... de l'atelier de la bibliothèque Robert Desnos de Montreuil, où je suis encore en résidence pour quelques jours et où aura lieu ma soirée de clôture mercredi prochain, comme annoncé hier.
Cette soirée est placée sous le signe du numérique. Sont invités des membres, auteurs ou éditeurs, de deux maisons d'édition qui se soucient au plus haut point de littérature et de création, D-Fiction et publie.net.
Je vous écris, dans le silence de l'atelier, à propos de publie.net. Parce que les éditions Gallimard attaquent aujourd'hui leur fondateur, François Bon, "coupable" d'avoir proposé une nouvelle traduction du Vieil homme et la mer (voir ici l'article de Tiers Livre) dont il a vendu 22 exemplaires à ce jour. Parce que François Bon, qui n'en peut plus de ces mesquineries, envisage d'abandonner sa maison d'édition.
Publie.net m'aura permis de découvrir les oeuvres de trois de mes invités de mercredi : Pierre Ménard, Christophe Grossi et Joachim Séné.
Publie.net accueille la revue d'ici là.
Publie.net édite Christine Jeanney, que je lis presque tous les jours.
Publie.net a repris certains titres d'Inventaire/Invention qu'on ne trouvait plus nulle part.
Je lis en ce moment Le Ventre de Paris d'Emile Zola, que j'utilise en atelier d'écriture, grâce à sa collection "classiques".
Cela faisait une quinzaine d'années que j'attendais d'avoir accès à de nouveaux textes traduits de l'auteure turque Latife Tekin en français et devinez qui s'en est chargé ?
etc.
Quant à François Bon, j'ai dit et redit et redis encore à quel point son soutien a compté lorsque j'ai écrit Fenêtres. S'il y a bien quelqu'un qui se bat pour que la littérature continue à exister, à être vivante, c'est bien lui.
Une pétition de soutien est en ligne ici.
A mercredi.
je viens, c'est certain (à moins d'un empêchement de dernière minute mais sinon) je viens... hein
RépondreSupprimer:-)))))))
RépondreSupprimerc'est tout ce que j'ai à dire
:-)))))))
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