Depuis quelques jours est paru, aux éditions Le Mot et le reste, une anthologie de poésie contemporaine pour lecteurs en herbe aux éditions Le Mot et le reste intitulée Sac à dos. Elle est préfacée par Jean-Michel Espitallier, texte qui donne envie d'y plonger sans peur. Antoine Emaz, Jacques Roubaud, Albane Gellé, Raymond Federman, Ghérasim Luca : cliquez sur le lien pour voir qui s'y trouve...
Et puis, oui, il y a trois trucs à moi : des "poèmes pour la route" (jamais trouvé d'autres mots pour les définir) venus d'un recueil inédit écrit il y a deux ans. Son principe : évoquer ce qu'un enfant assis à la place arrière d'une voiture peut voir, ressentir, imaginer lorsqu'il regarde par la vitre. Bien sûr, l'idée rappelle Fenêtres, mais le résultat est assez différent puisque le trajet, s'il débute en ville, se déroule surtout le long de l'autoroute. Il s'agit d'une sorte de rêverie devant un paysage quasi abstrait interrompue, de temps à autres, par quelques "événements" : le passage au péage, la vision d'un cimetière de voitures, etc. L'enfant est un enfant, mais c'est également un adulte traversé par d'anciennes réflexions, sensations venues de l'époque où il avait dix ans. Ce qui m'a intéressée, précisément, c'est cet entre-deux, ces instants perdus.
Ces trois poèmes sont : Mes intentions, qui ouvre le recueil ; La vitre, également situé au début de voyage ; enfin (Et puis / En ce qui concerne les nuages), presque en bout de parcours.
Poèmes pour la route, que j'imagine plutôt appartenir à la littérature jeunesse, est donc inédit. En partie parce que, comme tout le monde, je déteste chercher un éditeur pour mes textes ; en partie parce que malgré tout j'avais commencé à l'envoyer en lecture et qu'à l'époque il est paru trop "adulte" pour l'édition jeunesse que j'avais contactée, trop jeunesse pour mon éditeur. Sans doute est-il trop/pas assez quelque chose de toute façon (classique, ténu, narratif, régulier, cucul la praline, cochez la case...). Ce passage voix adulte/voix enfant d'un vers à l'autre c'est bizarre, d'accord, pas forcément harmonieux. Et rien de révolutionnaire là-dedans, tout à fait d'accord. N'empêche que je l'aimais bien, c'était affectif. Ai pas mal travaillé dessus, aussi, mine de rien.
Depuis, je ne l'ai pas relu, mais si vous avez envie d'y jeter un oeil, dites-le moi par mail et je vous l'enverrai. Dans l'idéal, s'il devenait un album illustré avec des photos (mais pas les miennes), ce serait bien.
Et puis, oui, il y a trois trucs à moi : des "poèmes pour la route" (jamais trouvé d'autres mots pour les définir) venus d'un recueil inédit écrit il y a deux ans. Son principe : évoquer ce qu'un enfant assis à la place arrière d'une voiture peut voir, ressentir, imaginer lorsqu'il regarde par la vitre. Bien sûr, l'idée rappelle Fenêtres, mais le résultat est assez différent puisque le trajet, s'il débute en ville, se déroule surtout le long de l'autoroute. Il s'agit d'une sorte de rêverie devant un paysage quasi abstrait interrompue, de temps à autres, par quelques "événements" : le passage au péage, la vision d'un cimetière de voitures, etc. L'enfant est un enfant, mais c'est également un adulte traversé par d'anciennes réflexions, sensations venues de l'époque où il avait dix ans. Ce qui m'a intéressée, précisément, c'est cet entre-deux, ces instants perdus.
Ces trois poèmes sont : Mes intentions, qui ouvre le recueil ; La vitre, également situé au début de voyage ; enfin (Et puis / En ce qui concerne les nuages), presque en bout de parcours.
Poèmes pour la route, que j'imagine plutôt appartenir à la littérature jeunesse, est donc inédit. En partie parce que, comme tout le monde, je déteste chercher un éditeur pour mes textes ; en partie parce que malgré tout j'avais commencé à l'envoyer en lecture et qu'à l'époque il est paru trop "adulte" pour l'édition jeunesse que j'avais contactée, trop jeunesse pour mon éditeur. Sans doute est-il trop/pas assez quelque chose de toute façon (classique, ténu, narratif, régulier, cucul la praline, cochez la case...). Ce passage voix adulte/voix enfant d'un vers à l'autre c'est bizarre, d'accord, pas forcément harmonieux. Et rien de révolutionnaire là-dedans, tout à fait d'accord. N'empêche que je l'aimais bien, c'était affectif. Ai pas mal travaillé dessus, aussi, mine de rien.
Depuis, je ne l'ai pas relu, mais si vous avez envie d'y jeter un oeil, dites-le moi par mail et je vous l'enverrai. Dans l'idéal, s'il devenait un album illustré avec des photos (mais pas les miennes), ce serait bien.
Je veux bien lire ce voyage-là; après le week-end, y'aura des trucs à faire (et ça recommence la semaine prochaine...!)
RépondreSupprimerPdB
Désolée de te répondre si tard, PdB, j'étais partie sans connexion. En plus, mon recueil ne me plaît plus, il faut que je le relise et sans doute que je coupe des machins...puisque tu as, de ton côté, des trucs à faire, sans doute ai-je le temps de reprendre un peu la route ? D'ac ? Merci de ton message, en tout cas (et bon courage pour les trucs).
RépondreSupprimerJ'ai vu le bouquin à la Fnac Saint Lazare, chouettement bien placé, je voulais t'en parler (pas acheté, dois faire gaffe ces temps-ci).
RépondreSupprimerBonne nouvelle : l'éditeur m'avait dit qu'il bénéficiait d'une bonne mise en place, en effet.
RépondreSupprimerSinon, côté budget, je comprends bien..