jeudi 11 novembre 2010

Texture

De jolies lampes pour ce bel endroit, librairie Texture, des cartons partout puis on place une table, le projecteur, l'écran, cherche des multi-prises.

(j'étais venue à pied du 103 avec micro, câble, pied de micro, ordi, livres, texte imprimé : me faisais l'effet d'une femme-orchestre en montant l'avenue Jaurès)

(Jaurès, centre de ce "103 bis" que je venais lire, justement)



On attend un peu, juste le temps qu'il faut.

(je pensais qu'il n'y aurait presque personne et puis si, nous étions une bonne quinzaine pour cette lecture-projection)

(sans compter les passants, qui par la vitre, paraît-il, jetaient un oeil sur les photos en faisant semblant de regarder les livres !)


Dans mon dos, le rayon Genet.

Juste avant la lecture, ce hasard : rencontrer un ami de la libraire qui vient de publier une thèse sur ses romans.

(ceux qui aiment Mélico se souviendront peut-être de 'Querelle de Brest' à 16 ans) (ceux qui ont lu 'Franck' se rappelleront peut-être le mémoire de maîtrise que j'ai écrit sur lui)


Il faut dire maintenant tout le soutien de la libraire, Michèle, et l'ambiance chaleureuse, et le bel accueil, et ce 103 bis finalement à sa place, et le lien avec Franck qui se fait aussi.

(j'ai lu le premier passage à Jourdain, qu'on peut entendre ici)

Dire la soirée si réussie, l'impression d'avoir été au bon endroit, au bon moment, pour les bonnes raisons : l'harmonie.



Et quand à la fin un de vos amis se transforme en homme-paysage, c'est encore mieux.








Projection-lecture créée pour "Mon expo en vitrine", manifestation de photographes du XIXe arrondissement (qui se poursuit, passez voir).

Au 103 bis : texte en cours d'écriture corrélé à Fenêtres / Open space. Il évoque un trajet qui permet d'arriver au 104.

2 commentaires:

  1. dis moi, l'homme paysage là, ce ne serait une sorte d'éphémère incarnation de Dita K ? (très symapthique, en effet, cette soirée)

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  2. eh oui, exactement, j'y ai pensé bien sûr !

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