vendredi 13 juillet 2012

Fenêtres de (la gare de) Saint-Brieuc











































Juste le temps d'un aller-retour, heureuses rencontres et réunions, la ville sous la verticale des pluies (fine, dense, fine), n'en avoir rien vu ou presque, mais la promesse d'y retourner et peut-être d'y retrouver ce parapluie perdu, rouge et noir, assez ridicule il faut dire avec son inscription publicitaire (so sexy qu'on l'appelle) (ce qui donne la phrase incompréhensible, mais claironnée : J'ai perdu so sexy à Saint-Brieuc !), offert l'an dernier, un soir d'orage, par un serveur de restaurant compatissant dans la rue La Fayette et qui se trouve, depuis, caché dans le décor.



























Moche, abîmé, évoqué sans l'être dans une phrase dont je me demande si je vais la garder (Décor Lafayette en phase de corrections tout l'été) mais présent dans cette hésitation. 















(on me dira sans doute : parapluie perdu alors qu'il pleuvait = phrase qui saute)














Moche, source continuelle de moqueries, pour cette raison même attachant, puisqu'il faut l'assumer : un cadeau, quoi !














Mais peut-être était-ce déjà vivre comme ceux de Saint-Brieuc, sans parapluie ?

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