samedi 30 mai 2009

Au 104 ce week-end

Propositions :
1. Profiter une dernière fois de la villa Arpel.
2. Assister aujourd'hui, à 17 heures, au dernier rendez-vous de Philippe Minyana et Monica Espina, en résidence courte au 104.
3. Venir me soutenir demain à 15h30 : Camille Louis, qui dirige avec Robert Cantarella la revue du 104, m'a invitée (elle appelle ça un "voisinage") à parler d'un artiste en résidence, en l'occurrence Viravong. Viravong s'inspire du quartier pour créer une BD, Blues du Nord, dont il nous fait découvrir les planches au fur et à mesure en les exposant dans la halle Curial. J'espère qu'il sera là, que je puisse au moins le cuisiner un peu !

jeudi 28 mai 2009

sac à dos sur toile

Juste un mot : on peut retrouver l'anthologie de poésie Sac à dos sur Lignes de fuite et Hublots, le blog de Philippe Annocque.

mardi 26 mai 2009

questions de parcours

Le 6 juin prochain, dans le cadre de Paris en toutes lettres, je présenterai à nouveau mon travail au 104 mais d'une façon un peu particulière : le festival ayant Paris pour thème, je proposerai une lecture sous forme de collage de plusieurs de mes textes permettant de traverser la ville dans un sens sud-nord (jusqu'au 104, donc). C'est inscrit dans le programme, y a plus qu'à... L'idée, plus précisément, est de partir d'un 13e arrondissement en friche, de remonter vers la Sorbonne, passer par Châtelet, peut-être Opéra, Oberkampf, s'arrêter à la gare du Nord, poursuivre par Barbès, Stalingrad, les Buttes Chaumont, remonter par Jourdain, pousser jusqu'à la Villette, redescendre enfin à Riquet-Aubervilliers. La difficulté, c'est de trouver une unité entre des textes très différents : il y aura Fenêtres et les Cowboy, bien sûr, mais aussi des inédits et des textes en cours. Certains sont des récits, d'autres des fictions... Le parcours laisse penser que la balade ne sera pas très touristique, ce qui a priori est vrai, mais il est possible que j'y inclus (ne serait-ce que pour donner un peu d'oxygène) quelques notes prises sur les musées l'année dernière. Comment rendre le tout homogène ? Pour l'instant mystère...

lundi 25 mai 2009

The birthday party

est le nom du premier groupe de Nick Cave, que j'écoutais à la même époque que les Cowboy Junkies - en particulier les albums Prayers on fire et The Peel sessions.
C'est également ce que je tape sur le moteur de recherches de photos de Life, simplement pour voir ce que ça donne. Ca donne ce très étrange cliché








qui illustre à merveille ma dizaine de jours de migraine. Mais ça suffit. Mieux vaut s'offrir quelques douceurs, non ?












Aujourd'hui, regardé un très mauvais film que j'avais envie de voir par curiosité depuis longtemps et qui est encore plus mauvais que ce que j'avais imaginé - ce que j'ai trouvé assez réjouissant, je ne sais pas pourquoi... Remis à demain tout ce qui me préoccupera bientôt à nouveau (Paris en toutes lettres, Dita Kepler, etc). Regardé de petites vidéos sur le tournage des Demoiselles de Rochefort. Supporté une demi-heure de bruit de café. Mangé une tarte aux mirabelles.
Voilà qui tire un trait, c'est décidé, sur les "fenêtres des services d'urgences" de ces derniers jours, même si la fatigue est encore là. Merci à tous de votre soutien.

vendredi 22 mai 2009

à propos de décor et ville

"Le jour est gris, comme toujours dans ces parages, et le paysage rappelle par instants une photographie de journal illustré, tant sont ternes, plats, les gens, les maisons et les véhicules. Cette réalité, mince comme du papier, trahit par toutes ses crevasses son caractère de trompe-l'oeil. On a parfois l'impression que seul ce petit coin qui nous fait face est arrangé pour donner l'image d'un boulevard de grande ville : sur les côtés, cette mascarade improvisée se décompose et, incapable de tenir son rôle, s'écroule en un monceau de plâtras, décombres d'un théâtre immense et vide qu'une gravité tendue et pathétique parcours par moments de frissons".


Bruno Schulz, Les Boutiques de cannelle, page 109, "La Rue des crocodiles".

jeudi 21 mai 2009

intérieur nuit

(texte écrit par impossibilité d'écrire)


Huit jours déjà que toute vie extérieure semble s'être arrêtée, coupure si nette, franche, qu'il paraît impossible de projeter quoi que ce soit pour les jours à venir, même si une amélioration est censée suivre. Ce qui est complexe, c'est que la migraine empêche de penser la situation : on peut suivre les méandres d'une pensée extérieure, et plus elle est construite plus c'est simple (c'est pourquoi j'écoute France Culture - je ne pourrais pas suivre une conversation à bâtons rompus, sans logique apparente) ; mais on ne peut pas construire sa propre réflexion, prendre du recul, faire des choix. Décider si l'on a faim ou pas est compliqué, c'est dire.
On ne peut pas faire des listes, s'organiser, prendre des décisions. On ne peut pas nommer les choses. On ne peut pas s'expliquer. On est complètement abruti, par la douleur, par la fatigue, puis par la peur de la douleur. On sait évidemment qu'il faut éloigner toute source de stress, donc toute colère, ne pas revenir sur ce qui s'est passé. La meilleure chose à faire, on s'en rend compte, lorsque la pure douleur s'éloigne, c'est de se glisser dans une narration extérieure. Mais on ne peut pas lire plus de quelques instants ni regarder un film, alors au fil des jours, et des progrès, on attrape des bribes, on bricole : trois cases d'une BD de Picsou magazine, une phrase tirée d'une interview d'actrice à Cannes, le début du Fantôme de Mrs Muir, un paragraphe des Boutiques de cannelle de Bruno Schulz, une moitié d'émission sur l'économie de la Roumanie... On ne sait plus, on mélange, on oublie. On se donne le droit d'oublier, de ne pas suivre, de ne pas comprendre. Il n'y a plus d'enjeu.
On est tenté d'essayer de comprendre comment on pense, dans ces cas-là, comment notre cerveau fonctionne, mais il faut abandonner cette tentation à l'instant et on le sait. Il ne faut plus forcer la marche, c'est fini, on a bien compris. Et quand on arrive à écrire on ne cherche pas à écrire mieux (c'est clair et net dans ce billet).
Ce que les autres nous racontent, nous expliquent, on ne le prend plus que comme des cadeaux, outils destinés à faire dériver, dévier la migraine. La douleur contient sa propre manipulation mentale par blocage des anticipations, des rapprochements, des projections. L'idée est donc d'aller au plus simple, toujours, le plus simple étant : tout sauf sa propre pensée.

Le plus simple au début : l'intolérance au bruit et à la lumière. On crie non et c'est tout.

mercredi 20 mai 2009

Lecture du 23 mai au 104 : annulation

Etant toujours dans les choux, j'ai préféré annuler la lecture que je devais faire au 104 samedi prochain, finalement. Rendez-vous le 6 juin pour la prochaine lecture, toujours au même endroit mais dans le cadre du festival Paris en toutes lettres (dont la conférence de presse me fut donc fatale la semaine dernière !). D'ici là, j'espère que j'aurai récupéré mes facultés mentales (et en attendant, si vous avez des trucs marrants à me raconter, n'hésitez pas, surtout : je me connecte dix minutes par jour).

Magali Brénon à France Culture ce soir

Déjà une semaine dans le noir, avec pour principale activité l'écoute intermittente de France Culture... Impossible de lire, quasiment ; écrire on n'en parle même pas. Même pas sûr que je puisse assurer ma lecture au 104 samedi prochain. Heureusement qu'il y a France Culture, donc, propos censés et voix douces.


A propos de FC, ce soir, chez Alain Veinstein à 23h30, on pourra entendre Magali Brénon, l'auteur de J'attends Mehdi, roman paru en janvier dernier, dont j'ai déjà dit ici je crois le bien que j'en pensais. Pour avoir effectué une lecture croisée avec Magali à la Lucarne des écrivains, je sais qu'elle parle admirablement bien de son travail...

mardi 19 mai 2009

Fenêtres des services d'urgences

Une baie vitrée dans le dos, au fond du box, translucide peut-être, sur laquelle frappent la grèle et la pluie. Le bas du mur est démoli, donne sur du dehors, laisse passer l'air. Box jaune pâle, néons, porte qui ouvre sur une salle d'attente dans laquelle les gens sont nombreux et bruyants. Mercredi, urgences de l'Hôtel-Dieu.


Un vasistas longiligne, rectangulaire, entrouvert sur un ciel gris. Un box, une fois de plus, dans lequel on éteint la lumière (là encore, des néons). Deux panneaux sur le tri des déchets hospitaliers, un panneau sur le droit des usagers, deux poubelles, sac jaune, sac noir, pour trier. Un drap jaune et propre, plié, oublié, sur le côté. Le vasistas empêche l'obscurité, envoie la lumière du jour dans les yeux. Petite ouverture carrée à travers la porte, translucide aux deux tiers.


Une série de carreaux au plafond, certains transparents, d'autres couverts de buée, sans que l'on puisse comprendre selon quelle logique ils alternent. Salle d'attente coupée par un paravent : d'un côté ceux qui peuvent s'asseoir, de l'autre ceux qu'on allonge sur les brancards et que l'on case sur les côtés. Carreaux cachés par un foulard fermant les yeux. Quand le foulard glisse on voit passer des infirmières, des internes, des "accompagnants" (Un accompagnant par patient) qui souvent téléphonent. Chaussures "crocs" en plastique rose, chaussons en tissu bleu, chaussures classiques, baskets ou bottes. Dimanche, urgences de Lariboisière.


Fenêtres des urgences qu'on fixe, des heures.

Fenêtre de l'ambulance. Fenêtre du taxi. Allongé sur la banquette on tente comme en enfance de reconstituer le paysage.


Enfin, le noir. Un jour, deux jours, cinq jours. Pas de ciel pas de terre pas de lumière pas de chaise pas de banc pas de mur une seule dimension.

lundi 18 mai 2009

noir et silence

Petit mot à ceux qui se demanderaient : pour des problèmes de migraine (très très) persistante, je ne peux rien faire d'autre ces jours-ci que rester dans le noir et le silence. Rien de grave mais voilà pourquoi le blog est en pause en ce moment.
A bientôt...

lundi 11 mai 2009

Suite de la visite, entre jardin d'Eole et 104

A propos de La Chapelle :

"Le paysage depuis la rue Riquet, là où elle passe en pont au-dessus des voies de l'Est, est pour moi l'un des plus beaux de Paris, circonférentiel, immense, vers la rue d'Aubervilliers et le bâtiment désaffecté des Pompes funèbres municipales construit par un émule attardé de Ledoux, vers les ateliers de réparations du matériel roulant des chemins de fer du Nord dont les toits en demi-cônes emboités évoquent les écailles d'un reptile préhistorique."
Eric Hazan, L'Invention de Paris, Seuil, 2002, collection Points, page 268

dimanche 10 mai 2009

Jardin liminaire

La déambulation au jardin d'Eole, suivie de la projection du documentaire De haute lutte (très bien construit et clair) vient de se terminer. Finalement, c'est Sophie Barbaux qui a lu mon extrait de Dita Kepler tandis que nous étions assis sur les gradins menant aux pelouses. Elle a un peu coupé le passage que je lui avais envoyé par e-mail, et c'est tant mieux : je lui avais de toute façon donné une version partielle de ces pages où Dita Kepler, assise dans la nef Curial, assiste à un ballet de bancs. Parmi les gens que Dita regarde, danseurs, spectateurs, travailleurs du 104 se trouve d'ailleurs Sophie Barbaux, qui n'est pas citée (mais Sophie et moi savons que c'est elle).
Sophie lisait quasi ce que j'ai en tête, question rythmes et intonations : c'était bien, c'était reposant de ne pas lire soi-même... Ce n'est que la deuxième fois que cela m'arrive et je garde un fort mauvais souvenir de la première ! Merci à elle, donc, encore une fois.
J'avais emporté mon appareil photo mais finalement, aucune envie de mitrailler quoi que ce soit aujourd'hui. Heureusement surgit Pierre Ménard (très heureuse de le voir apparaître, comme ça, par surprise), qui vient de mettre en ligne un "au fil des bancs" que je vous invite à aller lire et regarder. Pour ceux qui ne me connaissent pas, la rousse de dos c'est moi. Comme on peut le constater, toujours aussi bien peignée !
Me revient à ce propos une réflexion que je me suis faite il y a peu : je ne sais pas si c'est l'austérité du 104 qui y pousse, mais je me suis rendue compte l'autre jour que je ne me suis pas fait couper les cheveux depuis mon entrée dans les lieux (janvier, tout de même). Et comme j'en parlais à Sophie dans les escaliers qui mènent aux ateliers (escaliers d'un gris tout ce qu'il y a de plus gris) elle me répondit : "Oui, c'est un coiffeur, qu'il faudrait aussi, au 104". Ca m'a paru soudain complètement évident. Pourquoi ? Je ne saurais le dire. Mais il nous faut de cette légereté-là, aucun doute...

samedi 9 mai 2009

Lectures en face, au jardin

Demain dimanche à 15 heures au jardin d'Eole, Sophie Barbaux proposera une déambulation littéraire à base de bancs et de textes divers, lus par les participants. Il s'agit d'une "visite du jardin assis".


(ceci n'est pas un banc du jardin d'Eole mais des Buttes Chaumont ; la lettre qui s'y trouve a été expédiée par un "syndicat des artistes" si je me souviens bien)




Le jardin d'Eole, ici en hiver, est situé face au 104 rue d'Auvervilliers, à Paris.





Sophie Barbaux avait déjà proposé une déambulation de ce genre au 104, que j'avais suivie et beaucoup appréciée. Cette fois, et évidemment j'en suis ravie, parmi les textes qu'elle a choisis on pourra entendre un extrait de Dita Kepler. Il s'agit d'un passage inspiré par une chorégraphie pour danseurs et bancs de la série Déviations marseillaises initiée par le chorégraphe Christophe Haleb, qui a eu lieu en février dernier dans la partie "Curial" du 104, entre le jardin de la halle et la cour de l'Horloge.

L'extrait du texte sera donc lu en face du lieu où il a été écrit et dont il parle.



Et avis à ceux qui étaient venus m'écouter au 104 lire le début de Dita Kepler : ce passage sur les bancs et danseurs n'en est pas l'exacte suite. Entre les deux se trouvent quelques lignes consacrées au jardin de la halle Curial. On pourra les entendre le 23 mai lors de ma prochaine ouverture d'atelier : je pense en effet concocter un petit parcours végétal à travers mes différents textes avant, le 6 juin, de proposer la même chose, mais côté urbain.

(ah non mais qu'est-ce que vous croyez, ça bosse..)

La déambulation est prévue pour durer une heure trente et sera suivie par la projection au 104, dans la salle 200, d'un documentaire sur le jardin d'Eole, De haute lutte, qui relate toutes les années passées à monter le projet, les bagarres de l'association qui s'en occupe pour parvenir à le faire exister. Sans l'avoir encore vu, ça a l'air d'être un vrai western...

Merci beaucoup à Sophie Barbaux, qui a carte blanche tout le week-end au 104, de son invitation. J'ai hâte d'être à demain (d'autant que ce ne sera pas moi qui lirai, pour une fois!).

jeudi 7 mai 2009

Décor / disparition

Je passe moins de temps au 104 en ce moment pour pouvoir écrire davantage, avancer un peu. Aussi, cri de surprise hier dans la halle Aubervilliers en découvrant que la "maison en plastique", cette bâche sous laquelle nous nous retrouvions depuis le début pour prendre un café, avait disparu.




Rien d'étonnant : le véritable café du 104 va bientôt ouvrir et il a toujours été convenu que cette structure, construite sur mesure au départ pour le Palais de Tokyo, allait céder la place.






N'empêche : la maison en plastique est le premier élément que j'ai intégré à Dita Kepler. Dita se transforme en bâche, c'est même quasiment la première chose qu'elle fait.






Aussi était-ce un peu bizarre de lire le début du texte, tout à l'heure, lors de mon ouverture d'atelier. Voilà qu'il bascule vraiment dans la fiction...






Les gens venus m'écouter n'étaient jamais entrés au 104. Comment ont-ils "vus" ce petit chauffage, la guirlande électrique, les tables ?


Peu importe, me direz-vous sans doute.
Je ne sais pas.
Et je crois que ça m'intéresse de ne pas le savoir.

Maintenant qu'elle a disparu, je peux poster ces quelques photos, peut-être ?

mardi 5 mai 2009

Prochaine lecture

Surprise : j'ouvre mon atelier, comme on dit au 104, demain jeudi entre 16 heures et 18 heures. Ce n'était pas prévu, mais tant mieux. Ne pouvant utiliser mon bureau, trop petit, j'irai cette fois squatter l'atelier 11, qui se trouve au premier étage de la halle Aubervilliers, près de la cour de l'Horloge. A vrai dire, pour l'instant, je n'y ai même pas accès, mais je finirai bien par trouver une bonne âme pour m'ouvrir la porte, me prêter le badge adéquat...
Ces badges et ces clefs, c'est tellement représentatif de la complexité du lieu que j'ai proposé à Monica Espina de photographier les miens lorsqu'elle m'a demandé de lui prêter un objet pour le fanzine du 104 qu'elle réalise en ce moment. Il fallait écrire quelques lignes à côté de la photo. J'ai dit que Dita Kepler n'était pas un nom mais un code d'accès.
Pour info, je reprendrai a priori ce que j'ai déjà lu fin mars (il n'y avait pas eu beaucoup de monde ce dimanche-là), c'est-à-dire le début du texte, situé au 104 en hiver.

lundi 4 mai 2009

Vos fenêtres

Sous forme de photos, liens, textes, des fenêtres continuent de m'arriver par mail, venues de tous horizons. Voici les dernières : d'abord, celles de Sandra Hinège, qui m'a envoyé ces deux liens. Elle tient le site Ruelles dont je me sens très proche, tant pour l'idée du chemin que le rythme des phrases, le regard, le point de vue, le choix des termes (qui plus est, en ce moment, elle s'intéresse aux numéros 100 d'une rue : voilà forcément qui me parle !). A découvrir aussi la présentation qu'en fait Sébastien Rongier.



Reçu également cette photo de PdB prise rue Desnoyers, à Paris, que je considère comme un porte-bonheur, un grigri.







Julien Legrand, photographe, toulousain, m'envoie parfois lui aussi quelques fenêtres.







Ici Toulouse, donc






mais aussi Dixmude, en Belgique :












Des volets de couleurs en voici également de Paris grâce à Cécile Portier :

fenêtre de la rue Carducci, précise-t-elle (je découvre qu'elle est près de chez moi et que je ne l'ai jamais vue). Le bleu et rose m'évoque Rochefort et ses demoiselles, bien sûr : il y a dans la rue de l'école de Boubou deux fenêtres de ces couleurs-là, clin d'oeil des propriétaires au film de Jacques Demy.


Sommes attaché(e)s à ces repères fragiles que sont les fenêtres du trajet, n'est-ce pas ?

Toujours Paris, mais cette fois côté pavillon de l'Arsenal, grâce à Alain Pierrot :


(je la trouve très énigmatique)






Nous partageons, je crois, le goût des fenêtres rondes et il m'envoie aussi, prise à Richard Lenoir, cette photo de nuit :









Enfin Martine Sonnet "chasse sur mes terres", comme elle dit :



(verrière de gare du Nord, à qui ne le saurait pas)





Voilà. Réunion de fenêtres... Je clique sur "aperçu" dans Blogger et je regarde le résultat : surgit cette balade qui zigzague à différentes heures, a vos yeux : tout ce que j'aime et qui me touche, merci.