Les
Demoiselles en boucle et donc le générique, à nouveau :
premières notes au soleil, il faut passer le fleuve, les chevaux
s'impatientent. Odeur de paille, d’essence, kilomètres avalés et
le tee-shirt qui colle au dossier dans le camion, ouf, voilà
Rochefort. Ils se déploient, filles et garçons, en éveil, fourmis
dans les jambes : les filles ont des airs de Gavroche, les garçons
de premiers de la classe qui auraient appris la souplesse. Ils
fument. Ils s’installent sans en avoir l’air. Sont venus
bousculer la ville, lui vendre des motos, bateaux et lui prendre ses
belles en lui lançant des confettis. Sur la place, des fanions de
couleur conduisent à l’appartement des demoiselles encadré par
des volets roses. Parquet ciré. Barre et murs blancs. Solange au
piano, Delphine en justaucorps font répéter à dix filles un garçon
le ballet de la kermesse.
Le bras, en cercle, la
jambe, en rond, le dos, bien droit. Les petits rats s’en vont. Et
voilà le travail. Terminé (en bas la vie s'impatiente).
A quoi servent les
chevaux aperçu en première minute ? A rien. Ensuite ?
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