En attendant la parution du septième numéro de la revue d'ici là (qui ne saurait tarder et dont on peut déjà trouver ici la bande-son), quelques indications concernant le texte que j'ai proposé à Pierre Ménard, intitulé Juste avant.
Il s'inspire d'un film de Marion Vernoux, Rien à faire, sorti en 1999 et dont voici la bande-annonce.
Le thème du septième numéro se fonde sur une citation de Vladimir Nabokov : « Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe pas » | Vladimir Nabokov, Partis pris.
Le thème du septième numéro se fonde sur une citation de Vladimir Nabokov : « Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe pas » | Vladimir Nabokov, Partis pris.
Bien sûr, le film, dont les protagonistes sont au chômage, parle du temps passé à attendre un emploi qui ne vient pas, ou difficilement, à remplir les temps morts tandis que les autres travaillent. Mais pas seulement.
C'est aussi ce temps qui s'étire, se rétracte, l'affolement dans l'accélération lorsqu'on se retrouve face à un autre dont on ne supposait rien, n'espérait rien et qui vous devient sans prévenir indispensable. Présence, absence tout aussi problématiques dans des vies par ailleurs construites. Est-il possible de maîtriser ce temps, soudain neuf et saturé de signes ? Non, semble-t-il : il n'y a "rien à faire" pour avoir encore l'illusion de conduire le jeu...
dis donc c'est Valéria qui a une de ces présence -splendide...
RépondreSupprimertout à fait d'accord, elle est extraordinaire, dans le film - et Patrick dell'Isola est très bien aussi
RépondreSupprimery'a brigitte célérier qui t'a dédié (plus ou moins mais comme ce sont des photos de) fenêtres d'avignon d'un joli tonneau
RépondreSupprimeroui, oui, j'ai vu, juste avant de partir pour Montreuil, merci
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