(crossroads, ou débroussaillage de ce qui est en cours) (enfin, tentative de)
Il y a ce qui se croise, ce qui se termine, ce qui commence. Hier, j'ai bouclé le travail entamé il y a deux ans et demi pour La ville haute, posté les derniers fichiers son (Nantes), conclu le journal de publication. Cela ne veut pas dire que tout est fini. Il y a encore une ou deux choses que je veux tirer de ce site. Mais quand même, voilà, l'objet existe en lui-même, sans moi maintenant...
Et justement, à propos de Nantes, je serai au Lieu Unique le 6 février prochain pour parler de Franck et de ses extensions, numériques ou non, en compagnie d'Yves Pagès et de Guénaël Boutouillet. Sans doute aussi à Roubaix, en début d'année prochaine, je viens à peine de l'apprendre. Le nord, je n'y avais jusqu'ici jamais été invitée alors que le livre s'y passe en partie (Lille, Boulogne-sur-Mer, Béthune, Wimereux, Gravelines, et même un petit passage à Arras qui me vaut parfois, ici ou dans la ville haute, la visite de quelques internautes égarés).
Bien avant, c'est-à-dire la semaine prochaine, il y aura eu, en sens inverse et pour d'autres projets, le sud : trois rencontres à Marseille, du mercredi 21 au vendredi 23. La première, à la Friche, prendra la forme d'une émission de radio avec Pierre Ménard (à écouter à partir de 19 heures sur Radio Grenouille, mais podcastable ensuite, sans doute). Nous y lirons en partie notre texte commun, Laisse venir, écrit à partir de captures de Google Street view et dont j'ai déjà parlé un peu ici. L'émission est en public (bienvenue) et les locaux sont situés dans la Friche, que je me fais une joie de retrouver.
Le lendemain soir, à 21 heures, c'est de Décor Lafayette dont il sera question, puisque j'en lirai des passages en compagnie de Jean-Marc Montera au théâtre Les Bancs publics, dans le cadre des Rencontres à l'échelle. A nouveau une fin et un début : je viens de terminer la relecture d'ensemble des premières épreuves et ce sera la première fois que je présenterai le texte (je l'ai déjà fait il y a quelques mois, mais uniquement pour les bibliothécaires de Montreuil). J'ai décidé de lire en continu tout ce qui, dans le livre, a trait non pas aux grands magasins, mais à la rue La Fayette, qui relie la place de la bataille-de-Stalingrad au boulevard Haussmann. Nulle déambulation à prévoir dans les rayons, ni soldes ni montée par les escalators, donc - en revanche, de la rotonde, du pont, de la gare, de la rue Bleue, de la rue de Paradis...
(à propos, Décor Lafayette paraît donc en janvier prochain et Inculte vient de le mentionner sur son site : on peut lire les premières lignes et quelques mots de l'éditeur ; c'est ici).
Le vendredi matin, retour à la Friche pour un atelier, à nouveau avec Pierre Ménard, cette fois dans le cadre des Ecrits du numérique (voir le détail de la journée sur cette page).
Avant tout cela, autant dire mardi qui vient, je retrouverai l'après-midi à Paris, à la BNF, quelques uns de ceux que je lis le plus fidèlement sur le web pour le 3e rendez-vous des Lettres, lors d'un colloque intitulé Les métamorphoses de l'oeuvre et de l'écriture à l'heure du numérique : vers un renouveau des humanités ? (parfaitement). Seront ainsi présents (et dans l'ordre) pour un Pecha Kucha, avec carte blanche à François Bon entre deux sessions :
Pierre Ménard, Arnaud Maïsetti, Christine Jeanney, Guillaume Vissac, Juliette Mezenc, Jacques Fuentealba, Jean-Daniel Magnin, moi, Sarah Maud Beauchesne, Joachim Séné.
Quant au visuel ci-dessus, c'est celui de la prochaine revue d'ici là, à paraître bientôt, dont le thème est celui de la nuit. Les choses étant bien faites, on y retrouvera une lecture audio de Tu n'es jamais seul/e dans la nuit, nouvelle publiée aux éditions Antidata l'an dernier et dont l'un des personnages est une chanteuse blonde qui s'apprête à revenir dans... Décor Lafayette.
(comment ça, je tourne en boucle ?!)
(ci-dessus l'escalier de la faculté d'architecture de Rouen, photo numéro 6 de mon Pecha Kucha ;-)
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