fiction

pour la matinée

une orchidée
une recherche dans les rayons de la bibliothèque
un message de Vancouver
la foule dans l'atelier
apprendre que l'enfer était à la mairie et qu'il a disparu
(on ne sait pas où il est passé)
qu'il y a une pièce vide, tout près, très sombre, sans fenêtre, qui ne sert à rien

mercredi 25 mai 2011

Oloé, J+2, dans les rues de Montreuil et dans l'atelier




Partie ce matin enregistrer l'oloé 12 pour la télévision de Montreuil, qui en fera bien ce qu'elle voudra lors de la fête organisée mardi soir pour les ados de la ville (ramdam dans la bib, tout ceux qui sont là s'agitent ; cette journée est également celle des concours, je pense à ceux qui planchent), j'arrive dans l'atelier, miraculeusement silencieux. Trois cadeaux et de nombreux messages m'attendent.

Il suffit de brancher le câble ethernet.

Trois lectures particulières des oloé : flânerie chez Franck Queyraud, grapillage (dit-elle) chez Brigitte Célérier (mais c'est bien davantage), et très bel article de Christophe Grossi sur le blog ePagine.

Comme lors de la sortie de Franck (et c'était si important, alors), je vis ce moment on ne peut plus précieux : lorsqu'on se rend compte qu'on est lu, et, surtout, que c'est pour les bonnes raisons. Se sentir compris au plus près, c'est évidemment ce qu'on espère en écrivant, mais sans y penser. Enfin, je parle pour moi : lorsque j'écris, je ne pense pas au lecteur et c'est volontaire (qu'on ne le prenne pas mal, au contraire). La surprise, à l'arrivée, n'en est que plus belle. J'en parlerai peut-être une autre fois...

(l'atelier n'est plus silencieux)

Merci à tous ceux qui m'envoient des petits mots depuis ce matin (Facebook et Christophe l'ont dit, donc, oui, J+2, c'est mon anniversaire, en effet !).

Et merci à Maria, de la bibliothèque, qui vient juste de m'offrir une rose.

mardi 24 mai 2011

Oloé, J+1, dans l'atelier

A peine l'article sur le jour J en ligne, hier matin, et voici que je découvre deux apparitions d'oloé en ligne : la première chez Pierre Ménard, la seconde chez Joachim Séné. Sur Liminaire, le livre est mentionné dans le bloc-note poétique, ce dont je ne suis pas peu fière. On y retrouve en photo la façade de l'espace Château-Landon, bâtiment dans lequel Pierre proposa l'an dernier des ateliers d'écriture que nous fûmes quelques uns à suivre (militer activement aujourd'hui pour qu'il les reprenne, oui !).
Joachim, lui, partage apparemment cette difficulté à trouver sa place dans la ville dès qu'il s'agit de lire ou d'écrire. 
Solidarité. 
Ouvrons un squat à la rentrée sans Chéri FM ni Nostalgie à bord. Non ?














(Montreuil, place du marché)

Et tous ces messages qui arrivent depuis vingt-quatre heures, comme lors de la sortie de Franck... Merci à tous, vraiment.

lundi 23 mai 2011

Oloé, jour J

Aller chercher où lire et où écrire, c'est aussi aller chercher quand, et comment, au centre de quoi, isolé ou non, et de quelle façon...


















Le voici donc, 3,99 euros au compteur, 123 pages je crois (je ne sais plus trop), streaming, pdf ou epub, avec photographies du CentQuatre, de la Bellevilloise, de Béthune, de Loos, de Lille, de Montreuil, de Paris (Jourdain, Colonel Fabien), de Berlin, de la mer, de la campagne... 

Quatrième livre après Fenêtres, Cowboy Junkies et Franck, que l'on peut dès aujourd'hui acheter ici chez Immatériel, ou sur ePagine

Je vous laisse avec lui, pense passer cette journée avec Dita Kepler, de mon côté (avancer, toujours !).

dimanche 22 mai 2011

Oloé, J-1 : autres lieux















Saint-Ouen, Espace 1789 (écrire sur un canapé, dans un carnet, longtemps, sans que personne ne vous demande rien)


















Saint-Ouen, à la médiathèque (cacher, retrouver un livre, oublier lequel)














Galeries Lafayette, décor inspiré d'Alice au pays des merveilles


















Palais Royal (compter les arcades)


















Montreuil, mur, jeu de piste (marcher, photographier, choisir, envoyer, cacher)

Dans les Oloé, désormais, écrire autre chose que les Oloé.

samedi 21 mai 2011

Oloé, J-2 : lire / écrire















Lire : 

faire semblant (livres de propagande sur les grands magasins qui s'accumulent, que je ne lis pas vraiment)
être payé pour (#viedelectrice)
puisqu'en résidence dans une bibliothèque, déambuler dans les rayons, emprunter tout ce qui fait envie (en ce moment : livres d'Emmanuelle Pagano, de Jean Rolin, d'Olivier Rolin, de Maurice Pons) (non, pas tout : mon carnet est plein de noms, ma tête farcie de titres) (rien de mieux)
lire ce qui, sur mes étagères et par terre, s'accumule
lire sur blogs, sites et en numérique, toujours

Ecrire : 

Décor Lafayette (même à retravailler, la page 48 est passée)
penser aux prochains vases communicants (avec François Bon, autant dire que j'y pense)
une nouvelle sur la nuit, à rendre dans un mois
le journal de publication de Franck (beaucoup de retard, rien écrit sur avril, il faut)
et d'autres choses

(photographie : fenêtre du magasin à fiction, Montreuil)

vendredi 20 mai 2011

Des Oloé : parution lundi prochain
















Après avoir été annoncé à plusieurs reprises (au point qu'au début de Franck, sur la fameuse page "Du même auteur", il est indiqué, paru en 2010 !), mon prochain livre arrive : Des Oloé, espaces élastiques où lire où écrire sort en effet lundi 23 mai aux éditions D-Fiction.

Petit rappel des faits : il s'agit d'un livre numérique, disponible en version pdf et epub, avec photographies et liens, né au départ d'une proposition du site Mélico (Mémoire de la Librairie Contemporaine). En 2010, chaque mois, durant neuf mois, j'ai écrit un texte consacré à ces endroits "où lire où écrire" que sont les bibliothèques, centres d'animation, jardins, terrasses, trains, cafés... Les accompagnaient quelques lieux éphémères (installations, expositions) et d'autres, non destinés à ce type d'activité : rue, salle d'attente d'une antenne de la préfecture de police... 
















Hélène Clemente, de D-Fiction (mais pas seulement), a eu alors l'idée de les réunir pour en faire un livre, différent de ce que l'on peut trouver sur Mélico. Les neuf textes y sont, maquettés autrement. Ils sont précédés d'une introduction que j'ai lue lors du festival Hors Limites à Montreuil le 8 avril dernier, suivis d'oloé inédits (Béthune, Berlin, Montreuil, Jourdain pour aller vite). A mi-parcours, on retrouve un texte que j'avais écrit lors des vases communicants avec Piero Cohen Hadria, qui fut avec Hélène l'un de mes hôtes de Mélico (les choses sont bien faites, n'est-ce pas ?). Et c'est Juan Clemente, grand ordonnateur de la Ville haute (pas seulement), qui s'est occupé de la conception graphique. Evidemment, d'abord et avant tout, merci à eux.

















Et sinon, à part ça, les Oloé, qu'est-ce que c'est ? Une sorte de journal de bord sur deux ans, de quête du lieu où écrire, d'arrêt sur images, une collection de photographies de chaises, traversés par les textes en cours (Franck, Dita Kepler...). 















Un amour/désamour de la ville. Une tentative de réappropriation. Le désir de rester libre, surtout.

J-3 : je vais essayer de poster quelque chose ici chaque jour pendant une ou deux semaines pour accompagner cette parution.
A demain, donc, si je tiens mes promesses...

(ps : au fait, je ne mets pas de s à oloé au pluriel par pur snobisme ; on fait absolument comme on veut)

Les lignes de désir, deux voix



















Hier, Pierre Ménard est donc venu présenter les Lignes de désir. Pour l'occasion, nous avons lu, à deux voix, le texte qu'il avait écrit pour l'émission Les Passagers de la nuit, diffusée sur France Culture, à retrouver ici.

Depuis quelques minutes, grâce à lui, notre lecture d'hier soir est en ligne. Bonne écoute, et merci à lui...

(photographie : la gare de l'Est vue du pont Lafayette, bien sûr)

mercredi 18 mai 2011

Lignes et fenêtres, Montreuil















































































Demain, jeudi 19, à 19 heures, les lignes de désir de Pierre Ménard traverseront Montreuil
Rendez-vous salle Boris Vian, bibliothèque Robert Desnos, métro Mairie de Montreuil.
Ligne 9.
Et en attendant, ce soir, chez Alain Veinstein, on ira faire un tour dans le Montparnasse monde de Martine Sonnet.

samedi 14 mai 2011

autour du 17 septembre

Cet article aurait dû apparaître vendredi matin à 8h45, en même temps que mon dernier billet sur le 17 septembre dans la ville haute. Un bug de blogger en a décidé autrement. 
Puisqu'il est à nouveau accessible, je le mets en ligne maintenant sans le modifier. Simplement, le décalage temporel le rend un peu fictif...

Le journal de publication de Franck, dans la ville haute, en arrive à la date du 17 septembre, qui revient à de nombreuses reprises dans mon livre.

Le 17 septembre 2010, j'ai marché dans Paris, ce qui est raconté ici.
La veille, j'avais demandé à un certain nombre de gens de prendre une photographie de cette journée et de me l'envoyer. J'en ai reçu trente et une, mises en ligne hier.

Voici maintenant les miennes, à retrouver au début du journal. Miracle de la pré-programmation, elles surviennent à la minute même où est posté ce billet. Si les choses se passent comme prévu, je suis à l'instant en train de pousser la porte de la bibliothèque Robert Desnos, entre dans l'atelier, vais probablement me connecter pour trouver un peu de neuf avant de retourner à mes petites affaires. 














Ce qui m'occupera ensuite, ce sera peut-être la publication des Oloé chez D-Fiction (les fichiers pdf et epub sont prêts pour une mise à feu la semaine prochaine, je n'ai pas encore la date exacte), la rédaction de  Décor Lafayette ou encore les circonvolutions de Dita Kepler, les prochains vases communicants, une nouvelle à rendre, la rencontre avec Pierre Ménard le 19 mai prochain à 19h...

Quoi qu'il en soit, sur ce blog comme sur l'autre, ainsi que sur celui de la librairie Dialogues à Brest, les derniers articles sur le 17 septembre paraissent. De cette date, dès lors, je ne m'occuperai plus.

Et mieux, beaucoup mieux, même : à partir de maintenant un écrivain prend la relève, s'en empare, en fait autre chose.

(à suivre)

photographie : fenêtre de l'atelier, bibliothèque Desnos, Montreuil

vendredi 6 mai 2011

jeudi 5 mai 2011

Le ciel vu de la terre















La soirée Inculte dédiée à leur nouvelle revue, Le Ciel vu de la terre, c'est ce soir, à partir de 18h, à la librairie de Paris, métro Place de Clichy.
Du ciel, il n'y en a pas, ou presque, dans Claire Dolan. Mais je devrais lire des extraits de mon texte quand même ;-) (à quelle heure, par contre, mystère...)
A ce soir, peut-être ?