Le Monde nous apprend aujourd'hui que nos stations de métro, à Paris, sont restaurées de nuit par des sans-papiers qui travaillent dans des conditions déplorables (pas de casque, pas de chaussures de sécurité...). Ils sont actuellement en grève et viennent d''être évacués d'un dépôt RATP. Pour faire connaître leurs conditions de travail, ils s'étaient filmés début septembre. Ci-dessous, leur vidéo. Où l'on voit à la fin comment on bitume le quai d'une station de métro.
merci
RépondreSupprimerde rien, Brigetoun. A ce que je sais, il y a plusieurs sites occupés par des sans-papiers en ce moment. Ceux qui datent de ce matin, je crois : le site CPCU (entreprise de nettoyage), 63 rue Ardoin, métro mairie de Saint-Ouen, et l'ENM (entreprise de bâtiment), 10, rue d'Auger.
RépondreSupprimerRévoltant quand on pense que des entreprises emploient des hommes ainsi sans les déclarer (car pour les déclarer il leur faut des numéros et des papiers) et qu'on entend à la radio des spots du gouvernement qui se vante de combattre les fraudes à l'URSSAF : ça en dit long sur l'hypocrisie dans laquelle on baigne depuis quelques années...
RépondreSupprimer[q]Révoltant quand on pense que des entreprises emploient des hommes [...][/q]
RépondreSupprimerEn général, ces ouvriers se présentent non pas sans papiers, mais avec des "faux papiers".
Ces salariés sont donc déclarés et paye des charges. Le probleme vient de l'URSSAF qui ne s'étonne pas de recevoir de l'argent de source inéxistante. (En très très gros)
Dans l'article du Monde, à ce propos, on trouve :
RépondreSupprimerTous sont convaincus que les sociétés de travail temporaire qui les emploient connaissent parfaitement leur situation. "J'ai déjà changé trois ou quatre fois de nom, mon employeur s'en fout", raconte Abdy, 32 ans, arrivé du Mali en 2000 et qui travaille, sous un nom d'emprunt, à la restauration des stations de métro depuis 2002.
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